C'est par exemple le cas en Europe Centrale et de l'Est, où des régions entières sont condamnées, non seulement par les résidus radioactifs, mais surtout par la dévastation des sols, et en particulier des nappes phréatiques .
Ces facteurs n'est malheureusement pas souvent pris en compte de la même façon dans les calculs, je pense qu'il serait judicieux de les incorporer, mais de quelle façon
Pour info:
Wikipedia a écrit :
Impact environnemental d'une mine d'uranium
L'uranium est un élément faiblement radioactif, qui ne présente pas de danger pour l'environnement s'il reste dans son état naturel. Cependant, après le démantèlement d'une mine d'uranium, il reste plus de 80% des radioisotopes dans les collines de déblais. Le vent diffuse des particules radioactives dans toutes les directions. L'eau ruisselante est contaminée et s'infiltre dans les nappes phréatiques ou les ruisseaux.
Une mine d'uranium en exploitation produit de nombreux déchets :
* des rejets atmosphériques : le radon et les poussières radioactives. L'un des rejets les plus dangereux d'une mine d'uranium est le radon, un gaz rare invisible et inodore qui se propage depuis les installations de conditionnement et les collines de déblais ou les réservoirs de déchets liquides. Le radon entraîne un risque de cancer du poumon.
* des rejets liquides : l'eau d'exhaure créée par les forages et le ruissèlement à l'intérieur de la mine. L'eau peut être pompée et traitée avant rejet.
* des déchets solides : les boues et les précipités en provenance du traitement des effluents liquides.
* des stériles : les roches extraites qui ne contiennent que très peu d'uranium et qui, par conséquent ne sont pas traitées. La quantité des stériles de mines d'uranium atteint des centaines de millions de tonnes. Si les stériles ne sont pas bien couverts et situés, ils rejettent du radon et des poussières radioactives dans l'air et par infiltration d'eau de pluie des matières toxiques et radioactives passent dans les eaux souterraines et superficielles.
* des minerais pauvres : les minerais dont la teneur en uranium se situe entre 0,03 et 0,8 % environ. Ils ne sont pas toujours traités. Les stocks posent les mêmes problèmes que les stériles, aggravés par la teneur supérieure en uranium.
Ces déchets exposent l'environnement à la radioactivité de l'uranium, qui peut entraîner une contamination radioactive des humains, de la faune et de la flore. De plus, certains déchets ont non seulement un danger lié à la radioactivité mais aussi un risque lié à la toxicité des produits chimiques conventionnels tels que l'acide sulfurique et les métaux lourds, utilisés pour le traitement du minerai d'uranium. Enfin, il faut aussi considérer les nuisances de la mine dues à :
* la surface totale de terrain occupé par la mine, qui est plus élevée pour l'uranium que pour l'exploitation d'autres minerais.
* l'impact social pour les indigènes résidant sur le site d'exploitation (exemples aux USA, Canada, Afrique, Australie, Tibet (cf Sun Xiaodi)…).
La CRIIRAD a mené en décembre 2003 une inspection indépendante à Arlit (Niger) où se trouvent des mines d'uranium exploitées par l'industrie nucléaire française (Cogéma-Areva). De nombreuses irrégularités ont été pointées dans le rapport final, bien que l'inspection ait été perturbée par la confiscation du matériel et diverses obstructions de la part des autorités nigériennes et de la Cogéma. [10]
Selon l'Institut écologique d'Autriche[11], l'exploitation des mines d'uranium et les opérations de traitement du combustible usé sont les étapes du cycle du combustible nucléaire qui contribuent le plus aux doses radiatives dues à l'énergie nucléaire[12] (en tenant compte d'un fonctionnement normal et de « petits » incidents, c'est-à-dire en excluant les essais nucléaires et les accidents graves tels que la catastrophe de Tchernobyl).