Chauffage au bois: pourquoi et comment? Dossier

Le chauffage, l'isolation, la ventilation, les VMC, le refroidissement...bref le confort thermique. Isolation, bois énergie, pompe à chaleur mais aussi électricité, gaz ou mazout, VMC...Aide au choix et à la réalisation, solution de problèmes, optimisations, conseils et astuces...
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par bernardd » 12/01/10, 22:41

Merci pour ce dossier très intéressant !

Christophe a écrit :Le probleme c'est, comme je l'ai dis dans le dossier: en bois buches, aucun bois n'est exactement le même (humidité, essence, % écorce...) ni ne brûle exactement de la même manière (appareil, tirage, entretien...)...donc il est TRES difficile de faire des études pertinentes sur le sujet car elles ne seront pas vraiment applicable à tous (contrairement au mazout qui est quasi le même partout sur Terre!).


C'est bien l'avantage des granulés/pellets : leur degré d'humidité et leur densité étant homogènes, il y a beaucoup moins de variabilité sur leur pouvoir calorifique...
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par bernardd » 13/01/10, 00:17

Concernant les avantages et inconvénients :
https://www.econologie.com/se-chauffer-au-bois-pourquoi-articles-3905.html

Puis-je me permettre quelques remarques ?

"- Bilan CO2 nul ou presque."


C'est plutôt pessimiste, voire faux !

1- Le stockage de CO2 pendant la croissance et le stockage du bois constitue un retrait net de CO2 de l'atmosphère. Tant que l'on brule moins que la croissance annuelle de bois, le CO2 déstocké pendant la combustion sera restocké en moins d'1 an. En comptant le temps d'attente du bois coupé, il a même déjà eu le temps d'être réabsorbé avant sa combustion.

2- Le chauffage bois vient se substituer à un autre moyen de chauffage : s'il se substitue à un chauffage fossile, il évite alors la combustion d'énergie fossile en quantité équivalente, avec l'équivalent CO2 associé. S'il se substitue à un chauffage électrique il peut éviter 3 fois son énergie en chauffage nucléaire de l'atmosphère, le rejet en équivalent CO2 correspondant, et les déchets nucléaires associés, sans compter qu'il évite la construction de centrales supplémentaires en diminuant l'appel de puissance en hiver.

Note : j'ajouterai bien cette dernière conséquence au niveau national comme un avantage.

3- Soit le bois brulé est une valorisation de déchets : le bruler évite le rejet de méthane et autres gaz issu de la fermentation inéluctable de ces déchets, qui seraient autrement relargués dans l'atmosphère avec un effet plus grand que le CO2. Soit le bois brulé participe d'une augmentation de la culture forestière, ce qui augmente le stockage moyen de CO2.

4- L'épandage des cendres du bois augmente la productivité des terres et donc augmente le stockage de CO2, ce que ne font ni les combustibles fossiles ni le nucléaire.

En conclusion, mettre en place un chauffage bois RETIRE de l'atmosphère du CO2 sur tout le cycle de vie du chauffage.

Le cumul pendant toute la vie de la chaudière du CO2 directement issu de la combustion de bois n'est que la manifestation fugitive du CO2 réellement stocké par le bois ainsi mobilisé.

"Les prix ne sont pas régulés: ils varient d'une région à l'autre."


Mais plus aucun prix n'est régulé, non ? Je ne comprend pas cet argument.

A l'opposé, je vois plutôt qu'il n'y a aucun contrôle industriel sur les ressources de bois, qu'il y a une concurrence naturelle ouverte et libre, et même la possibilité d'utiliser les déchets verts dans un avenir proche.

Ceci a en outre la conséquence stratégique nationale d'atteindre à terme une indépendance énergétique réelle, tant par rapport aux pays fournisseurs de combustibles fossiles et nucléaires que par rapport à la fragilité militaire des réseaux électriques de transport et de distribution. L'indépendance énergétique est un élément clef de la défense passive d'une nation.

Merci encore, j'espère être utile.
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par Did67 » 13/01/10, 06:37

1) Oui, tu as raison, Christophe. L'intérêt du dossier sur internet, par rapport à un bouquin sur papier, c'est qu'on peut travailler par liens hypertexte et avoir des liens vers des documents à jour...

2) Si, il y a des documents sur la pollution liée à la combustiondu bois. Je suis intervenu ici (te ailleurs) plus d'une fois pour réagir contre l'idée simpliste que bruler du bois c'est "écolo" !

