Au delà de la distribution qui est un facteur important, on revient au débat que l'on avait sur le post de l'agriculture Bio.elephant a écrit :C'est la bouteille à encre, là. On pourrait sans discontinuer s'étendre sur les qualités des Tempranillos espagnols, des vins bulgares ( Mavrud, Assenovgrad),hongrois) etc, etc....
Ceci dit il y a un réel problème éconologique: à qualité gustative équivalente, comment se fait-il qu'un cabernet rouge chilien arrive chez Aldi à 6,95 le cubi de 3 litres alors qu'il en faut 10,50 pour la même quantité de vin français, espagnol ou italien. Qui se sucre ? Qui exploite-t-on ?
( Pondération: Aldi n'a qu'un type de vin en cubis et il est mis en rayon par palettes entières )
Entre des exploitations agricoles chiliennes ou sud africaines énormes qui font les mélanges qui vont bien sans contrôle pour avoir le goût qui va bien à un moment donné et des producteurs qui doivent respecter des cahiers des charges drastiques (AOC, DCG...), il y aura toujours une différence dans le prix et la qualité.
Juste un exemple pour illustrer tes propos, il est rare voire impossible en France ou en Italie de trouver chez un producteur ou un caviste un cubi de "cabernet rouge" car il s'agit plus d'un cépage que d'une appellation.
Beaucoup d'appellations en France sont différentes bien qu'utilisant le même cépage. D'autres cépages sont quasi exclusivement utilisés pour produire un vin car sur d'autres terroirs ils ne donne rien de bons. C'est le cas par exemple du Melon blanc (ou melon de bourgogne) qui sert quasi exclusivement à produire le muscadet (c'est de chez moi ;-) ).