Limiter le réchauffement : combien de CO2 ?

[Ahmed]

Si pas mal de végétaux ont mal supporté les chaleurs de juin 2019, ce n'est pas du fait de ces températures que tu mentionnes, mais de bien supérieures qui ont brûlé les feuillages et ont parfois été jusqu'à provoquer des embolies chez certains arbres: il ne faut pas oublier que les températures relevées le sont à l'abri, donc à l'ombre...

[enerc]

Si pas mal de végétaux ont mal supporté les chaleurs de juin 2019, ce n'est pas du fait de ces températures que tu mentionnes, mais de bien supérieures qui ont brûlé les feuillages et ont parfois été jusqu'à provoquer des embolies chez certains arbres: il ne faut pas oublier que les températures relevées le sont à l'abri, donc à l'ombre...

J'ai eu seulement du 43°C en 2019, et beaucoup d'arbres ont fait une embolie ou sont juste en train de le montrer: le feuillage a démarré en Avril, puis l'arbre a séché. Les troncs morts s'accumulent.
En 2019, les embolies concernaient principalement les frênes, mais cette année ce sont les noisetiers qui y passent.

[Ahmed]

L'an passé, les épicéas des Vosges ont souffert, en tous cas ceux sur les côtes sud et je ne parle pas de ceux de plaine, sinon pour mémoire*... Des dépérissements s'observent sur de nombreuses essences et leurs effets se produisent parfois avec retard et n'apparaissent que cette année...
Je viens de constater le dépérissement de pins sylvestres sur station sèche, plutôt bien adaptés à ces conditions jusqu'alors. Les douglas commencent à trinquer, eux-aussi dans des sols corrects pour eux: ce n'est pas encore catastrophique, mais pourrait le devenir si la météo de cette année "s'enflamme".
Selon les dernières observations, le chêne sessile serait le plus apte à résister, car les espoirs placés dans d'autres essences ne se sont pas avérées fondés. Je précise pour ceux que l'idée effleurerait que la simple substitution par des essences plus méditerranéennes se heurte à l'obstacle de la gelée printanière de nos contrées plus septentrionales...

* Ce n'est pas trop grave dans ce cas: ces dépérissements ont commencé il y a déjà longtemps pour cette essence qui a été trop souvent plantée hors des stations conformes à son auto-écologie.

[izentrop]

Si pas mal de végétaux ont mal supporté les chaleurs de juin 2019, ce n'est pas du fait de ces températures que tu mentionnes, mais de bien supérieures qui ont brûlé les feuillages et ont parfois été jusqu'à provoquer des embolies chez certains arbres: il ne faut pas oublier que les températures relevées le sont à l'abri, donc à l'ombre...

J'ai eu seulement du 43°C en 2019, et beaucoup d'arbres ont fait une embolie ou sont juste en train de le montrer: le feuillage a démarré en Avril, puis l'arbre a séché. Les troncs morts s'accumulent.
En 2019, les embolies concernaient principalement les frênes, mais cette année ce sont les noisetiers qui y passent.

Des arbres avec probablement déjà d'autres pathologies.
Pour le frêne, la chalarose se généralise au nord de France. J'ai aussi plusieurs vieux arbres morts ces derniers temps, .
Justement un vieux noisetier avec une multitude de branches qui est mort entièrement cette année. Probablement aussi un champignon favorisé par les sécheresses à répétition et les sursauts de chaleur.

[ABC2019]

Y a pas besoin de RC pour que les végétaux chopent des maladies ou que les humains chopent des virus ... ça fait des milliards d'années que les organismes évoluent en s'adaptant aux changements ... ou pas, et ça ne va pas s'arrêter quoi qu'on fasse. Vous espérez vraiment vive dans un monde où plus aucun arbre ne meurt ?

Globalement quand meme et quoi qu'il en soit, la forêt française est en expansion.

[izentrop]

... ça fait des milliards d'années que les organismes évoluent en s'adaptant aux changements ...

Mais pas avec la rapidité actuelle, tous les climatologues le disent

Globalement quand meme et quoi qu'il en soit, la forêt française est en expansion.