Pour les pellets, 'aji beaucoup de données.

Pour le bois, c'est effectivement beaucoup plus disparate, car comme le dit Christophe, cela varie dans des proportions considérables. Donc les "moyennes" ne veulent pas dire gardn chose.

Ce qu'il y a de sûr, c'est que c'est ebaucoup plus polluant que le gaz ou le mazout (hormis le CO²).

Donc je dis :"quasi-neutre en CO²" mais "beacuoup plus polluant que fuel ou gaz" pour le reste, ceci pouvant empirer quand le bois est humide et qu'on le brule à petit feu (réglage du tirage)...

Tout le reste c'est l'autruche !
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par bernardd » 14/01/10, 10:09

Bonjour,

Did67 a écrit :Pour le bois, c'est effectivement beaucoup plus disparate, car comme le dit Christophe, cela varie dans des proportions considérables. Donc les "moyennes" ne veulent pas dire gardn chose.

Ce qu'il y a de sûr, c'est que c'est ebaucoup plus polluant que le gaz ou le mazout (hormis le CO²).


C'est manifestement FAUX à la base :

En soi, le bois n'est pas plus polluant que le gaz ou le mazout, et il l'est même beaucoup moins en cycle de vie.

Ce qui pollue, c'est la mauvaise combustion : il faudrait parler non pas de la pollution du bois, mais bien de la pollution de la chaudière, selon le type de combustion.

En terme de vocabulaire, il faudrait aussi définir un vocabulaire plus précis, par exemple quand on lis bois, les pellets sont-ils compris ou exclus ?
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Re: Chauffage au bois: pourquoi et comment? Dossier




par bernardd » 14/01/10, 10:12

Bonjour,

lejustemilieu a écrit :Quand des amis me disent que bruler de l'huile végétale recyclée est polluant, je leur répond, bruler du bois pollue aussi!


Et ils ne vous répondent pas que c'est faux ? C'est le type de foyer/chaudière qui pollue, pas le bois, s'il est est bien brulé.
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par bernardd » 15/01/10, 10:12

Bruler le bois ne pollue pas,
c'est mal bruler le bois qui pollue...
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par Did67 » 15/01/10, 11:16

bernardd a écrit :
C'est manifestement FAUX à la base :

En soi, le bois n'est pas plus polluant que le gaz ou le mazout, et il l'est même beaucoup moins en cycle de vie.

Ce qui pollue, c'est la mauvaise combustion :



"Manifestement" ????

On peut être pour le bois. Je le suis. Au point d'avoir bazardé une chaudière fuel Viessmann qui marchait pour la templacer par une Okofen à pellets à condensation (pas nécessairement rentable, la condensation). Je me definirais même un peu comme "ultra" !

Néanmoins, soyons précis :

- la combustion du bois (de la biomasse) est neutre en CO² ; presque (car il faut un peu d'énergie fossile grise pour le couper, le traiter, le transporter ; pour les pellets, éventuellement pour sécher en plus - cela peut se faire avec la biomasse : choisir son fournisseur)

- il faut bien se situer dans un système stable ; bien sûr que le développement de la forêt va s'accompagner temporairement par un captage de CO² ; mais sur une forêt stable (en surface et en volume sur pied), ce stock est constant et le bois brulé libère le CO² capté au préalable... Le bois extrait est compnesé par la croissance.

[NB : c'est autre chose pour le bois d'oeuvre, où il y a effectivement captage de CO²]

- tu as en partie raison sur la valorisation des déchets ligneux ; je dis en partie car tout de même, sauf cas très particulier (marécages), la dégradation naturelle des bois se fait de façon aérobie et dégage du CO² ; donc le bruler ou le laisser se décomposer (en surface), c'est kif kif du point de vue bilan C.

- hormis le CO², la combustion du bois est plus polluante pour la majorité des autres émissions, tout simplement parce qu'il est plus difficile de bruler des molécules complexes solides que des molécules complexes liquies, qui le sont plus que le gaz (chimiquement assez pur)... Les températures de combustion sont plus basses...

Cela rejoint le fait que les voitures au GPL polluent moins que les essences qui polluent moins que les Diesels (sauf FAP, qui sont un traitement a posteriori des émissions de particules).

J'ai creusé la question. J'avais des docs. J'en ai perdu dans un "crash" de disque dur (sans sauvegarde ; c'est malin !). Mais je suis formel !

