oiseautempete a écrit :...La seule correction possible c'est la limitation globale de la natalité pour ramener à moyen terme la population mondiale à un niveau accepatble et compatible avec une vie moderne globale et "raisonnable" (pas le "modèle" américain!), et malheureusement ça passerait par une régulation autoritaire (voir chine), voir eugéniste (interdiction de reproduction pour les personnes atteintes de déficits génétiques sérieux), pour compenser la disparition de la sélection naturelle chez les humains...je peux d'autant plus l'évoquer que je l'applique à moi-même...
Le point sensible est touché, celui dont l'écologisme ne veut pas parler. La planète peut effectivement absorber les déchets des hommes sans qu'ils aient beaucoup à se contraindre, mais jusqu'à un certain de niveau de population seulement, qui semble aujourd'hui dépassé. Le problème se simplifie donc en :
- soit la population continue à croître, et c'est au prix de la réduction de la liberté et des aspirations individuelles, finalement c'est l'art de la mise en boîtes éventuellement écologiques des sardines
- soit la population se régule d'une façon ou d'une autre, et alors l'"empreinte" s'auto-régulera aussi sans qu'on ait besoin de culpabiliser les gens comme le font aujourd'hui les écologistes, comme si l'impact sur la planète n'était pas la conséquence indirect d'un souci de chacun, parfaitement légitime, d'améliorer son sort et celui de ses semblables (je peux développer si besoin).
On me dira : "ah mais non, ce n'est pas ça, c'est qu'une minorité seulement de la population sur terre accapare une majorité de ressources". C'est exact, mais n'est-ce pas la population qui vit la mieux ? Et n'est-ce pas le souhait de ceux dont l'"empreinte" est faible, d'en avoir une plus grande en bénéficiant des mêmes avantages que les premiers ? Vous en connaissez beaucoup, des gagnants au loto, qui ne voudraient pas troquer leur HLM pour une maison plus grande ? Le sens des flux migratoires nous indique bien là où il fait le meilleur vivre, c'est là où l'empreinte est la plus grande.
Offrir autant avec moins d'empreinte est la seule voie qui peut entraîner l'adhésion. Cette solution est technique et l'écologie peut y aider. Renoncer aux avantages de son mode de vie actuel, je ne suis pas contre, ce peut aussi être une solution, idéologique celle-là, encore faudrait-il nous en montrer un meilleur, de mode de vie, et si possible, par l'exemple, celui qu'on aurait envie de suivre. Là il n'y a pas pléthore.