Ahmed a écrit :Le jour où toutes les preuves qui te semblent nécessaire seront établies dans les modalités qui t'agréent, elles ne seront plus du tout nécessaires...
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Douter de tout ou tout croire, ce sont là deux attitudes également commodes qui, l'une et l'autre nous dispensent de réfléchir » a dit Henri Poincaré.
La question est de trouver l'équilibre de la réflexion, et pour cela il faut de la méthode.
Si l'on me dit "l'elstar se prête mieux à la tarte aux pommes que la golden", comme preuve je peux me satisfaire du bon goût que je reconnais à la personne qui me le dit, et faire l'essai pour vérifier, ça ne mange pas de pain, c'est le cas de dire.
Si l'on me dit "en mangeant un oignon le matin au petit déjeuner, tu t'imunises contre le coronavirus", je vais peut-être en demander un peu plus avant d'en manger.
Et si l'on me dit "dans 50 ans les Etats maritimes européens auront perdu 20% de leurs surfaces englouties par les mers et même les cocotiers sur la côte normande ne pourront résister à la canicule solaire des étés", j'avoue que je vais devenir extrêmement exigeant et pointilleux sur les preuves.
Le degré d'exigence de preuve doit être proportionné à l'"extraordinarité" de ce qui est affirmé.
Pour un réchauffement qui serait catastrophique d'une part, et qu'on pourrait contrer d'autre part mais par des mesures aussi titanesques que coûteuses, je demande des preuves scientifiques indubitables des deux points, chiffrées avec marge d'erreur, à la hauteur de l'affirmation. Je n'en ai pas vu l'ombre d'une seule jusqu'à présent.