C'est manifeste pour les particules, les composés organiques volatils, les composés benzéniques, qui sont, en zone d'habitat dense, un problème de santé publique négligé (tout se focalise sur le CO² et le réchauffement climatique).

J'habite au-dessus d'un village de 3 500 habitants. Je peux te garantir que quand je descends le matin, en hiver, je suis pris à la gorge par une odeur de fumée ! Donc, c'est un problème de santé publique, cette pollution.

- cela dans le cas idéal (chaudières à pellets à pilotage électronique) ; cela empire très vite en cas de mauvaise combustion (régulation par "étouffement", absence de post-combustion, buches humides...). Là, pas besoin de "preuves". Les feux de cheminée sont le témoignage des dépôts ! Et ce qui ne se dépose pas se trouve dans l'atmosphère. On est d'accord.

Si tu as des éléments contraires autres que tes convictions, cela m'intéresse pour compléter / reconstruire ma base de données.

Je pense personnellement être d'autant plus convaincant que j'essaye d'être objectif dans les arguments. Quand on me présente un système "idéal" (que des avantages, aucun inconvénient), je suis, personnellement toujours, les deux pieds sur le frein. "Trop beau pour être vrai !". J'ai la faiblesse de penser que beaucoup de gens sont comme ça.
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par bernardd » 15/01/10, 12:40

Bonjour,

Effectivement, la phrase à laquelle je réagissais était :
Did67 a écrit :Pour le bois, c'est effectivement beaucoup plus disparate, car comme le dit Christophe, cela varie dans des proportions considérables. Donc les "moyennes" ne veulent pas dire gardn chose.

Ce qu'il y a de sûr, c'est que c'est ebaucoup plus polluant que le gaz ou le mazout (hormis le CO²).


Émettre une affirmation aussi générale que le bois, c'est "baucoup plus polluant que le gaz ou le mazout (hormis le CO²)", c'est préter le flanc à la critique, puisque qu'il suffit d'un contre-exemple pour montrer son invalidité.

En l'occurrence, tu prend n'importe quelle chaudière fuel de plus de 10ans, elle pollue plus qu'un poêle à granulés moderne à 92% de rendement.

Donc oui "manifestement" cette affirmation est fausse.

De manière plus générale, le souffre du mazout et du gaz n'est jamais présent dans le bois. S'il est moins présent dans le gaz livré au public, c'est qu'il a été enlevé, et l'énergie perdue à cette occasion doit être comptée. Et pour le mazout, ils en ont aussi enlevé la plus grande partie...

Tu peux aussi regarder :
http://www.itebe.org/portail/affiche.asp?num=258&arbo=1
http://tilloylezmarchiennes.free.fr/par ... u_bois.htm

Enfin, tu as dû oublié de lire mon explication : je disais qu'il fallait parler de la pollution de chaque type de chaudière, en fonction de la part de bois qu'elle n'arrive pas à bruler, plutôt que du bois en général, surtout si tu ne distingues pas granulés (densité maitrisée et très faible humidité) et autres formes.

Did67 a écrit :Néanmoins, soyons précis :

- la combustion du bois (de la biomasse) est neutre en CO² ; presque (car il faut un peu d'énergie fossile grise pour le couper, le traiter, le transporter ; pour les pellets, éventuellement pour sécher en plus - cela peut se faire avec la biomasse : choisir son fournisseur)


Prend alors en compte l'énergie grise du mazout et du gaz, ne serait-ce que le transport... dois-je t'évoquer la pollution sans équivalent des bateaux de transports ? En supplément, les industries pétrolières en France seulement consomment par exemple 4TWH d'électricité ...

Il faut aussi prendre en compte, comme indiqué dans un post précédent, que le chauffage bois se substitue de manière durable à un consommation de combustible fossile ou nucléaire et constitue un gain net en CO2 et en énergie grise.

Et augmenter la part de chauffage biomasse fera diminuer le besoin d'investir dans de nouvelles centrales électriques, ce qui est un effet macroscopique et politique énorme.

Did67 a écrit :- il faut bien se situer dans un système stable ; bien sûr que le développement de la forêt va s'accompagner temporairement par un captage de CO² ; mais sur une forêt stable (en surface et en volume sur pied), ce stock est constant et le bois brulé libère le CO² capté au préalable... Le bois extrait est compnesé par la croissance.


