ABC2019 a écrit :j'ai pas dit le contraire, j'ai juste dit que la valeur affective que tu donnes à ce fait est subjective (pour la disparition réelle des espèces quand même je ne pense pas qu'il y en ait "légion" qui soient actés )
Tout ce qui relève de la valeur affective personnelle est subjectif par définition...lapalissade.
En gros ce que tu demande à ton interlocuteur...c'est d'être dans l'incapacité de dire quoi que ce soit sur une situation,car cela relèverait de la subjectivité,ce qui permet de maintenir une analyse concurrente,relevant de la subjectivité et du déni cette fois...
Taux d'extinction des espèces : comment le mesurer ?
Sur de grandes échelles de temps, les espèces apparaissent et disparaissent, les données paléontologiques indiquant pour chacune une durée d'existence comprise entre un et dix millions d'années. La moyenne serait donc de cinq millions d'années. Sur une période de cent ans, on s'attend ainsi à voir disparaître 1/50.000e des espèces (0,002 %). Si l'on considère qu'il existe entre 10 et 20 millions d'espèces, on devrait donc assister à l'extinction de 200 à 400 espèces par siècle. Reste à comparer avec les observations sur cent ans. Ce qui a été fait pour le XXe siècle.
Un rythme en accélération
« Les taux d'extinction varient énormément d'un groupe taxonomique à l'autre, explique Anne Teyssèdre. Il faut donc prendre soin de préciser l'ensemble d'organismes considéré. » L'estimation donne des valeurs très élevées. Pour les plantes, le taux d'extinction est 50 fois supérieur au taux moyen et ce rapport est de 260 pour l'ensemble des Vertébrés. Pour les seuls Mammifères, il est de 560...
« Ces rapports ne sont estimés que pour le XXe siècle, relativise Anne Teyssèdre. Il ne faut pas les extrapoler car on s'attend à ce que le rythme des extinctions s'accélère. Si on prenait la dernière décennie du XXe siècle, on trouverait des chiffres supérieurs à ceux de la première décennie. » Conclusion : les taux annoncés ici ou là dans les médias ne signifient rien si on ne précise pas à la fois le groupe taxonomique et la période concernés.
Par ailleurs, les extinctions prennent du temps et... sont définitives ! Pour mieux comprendre les grandes tendances actuelles de la dynamique des espèces et la transformation des communautés vivantes sous la pression de l'environnement, dont les activités humaines, les écologues réalisent depuis vingt ans des suivis temporels de populations et d'espèces communes. Ces études mettent en évidence les grandes tendances au déclin ou à l'expansion des espèces, selon leurs caractéristiques écologiques ou géographiques et permettent d'en analyser les causes afin de proposer des mesures de préservation.
https://www.futura-sciences.com/planete/actualites/developpement-durable-taux-extinction-especes-mesurer-25715/
"Le Génie consiste parfois à savoir quand s'arrêter" Charles De Gaulle.