Ahmed a écrit :La "solution" ne relève pas d'un système ou d'un sauveur/génie providentiel, mais d'abord dans la compréhension de la situation inédite que nous vivons.
Point 1: constat/diagnostique…toujours pas dépassé, ne faisant toujours pas consensus.
Ahmed a écrit :il est non seulement prêt à adopter un autre système
Je ne crois pas: peur de lâcher l’existant, sauf si fourni clé en main et rassurant et encore....
C’est d’ailleurs pour ça que ça ne bouge quasiment pas, la peur de l’inconnu.
Toujours est il que tu ne fais pas la démonstration qu’un mode vie style européen, avec quasiment le même niveau de confort mais avec des objets durables et réparables, de l’énergie abondante (nucléaire pas trop sale, a mon avis pas assez de ressources pour faire du tout renouvelable et intermittence), des vecteurs d’énergie pour les transports H2 ou électricité, une agriculture pérenne, serait impossible.
A l’inverse je ne prouve pas que se soit possible, mais je ne vois pas sur quel point ça bloquerait, alors je te laisse répondre quelque chose de tangible, si tu en as.
Ahmed a écrit : Il est urgent d'agir, beaucoup le disent, mais il est encore plus urgent de réfléchir
Ca fait un moment que « nous » y réfléchissons, je pose « mes » pistes voir ci dessus, quelles sont les tiennes ?J’ajouterai aux piste ci-dessus, une autre manière de gérer la monnaie moins aliénante et castratrice mais je ne sais pas comment*.
*Je suis un peu extrême, je basculerais volontiers dans la civilisation du don (plus aucune monnaie car au fond seules les ressources ont un interet) mais nous ne sommes pas murs pour ça , moi le premier.
Ca libérerait tous les gens qui gravitent autour de l’argent : banques, assurances etc.. pour un travail concret.
Ce qui libérerait du temps pour les travailleurs concrets existants, il n’y aurait pas non plus chômage, et finalement un temps de travail par personne sur les tache vitales assez faible, je m’emballe !
Civilisation du don, suppose une contribution volontaire, ce qui serait la porte ouvert à la tyrannie de la culpabilisation, pour celui qui ne veut rien faire, alors condamné a faire ce qui ne lui plait pas pour en pas être rejeté par la société dont il dépendrait et ce n’est plus du don…
Il faudrait peut être instaurer un temps obligatoire de contribution à la société pour les besoins vitaux et ensuite, temps libre pour créer ou glandouiller.