Examine bien le processus, c'est le déstockage par la combustion qui est temporaire : tant que la surface de bois est constante ou en augmentation, le CO2 issu de combustion est déjà repris et compensé par la croissance naturelle, surtout si le cycle de coupe/traitement/stockage/livraison/combustion prend plus de 1 an.

En outre, comme indiqué plus haut, l'épandage des cendres permet de favoriser la croissance, ce que ne permettent pas les autres énergies fossiles.

Did67 a écrit :- tu as en partie raison sur la valorisation des déchets ligneux ; je dis en partie car tout de même, sauf cas très particulier (marécages), la dégradation naturelle des bois se fait de façon aérobie et dégage du CO² ; donc le bruler ou le laisser se décomposer (en surface), c'est kif kif du point de vue bilan C.


Ceci montre bien qu'il vaut mieux récupérer la chaleur plutôt que de bruler des combustibles fossiles à la place.

Mais ton affirmation sur la dégradation aérobie est fausse : à la déchetterie à coté de chez moi, c'est 17000t par an de déchets verts qui sont centralisés et compostés, en produisant force méthane et ammoniac non récupérés.

Or méthane et ammoniac sont nettement plus actifs que le CO2 pour l'effet de serre, donc bruler cette biomasse serait un gain net en gaz à effet de serre.

En outre, c'est quasiment 500kg par foyer, et je pense que moins de 50% des déchets verts sont ainsi récupérés. Avec une unité de granulation bois, la zone pourrait quasiment être autonome en énergie, avec un peu de thermique solaire en complément...

Did67 a écrit :- hormis le CO², la combustion du bois est plus polluante pour la majorité des autres émissions, tout simplement parce qu'il est plus difficile de bruler des molécules complexes solides que des molécules complexes liquies, qui le sont plus que le gaz (chimiquement assez pur)... Les températures de combustion sont plus basses...


Là encore, tu généralises sur le bois au lieu de parler des chaudières. Une chaudière moderne avec double combustion, et encore plus avec régulation précise de la quantité de combustible comme pour les granulés, fera mieux que n'importe quelle chaudière fuel sur les dérivés carbonés et azotés, sans même te rappeler le souffre...

Et si on travaille bien le filtrage de l'azote pour augmenter la proportion d'oxygène, en filtrant en plus les fumées avec condensation, on peut avoir nettement mieux sur les NOx et sur le rendement thermique.

Did67 a écrit :- cela dans le cas idéal (chaudières à pellets à pilotage électronique) ; cela empire très vite en cas de mauvaise combustion (régulation par "étouffement", absence de post-combustion, buches humides...). Là, pas besoin de "preuves". Les feux de cheminée sont le témoignage des dépôts ! Et ce qui ne se dépose pas se trouve dans l'atmosphère. On est d'accord.


Tu confirmes qu'il faut parler de la pollution des chaudières et de la non combustion, plutôt que généraliser au bois.

Did67 a écrit :Je pense personnellement être d'autant plus convaincant que j'essaye d'être objectif dans les arguments. Quand on me présente un système "idéal" (que des avantages, aucun inconvénient), je suis, personnellement toujours, les deux pieds sur le frein. "Trop beau pour être vrai !". J'ai la faiblesse de penser que beaucoup de gens sont comme ça.


Justement, alors, pourquoi affirmer que le mazout et le gaz sont idéaux et meilleurs que le bois ? C'est justement parce que j'ai pensé "Trop beau pour être vrai !" et que j'ai buché le sujet que j'arrive à la conclusion que c'est faux.
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par Did67 » 15/01/10, 13:04

Je ne vais pas reprendre point par point... Je crois qu'on ne sera pas d'accord.

Juste un ou deux éléments :

- évidemment, il faut comparer à "technologie équivalente" (donc des chauidères d'aujourd'hui, et non une chauidère à pellets Okofen avec une chauidère à mazout de 1975 - là, évidemment la chaudière à pellets va "aplatir" la chauidère à mazout)

- le tout avec des carburants d'aujourd'hui ; il reste des différences dans les teneurs de S, mais elles ont été réduites ; le S reste en défaveur du mazout, ce n'est pas pour autant que toutes les autres émissions du bois doivent être passées sous silence.

Et après, on peut délirer.