Encore une affirmation qui sert d'alibi et qui va très vite être obsolète.

[Ahmed]

Parfois la sécheresse se surajoute à des pathologies existantes, c'est vrai, mais l'inverse est tout de même le cas le plus général: le dépérissement des arbres provoque l'apparition de parasites opportunistes. Ainsi en est-il de l'explosion des scolytes parmi les épicéas en souffrance: le déficit de sève (résine) permet aux insectes (qui sont, d'une part équipés des capteurs ad hoc et d'autre part qui se communiquent entre-eux les emplacements favorables!) de pondre. Ce mécanisme évolutif fait partie du recyclage de la matière organique au tout début de son processus...

Les chiffres sur l'expansion des forêts sont sujet à caution état donné l'attention excessive dont ils sont trop souvent l'objet (ABC en fournit une preuve éclatante): il faut faire attention, d'une part à ce qu'ils recouvre, d'autre part à la dynamique en jeu. En France, bien sûr, ce ne sont pas les plantations de palmiers à huile qui servent à abonder les statistiques et à cacher la forêt primaire auxquels ils se substituent après avoir été le motif de leur destruction, mais plutôt des "délaissés agricoles" repris par la végétation ligneuse, rapidement classés comme forêt... Il s'agit donc en réalité avant tout d'un changement des pratiques agricoles sous la pression des impératifs économiques et non d'une volonté de reconstitution active du manteau forestier (d'ailleurs tous les prétextes sont bons pour tailler dans le vif dès qu'une opportunité sonnante et trébuchante se manifeste, nonobstant les grands discours "écologiques").
Quoi qu'il en soit des chiffres, nous nous situons sur un point de bascule qui remet drastiquement en question les pratiques sylvicoles actuelles, inadaptées aux nouvelles donnes climatiques.

[ABC2019]

... ça fait des milliards d'années que les organismes évoluent en s'adaptant aux changements ...

Mais pas avec la rapidité actuelle, tous les climatologues le disent

certains le disent dans le discours grand public habituel, mais c'est démenti par leurs propres travaux ... il y a dejà eu des changements au moins aussi, voire plus rapides, dans un passé pas si lointain .

https://fr.wikipedia.org/wiki/Événement ... d-Oeschger

Dans l'hémisphère nord, les événements D-O prennent la forme d'un réchauffement rapide, l'ordre de grandeur typique étant quelques dizaines d'années, suivi d'un refroidissement graduel sur longue période. Ainsi, il y a 11 500 ans, la température annuelle moyenne des glaces du Groenland grimpe d'environ 8 °C en quarante ans, en trois étapes de cinq ans5. Le schéma le plus courant est une élévation de température de 5 °C en 30 à 40 ans.

Après certaines espèces ont pu en souffrir, mais ça m'étonnerait que ça ne soit jamais arrivé avant aussi. Il faut arrêter de penser qu'on est les seuls à "faire du mal" à la planète, d'autres évènements naturels l'ont fait encore bien plus, mais en fait la nature s'en fiche completement, elle a pas demandé à la vie d'arriver sur terre et n'aura aucun problème pour l'éradiquer le temps venu.

Globalement quand meme et quoi qu'il en soit, la forêt française est en expansion.

Encore une affirmation qui sert d'alibi et qui va très vite être obsolète.

Ca c'est toi qui l'affirmes, encore une fois quelles preuves as tu pour dire ça ?

[ABC2019]

Quoi qu'il en soit des chiffres, nous nous situons sur un point de bascule qui remet drastiquement en question les pratiques sylvicoles actuelles, inadaptées aux nouvelles donnes climatiques.

Bof, encore une phrase faisant partie du "folklore climatique" . Les pratiques sylvicoles sont très différentes d'un pays à l'autre, mais pas à cause du climat, à cause de considérations historiques et sociales différentes.

[Ahmed]

Encore une phrase à l'emporte-pièce tirée du chapeau!
Je parle ici des pratique sylvicoles françaises, qui sont d'ailleurs elles-mêmes diverses et qui résultent évidemment de considérations multi-factorielles dont celle du climat (comment n'en pas tenir compte lorsque l'on agit sur le vivant?).