Chauffage bois et pollution
A défaut de calcul, je vais te donner une "réponse logique".
Soit un feu bien démarré.
Tu coupes des arbres en pleine sève, tu mets les branches sur ce feu, ça fume énormément, mais le feu se développe. Donc le bilan thermique est encore positif : l'énergie dégagée par la combustion de la matière sèche est plus importante que celle nécessitée par l'évaporation de l'eau contenue dans le bois vert...
A part ça, cette expérience est une catastrophe environnementale !
Maintenant, on pourrait faire le calcul. Faudrait rechercher quelques donnes, chaleur massique d'évaporation de l'eau ; pouvoir calorifique du bois sec... Et retrouver la calculette... La flemme aujourd'hui... Pas envie d'être scientifique. L'empirisme a du bien...
Soit un feu bien démarré.
Tu coupes des arbres en pleine sève, tu mets les branches sur ce feu, ça fume énormément, mais le feu se développe. Donc le bilan thermique est encore positif : l'énergie dégagée par la combustion de la matière sèche est plus importante que celle nécessitée par l'évaporation de l'eau contenue dans le bois vert...
A part ça, cette expérience est une catastrophe environnementale !
Maintenant, on pourrait faire le calcul. Faudrait rechercher quelques donnes, chaleur massique d'évaporation de l'eau ; pouvoir calorifique du bois sec... Et retrouver la calculette... La flemme aujourd'hui... Pas envie d'être scientifique. L'empirisme a du bien...
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Bonjour ,
Pour ce qui est des pellets,je suis plutôt poêle de masse ,comme déjà dit que j' espères construire cette année.
Pour ce qui est des calculs ,oui pour ce qui est du différentiel entre la quantité de calorie dispo est celle nécessaire pour bruler.
En fait ce que je recherche plus est que je ne maitrise pas ,même en cherchant sur wiki entre autres.
C'est a partir de quel température ou événement il y a migration d'eau.
Car la j'ai fait le test avec la cheminée pas de soucis.
Par contre cette été j'ai fait une quarantaine de tours ,original ,mais il ne fait pas encore + de 100 degré dehors .
L'idée est de faire un séchoir solaire ,mais pour simuler la dimension de ce dernier ,j'ai besoin de comprendre ,pour pouvoir calculer le futur rendement.
a+claude
Pour ce qui est des pellets,je suis plutôt poêle de masse ,comme déjà dit que j' espères construire cette année.
Pour ce qui est des calculs ,oui pour ce qui est du différentiel entre la quantité de calorie dispo est celle nécessaire pour bruler.
En fait ce que je recherche plus est que je ne maitrise pas ,même en cherchant sur wiki entre autres.
C'est a partir de quel température ou événement il y a migration d'eau.
Car la j'ai fait le test avec la cheminée pas de soucis.
Par contre cette été j'ai fait une quarantaine de tours ,original ,mais il ne fait pas encore + de 100 degré dehors .
L'idée est de faire un séchoir solaire ,mais pour simuler la dimension de ce dernier ,j'ai besoin de comprendre ,pour pouvoir calculer le futur rendement.
a+claude
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- chatelot16
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si le seul inconvenient de l'eau dans le bois etait de gaspiller une certaine energie ca ne serait pas tres grave : ca serait meme recuperable avec une condensation
le plus grave est la production de composé chimique contenant beaucoup d'energie mais incapable de bruler dans le foyer : fumé toxique goudron bistre suie ...
la proportion d'eau n'est pas le seul chiffre a considerer : sa nature est importante : du vieux bois mouillé brule assez bien , du bois vert avec le meme taux d'humidité fait une mechante fumé qui perd beaucoup de combustible
experience de bruler un tas de petite branche verte : parfois ca ne chauffe meme plus assez pour entretenir le feu
la condensation de ce qu'il y a dans la fumé est compliqué et ne produit que de la cochonerie sans valeur
c'est pour cela que je prefere le gazogene : la condensation des impureté du gaz produit des carburant liquides ayant une valeur non negligable qui augmente la rentabilité de cette usine a gaz
le rafinage de ce carburant ne sera pas forcement fait par le proprietaire du gazogene : on pourait se contenter de receuillir du "pyroligneux brut" et le raffiner dans des atelier specialisé
le plus grave est la production de composé chimique contenant beaucoup d'energie mais incapable de bruler dans le foyer : fumé toxique goudron bistre suie ...