Ou ai-je écrit que mazout et gaz sont idéaux ??? Penses-tu qu'il y a un seul lecteur de ce fil qui va penser que je suis débile, inconséquent, stupide au point d'avoir mis 17 000 € dans une chaudière à pellets si je pensais que ce n'était pas le meilleur compromis actuellement accessible ???? Je l'aurais fait juste pour t'embêter peut-être ???

J'ai donc opté pour le bois (les pellets exactement, la forme la plus automatisée - j'ai un certain âge et suis cardiaque ; et aussi la plus propre ; les chaudières pellets passent les normes les plus sévères dans les pays les plus pointilleux). Après deux années de recherche sur le net (notamment germanophone - j'ai cette chance d'être bilingue et les pays germaniques sont bien plus avancés)

Mais je persiste, et on ne sera pas d'accord mais les lecteurs trancheront : il n'en reste pas moins que le chauffage au bois est polluant, que sur certaines émissions il l'est plus que le gaz (et dans une moindre mesure que le mazout). Qu'il l'est en particulier quand on utilise des appareils pas performants (feus ouverts, inserts, poêles simplistes...), du bois pas sec sec et qu'on conduit mal son feu.
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par bernardd » 15/01/10, 13:47

Did67 a écrit :Je ne vais pas reprendre point par point...


Il suffit de voir le contre exemple pour démontrer l'invalidité de l'affirmation, pas besoin de tout lire... :-)

Did67 a écrit :- évidemment, il faut comparer à "technologie équivalente" (donc des chauidères d'aujourd'hui, et non une chauidère à pellets Okofen avec une chauidère à mazout de 1975 - là, évidemment la chaudière à pellets va "aplatir" la chauidère à mazout)


Donc il faut bien parler de chaudières, pas du bois en général, pour les émission non co2 qui proviennent de la non combustion complète.

Did67 a écrit :- le tout avec des carburants d'aujourd'hui ; il reste des différences dans les teneurs de S, mais elles ont été réduites ; le S reste en défaveur du mazout,


Mais le pétrole d'aujourd'hui ayant toujours autant de souffre qu'avant, c'est bien un traitement particulier qui enlève ce souffre, et encore pas totalement : il faut bien prendre en compte cette énergie grise pour la comparaison ? Et où est parti ce souffre extrait ? Il pollue quelque part ?

Did67 a écrit : ce n'est pas pour autant que toutes les autres émissions du bois doivent être passées sous silence.


Mais de quelles émissions parles-tu que le gaz ou le mazout n'ont pas ?

Ces 2 références ne montrent pas d'émissions spécifiques au bois :
http://www.itebe.org/portail/affiche.asp?num=258&arbo=1
http://tilloylezmarchiennes.free.fr/parlons_pratique/chauffage_au_bois.htm

Je ne demande qu'à apprendre...

Did67 a écrit : Et après, on peut délirer.


Attaque personnelle gratuite, souvent en corrélation avec un manque d'arguments factuels.

Did67 a écrit : Ou ai-je écrit que mazout et gaz sont idéaux ???


Où avais-je écrit que le bois est idéal ? C'est toi qui l'avais déduit parce que je contredisais ton affirmation.

Remarque bien que je n'ai pas dit que le bois polluait moins, puisque j'insiste pour comparer chaudières plutôt que matière en général...

Did67 a écrit : Penses-tu qu'il y a un seul lecteur de ce fil qui va penser que je suis débile, inconséquent, stupide au point d'avoir mis 17 000 € dans une chaudière à pellets si je pensais que ce n'était pas le meilleur compromis actuellement accessible ???? Je l'aurais fait juste pour t'embêter peut-être ???


Je ne connais pas ton histoire, et je ne fais pas de supposition.

Did67 a écrit : Mais je persiste, et on ne sera pas d'accord mais les lecteurs trancheront : il n'en reste pas moins que le chauffage au bois est polluant,


Tu as le droit de faire des affirmation fausses et sans preuves :-)

Did67 a écrit : que sur certaines émissions il l'est plus que le gaz (et dans une moindre mesure que le mazout).


Lesquelles ? http://www.itebe.org/portail/affiche.asp?num=258&arbo=1 dit le contraire même pour le gaz.

Did67 a écrit : Qu'il l'est en particulier quand on utilise des appareils pas performants (feus ouverts, inserts, poêles simplistes...), du bois pas sec sec et qu'on conduit mal son feu.


Là on est d'accord, puisque l'on compare alors le type de chaudière et de combustion.
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