Limiter le réchauffement : combien de CO2 ?

[Ahmed]

Ce serait évidemment merveilleux de disposer de preuves solides pour décider de quoi que ce soit, malheureusement (ou pas?*) c'est rarement le cas et la plupart du temps les indications restent partielles et sujettes à caution. S'en tenir là équivaudrait à la suspension du jugement des sceptiques et à l'inaction qui est sûrement la plus mauvaise option... Restent l'optimisme béat et le pessimisme méthodique... et toutes les nuances d'opinions entre les deux! Plus sérieusement, ce sont les convictions qui dictent nos choix en privilégiant les critères qui servent à les justifier...

* Car ce serait réduire les décisions politiques à des choix technocratiques, ce qui est le fantasme de beaucoup de catéchumènes d'Auguste Comte qui voulait "substituer l'administration des choses au gouvernement des hommes".

[ABC2019]

Ce serait évidemment merveilleux de disposer de preuves solides pour décider de quoi que ce soit, malheureusement (ou pas?*) c'est rarement le cas et la plupart du temps les indications restent partielles et sujettes à caution..

Bien sur, on prend la plupart du temps des décisions sur des indications partielles et sujettes à caution. Mais cette remarque ne dispense pas de préciser sur QUELLES indications partielles et sujettes à caution on se décide. Par exemple pour le Covid-19 , les décisions ont clairement été prises à cause de simulations laissant prévoir des centaines de milliers de morts possibles en France. Peut etre qu'elles étaient fausses, mais on sait qu'elles existaient et qu'on a pris des décisions à cause de ces simulations. Si ces simulations avaient juste donné des milliers de morts , on n'aurait sans doute rien fait.

Donc concernant le RC, il convient néanmoins de préciser QUELS SONT les chiffres (même incertains) qui justifient une décision, et pourquoi .

[Ahmed]

Pour ceux qui ont la religion des chiffres, mêmes faux, je comprends que ce soit important.

[ABC2019]

Pour ceux qui ont la religion des chiffres, mêmes faux, je comprends que ce soit important.

pour toi, le réchauffement, au départ, c'est pas des chiffres ? Tu as déjà regardé un rapport du GIEC ?

[Exnihiloest]

...
Réduire son empreinte carbone ne rime pas forcément avec des mesures aussi titanesques que coûteuses...

Tout à fait, sauf que ça n'aura aucun impact significatif sur le taux de CO2 et le réchauffement.
Restons dans le sujet.

Réduire son empreinte carbone n'a aucun impact sur la réduction du carbone... y'a pas à dire, tu fais rêver ! C'est le sujet.

Pas d'impact "significatif". Vous ne comprenez pas le français. Les ânes non plus. Si c'est pour un gain de 0,000000001°, aucun intérêt.

[GuyGadebois]

Sauf que t'es incapable de sortir un chiffre valable vu que contrairement au GIEC, tu marches au pif et que t'as plus d'odorat.

[Exnihiloest]

Le climatologue Roy Spencer a tenter de détecter le signal anthropique dans l'évolution de la teneur atmosphérique en CO2. La crise due au coronavirus a provoqué un ralentissement mondial sensible de l'économie et donc des émissions de CO2. Il a cherché à mesurer cette brusque réduction dans les données relevées par l'observatoire de Mauna Loa. Pour comparer, il a tenu compte du cycle annuel de la végétation dans l'hémisphère nord et de l'effet mesurable de la température moyenne des océans (en particulier El Niño et La Niña).

Résultat : la sensible réduction de la consommation mondiale de combustibles fossiles (le prix du pétrole est même devenu temporairement négatif) n'a pas eu d'effet détectable.
http://www.drroyspencer.com/
"Limiter le réchauffement : combien de CO2", c'est mettre la charue avant les boeufs.

[Ahmed]

@ ABC: Comme je l'ai déjà dit, le réchauffement m'intéresse moyennement, étant donné que c'est l'ensemble des phénomènes biocidaires liés aux activités humaines qui doivent être prises en compte et une compréhension de ces derniers passe avant tout par une réflexion sur les mécanismes en jeu plutôt que sur les seuls chiffres. C'est d'autant plus nécessaire comme démarche que nous-mêmes faisons partie des victimes potentielles: la technosphère succédant à la biosphère ne nous laisse aucune chance évolutive. Les dégâts sont déjà là, mais une des particularités de cette dynamique fâcheuse, c'est qu'elle affecte également le système psychique par une sorte d'insensibilisation qui pousse à les ignorer ou au moins à les minimiser très fortement (comme l'exposition au bruit entraîne une surdité progressive). Il s'agit d'un phénomène d'adaptation sociétale qui favorise l'expansion des mèmes technologiques selon un schéma classique, calqué sur celui de l'évolution biologique.

[GuyGadebois]

Le climatologue Roy Spencer

Un guignol de plus débunké:
https://www.skepticalscience.com/skepti ... pencer.htm

[ABC2019]

@ ABC: Comme je l'ai déjà dit, le réchauffement m'intéresse moyennement, étant donné que c'est l'ensemble des phénomènes biocidaires liés aux activités humaines qui doivent être prises en compte et une compréhension de ces derniers passe avant tout par une réflexion sur les mécanismes en jeu plutôt que sur les seuls chiffres. C'est d'autant plus nécessaire comme démarche que nous-mêmes faisons partie des victimes potentielles: la technosphère succédant à la biosphère ne nous laisse aucune chance évolutive. Les dégâts sont déjà là, mais une des particularités de cette dynamique fâcheuse, c'est qu'elle affecte également le système psychique par une sorte d'insensibilisation qui pousse à les ignorer ou au moins à les minimiser très fortement (comme l'exposition au bruit entraîne une surdité progressive).

OK on ne parle pas forcément du RC, mais même quand tu parles de "biocidaires" je suppose que tu te réfères à certains chiffres non ? (sur la dispariton d'espèces, d'individus, etc ..). Je ne vois pas comment porter un diagnostic sur une situation sans la chiffrer un minimum. De même "minimiser très fortement" implique forcément qu'il y a des chiffres à minimiser .. bref je ne vois pas comment évaluer la gravité d'une situation sans un minimum de donnée chiffrées.