la proportion d'eau n'est pas le seul chiffre a considerer : sa nature est importante : du vieux bois mouillé brule assez bien , du bois vert avec le meme taux d'humidité fait une mechante fumé qui perd beaucoup de combustible
experience de bruler un tas de petite branche verte : parfois ca ne chauffe meme plus assez pour entretenir le feu
la condensation de ce qu'il y a dans la fumé est compliqué et ne produit que de la cochonerie sans valeur
c'est pour cela que je prefere le gazogene : la condensation des impureté du gaz produit des carburant liquides ayant une valeur non negligable qui augmente la rentabilité de cette usine a gaz
le rafinage de ce carburant ne sera pas forcement fait par le proprietaire du gazogene : on pourait se contenter de receuillir du "pyroligneux brut" et le raffiner dans des atelier specialisé
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clasou a écrit :D'où la question donc si je l'avais mis directement a bruler qu'elle aurait été le nombre de calorie nécessaire a l'évaporation de cette eau.
Désolé, pas vu ta question.
G....E est ton ami :
Pour l'énergie de vaporisation :
http://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89nerg ... porisation
Pour la montée en température du liquide :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Capacit%C3 ... e_massique
Et pour ce dernier c'est plus facile à compter en calories :-)
http://fr.wikipedia.org/wiki/Calorie_%28unit%C3%A9%29
Mais pour du séchage, l'important n'est pas la température... c'est l'humidité de l'air, et bien sûr la surface d'échange.
Dans les fermes, les greniers de séchages sont ouverts au froid, parce que l'air froid est plus sec.
Les machines à sécher le linge (dont je ne recommande pas l'utilisation, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit :-) les plus économiques contiennent une clim intégrée, qui refroidit l'air pour le sécher/condenser, puis le renvoie sur le linge, chauffé par l'autre coté de la clim.
Donc le mieux pour sécher le bois, c'est de le réduire en sciure (augmentation de la surface d'échange) puis de le ventiler avec de l'air sec... Il y a un silo ventilé à inventer :-)
Sinon j'avais bien vu que tu t'intéressais au "poêle de masse" : c'est tout à fait compatible avec le granulé, ce qui compte c'est la masse de matériaux qui stocke la chaleur. Dans un autre sujet, j'avais proposé de mettre des galets dans un ballon d'eau chaude :-)
Dernière édition par bernardd le 23/12/09, 13:58, édité 1 fois.
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A bientôt !
Merci Did67 pour tes réponses détaillées.
Je suis bien d'accord avec toi et avec Chatelot16 que le plus important est d'abord d'avoir une chaudière/un poèle avec une bonne combustion et au moins 80% d'efficacité, pour éviter trop de problèmes de suie.
Ensuite, si on a déjà une chaudière à condensation, le plus gros du travail est quasiment déjà fait. Mais je trouve encore plus dommage de ne pas utiliser les °c qui restent pour chauffer une double flux, vu que les risques de suie ont quasiment disparus.
Si on a une chaudière à haut rendement sans condensation, il est clair qu'il fait prévoir une ventilation pour compenser la perte de charge de l'échangeur. Et reste à inventer un échangeur qui se nettoie facilement... qui se déplie, nettoyage à l'eau sous pression ? filtres papiers, que l'on... rebrule ensuite ?
Pour les condensats, les double-flux résolvent déjà le problème, donc rien de nouveau. Peut-être plus d'acidité ? Il faudrait compenser avec les cendres qui sont basiques...
Je suis bien d'accord avec toi et avec Chatelot16 que le plus important est d'abord d'avoir une chaudière/un poèle avec une bonne combustion et au moins 80% d'efficacité, pour éviter trop de problèmes de suie.
Ensuite, si on a déjà une chaudière à condensation, le plus gros du travail est quasiment déjà fait. Mais je trouve encore plus dommage de ne pas utiliser les °c qui restent pour chauffer une double flux, vu que les risques de suie ont quasiment disparus.
Si on a une chaudière à haut rendement sans condensation, il est clair qu'il fait prévoir une ventilation pour compenser la perte de charge de l'échangeur. Et reste à inventer un échangeur qui se nettoie facilement... qui se déplie, nettoyage à l'eau sous pression ? filtres papiers, que l'on... rebrule ensuite ?
