L’article sur le crétacé donne une température basée sur les GES de +10° (+15 pour certain) ; pas rassurant avec le record d’incendies au Canada et ailleurs. Cette température outrepasse le scenario GIEC SSP5-8,5 (+5° pour 2100, p 14), c’est la même formule pour la relation température/CO2.
On sait que cette relation récente (50a) fonctionne mal pour le passé, mais on l’utilise pour le futur comme une vérité incontournable, pourtant :
<<Il semble même qu’il n’y a pas ‘géologiquement’ de lien entre teneur en CO2 et glaciation, la glaciation ordovicienne, très brève, avec une température terrestre ayant diminué de 3°C présentait une teneur en CO2 d’environ 4500 ppm.>> (450 ppm en 2020, 2000 ppm au crétacé)
https://www.science-climat-energie.be/climat-et-geologie/le-changement-climatique-la-regle-en-geologie/Dans le cas du crétacé on sait qu’il faisait chaud, est-ce qu’une autre source de chaleur a pu influencer fortement le climat de la Terre ? L’éclatement de la Pengée a provoqué un important volcanisme à cette époque qui a émis d’énorme quantité de CO2 et de lave brûlante. Même si les émissions volcaniques ont la réputation de refroidir le climat, est-ce que les dorsales naissantes, en faible profondeur, sur des milliers de kilomètres auraient pu chauffer exceptionnellement et durablement la mer puis l’atmosphère, par exemple ?
Une chaleur actuelle exceptionnelle ! (20mn). Malheur pour le résumé de la page 13, la surchauffe de l’hémisphère N a apparemment fait disparaître subitement la conférence ! Mais audio de la conférence Courtillaut sur demande.