Pour les condensats, les double-flux résolvent déjà le problème, donc rien de nouveau. Peut-être plus d'acidité ? Il faudrait compenser avec les cendres qui sont basiques...
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A bientôt !
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les cendre sont basique , la fumé est acide : on met la cendre dans la fumé et plus de corosiondans le condenseur
non c'est pas si simple : le CO2 est acide et la cendre ne suffit meme pas a le neutraliser : il n'y a jamais assez de cendre pour neutraliser aussi les autres acide plus fort
c'est aussi pour cela que je prefere le gazogene : si il y a de l'acide dans le gaz a epurer , il n'y a pas de CO2 : tres peu de chaux ou de cendre suffit a neutraliser l'acide
on poura y bruler des pneu : ca fera du souffre et de l'acide sulfurique facile a neutraliser dans le gaz , alors que c'est tres couteux a neutralyser dans la fumé
de meme pour l'acide chlorydrique si je brule des dechet contenant du pvc : mais helas je ne suis encore sur de rien pour la dioxine
tant que je ne brule que du bois , il y a beaucoup d'acide acetique : avec la chaux ca fait de l'acetate de chaux , qui peut ensuite etre chauffé a 200° pour faire de l'acetone : du carburant liquide en plus
non c'est pas si simple : le CO2 est acide et la cendre ne suffit meme pas a le neutraliser : il n'y a jamais assez de cendre pour neutraliser aussi les autres acide plus fort
c'est aussi pour cela que je prefere le gazogene : si il y a de l'acide dans le gaz a epurer , il n'y a pas de CO2 : tres peu de chaux ou de cendre suffit a neutraliser l'acide
on poura y bruler des pneu : ca fera du souffre et de l'acide sulfurique facile a neutraliser dans le gaz , alors que c'est tres couteux a neutralyser dans la fumé
de meme pour l'acide chlorydrique si je brule des dechet contenant du pvc : mais helas je ne suis encore sur de rien pour la dioxine
tant que je ne brule que du bois , il y a beaucoup d'acide acetique : avec la chaux ca fait de l'acetate de chaux , qui peut ensuite etre chauffé a 200° pour faire de l'acetone : du carburant liquide en plus
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Intéressant, et je ne savais pas pour l'acétone :-)
Pour l'acidité, je parlais de l'acidité du condensat : le co2 ne va pas s'y trouver normalement ? Mais si on met de la cendre dans le bac à condensat, tout devrait être neutralisé, prêt à rejoindre le jardin pour recyclage des minéraux :-)
Pour l'acidité, je parlais de l'acidité du condensat : le co2 ne va pas s'y trouver normalement ? Mais si on met de la cendre dans le bac à condensat, tout devrait être neutralisé, prêt à rejoindre le jardin pour recyclage des minéraux :-)
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bien sur neutralyser le condensat est facile : mais ca sert a quoi ? je peux evacuer le condensat meme acide : il touvera dans le sol du calcaire pour se neutralyser
neutralyser le gaz est utile pour eviter la corrosion et pouvoir se contenter de ferraille ordinaire : le tout en inox est trop cher pour moi : il faut donc neutraliser avant condensation , pas apres
neutralyser le gaz est utile pour eviter la corrosion et pouvoir se contenter de ferraille ordinaire : le tout en inox est trop cher pour moi : il faut donc neutraliser avant condensation , pas apres
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bernardd a écrit :
Mais pour du séchage, l'important n'est pas la température... c'est l'humidité de l'air, et bien sûr la surface d'échange.
Dans les fermes, les greniers de séchages sont ouverts au froid, parce que l'air froid est plus sec.
Les machines à sécher le linge (dont je ne recommande pas l'utilisation, ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dit :-) les plus économiques contiennent une clim intégrée, qui refroidit l'air pour le sécher/condenser, puis le renvoie sur le linge, chauffé par l'autre coté de la clim.
Oui. Cela devient alors très compliqué.
Très exactement, c'est des questions de "tension de vapeur". Mais dans le bois, il y a aussi la porosité qui va jouer...
Je pense que dans les séchoirs industriels ils utilisent plutôt des "abaques" que des calculs...
Effectivement, l'air est réchauffé pour baisser la tension de vapeur (ou l'humidité relative), plus que popur "évaporer" l'eau... Même s'il faut aussi compenser la chaleur consommée par l'évaporation, bien sûr.
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