Isolation à 1 euro: Elise Lucet démontre l'escrologie!

[Christophe]

Rénovation énergétique : pourquoi tant de fraudes ?

MaPrimRénov, la prime donnée par le gouvernement pour financer les travaux de rénovation énergétiques et thermiques, a été amputée en raison d'une augmentation des dérives frauduleuses. Mais pourquoi tant de fraudes ?

https://www.leprogres.fr/magazine-lifes ... de-fraudes

[phil12]

Rénovation énergétique : pourquoi tant de fraudes ?

MaPrimRénov, la prime donnée par le gouvernement pour financer les travaux de rénovation énergétiques et thermiques, a été amputée en raison d'une augmentation des dérives frauduleuses. Mais pourquoi tant de fraudes ?

1 / Parce que on ne veux pas payer d’impôts pour qu’il y ai plus de contrôleurs

2/ Parce que certains ont pour prétexte qu’ils ne veulent pas être flickés et ont ras le bol des règlementations
Alors qu’ils vont chanter à la cantonade qu’ils sont assez grands pour faire du bon boulot et pourtant en réalité ’il n’y a que leur marge qui les intéresse ( ex la RT 2012 à plus ce contrôle car la RT 2005 qui était obligatoire avec des mesures garde fous n’as pas été respectée par la grande majorité )

3/ Parce que certains sont incompétents et pas formés , en Allemagne il n’y a pas de décennale les gens sont au niveau et s’il y a un problème directement responsables , ce n’est pas l’assurance qui paye après des années de procès si la boîte n’as pas déposée le bilan en cours de procédure !

4/ Parce que c’est facile d’ouvrir une boîte, et quand les clients mécontents arrivent de la fermer et d’ouvrir sa petite soeur sous un autre nom ça rapporte gros !

5/ Parce que l’homme est un loup pour l’homme !

[Christophe]

+1

Tu fais de meilleures analyses que l’article que j’ai cité !!

On pourra ajouter ce qu’on dit depuis 15 ans sur ce forum : les primes profitent plus à la surfacturation qu’au client final...désolant mais vrai...le « coeur » de l’homme est fait comme ça...

[phil59]

Pour l'isolation, pour des parties simples, on pourrait simplement "donner" des rouleaux d'isolant à dérouler ...

Bon, la subvention ne donnerait pas de travail, mais reviendrait pas cher du tout.

Il y aurait aussi la revente de "rouleaux" détournés, mais bon, même si 30% ça serait rien, surtout que tu pourrais l'avoir pour presque rien grâce à des subventions .... et les 30% de détournement serait à moins de 10% ....

Dans un mode parfait, ça pourrait marcher. Dans certain pays ça marcherait pas trop mal. En France ....

[Christophe]

Les gens bavent toujours sur les primes et subventions alors que c'est un piège financier dans beaucoup de cas.

Un chantier d'isolation est un investissement...ce qui signifie qu'il est rentable parce qu'il se paye sur les futures factures de chauffage.

Je pense que l'Etat n'a pas à subventionner purement et simplement ce genre de travaux puisque par nature ils font gagner de l'argent.

Il suffirait que l'Etat transforme ses aides en prêt à taux zéro garantit par l’État et je suis persuadé qu'il y aurait moins de magouilles ! L'entrepreneur n'aurait rien à voir dans le montage financier. Trop facile de sur estimer sur le nombre de m² par l'entrepreneur...

Il suffirait que quelques organismes bancaires soient des partenaires de l'Etat ou que plus simplement que l'Etat crée une banque dédiée à cela...(je viens de remarquer que les banques internet privée fleurissent actuellement...je crois qu'il faut 5 M€ pour ouvrir un organisme bancaire en France)...ah non l'Etat n'a plus le droit de faire cela je crois !

[thibr]

c'est la nature humaine
bistrot/humour-t1191-13830.html

[sicetaitsimple]

Pas vraiment le sujet de "l'isolation à 1€", mais c'est le fil "isolation" qui me parait le plus vivant en 2020.

J'ai été très surpris par cet article publié sur la page FB de JM Jancovivi ainsi que sur "Le Monde"( mais sans accès pour les non-abonnés), sur les résultats de 10 ans de travaux massifs de rénovation énergétique dans le secteur de l'habitat en Allemagne (340 milliard d'€ selon l'article).

Le résultat serait quasiment nul...

En Allemagne, les rénovations énergétiques des bâtiments n’ont pas fait baisser la consommation

Article complet :
"Si la tendance se poursuit, les objectifs de l’Allemagne en matière de diminution de CO2 des habitations – moins 55 % d’ici à 2030 par rapport au niveau de 1990 – ont peu de chances d’être tenus.

Le logement compte pour un tiers des émissions de gaz à effet de serre totales de l’Allemagne, et 35 % de la consommation d’énergie.

Le constat est des plus déprimants : malgré les milliards investis dans la rénovation énergétique des bâtiments depuis une décennie en Allemagne, la consommation énergétique du logement est restée stable. Pis : non seulement la baisse des dépenses de chauffage ne compense pas le coût des travaux, mais les rénovations agissent souvent comme un facteur d’augmentation des loyers, souvent disproportionné. Conséquence : ce sont les foyers les plus pauvres qui payent le plus lourd tribut, sans réduction significative des émissions de CO2. La GdW, la plus grande fédération allemande de sociétés immobilières, qui représente 6 millions de logements et 13 millions d’habitants, plaide pour un changement de stratégie.

L’effet rebond

Dans un rapport publié début juillet, la GdW a relevé que plus de 340 milliards d’euros ont été investis au total dans la rénovation énergétique des bâtiments depuis 2010. Ces travaux, soutenus par la banque publique d’investissement KfW, comprennent le changement de fenêtres, de nouveaux systèmes de chauffage et l’isolement des façades. Pourtant, malgré les gigantesques investissements, la consommation énergétique, qui avait baissé de 31 % entre 1990 et 2010, est depuis cette date restée au même niveau.
En 2010, un foyer consommait en moyenne 131 kilowatt/heure thermique par mètre carré. En 2018, il en consomme… 130. Si la tendance se poursuit, les objectifs de l’Allemagne en matière de diminution de CO2 des habitations – moins 55 % d’ici à 2030 par rapport au niveau de 1990, moins 80 % à 95 % en 2050 – ont peu de chances d’être tenus. Le logement compte pour un tiers des émissions de gaz à effet de serre totales du pays et 35 % de la consommation d’énergie.

Comme expliquer une telle contre-performance ?

La GdW souligne plusieurs causes. La première est le fameux « effet rebond » : dans des logements mieux isolés, avec des prix des énergies fossiles en baisse depuis 2013, les occupants ne sont pas incités à bouder leur confort. Au lieu de chauffer à 20 °C, ils préfèrent pousser à 22 °C. S’ajoute à cela que certaines rénovations sont parfois inefficaces.« Nous devons abandonner les rénovations énergétiques et les isolations de plus en plus chères », Axel Gedaschko, président de la fédération immobilière GdW

C’est le cas de chauffages, qui, mal calibrés, consomment autant que les anciens. L’isolation des façades côté sud a aussi un effet contre productif s’il empêche le bâtiment de se réchauffer avec les rayons du soleil. Le président de la GdW, Axel Gedaschko, recommande donc de changer de critère pour définir l’habitat vertueux : il faut cesser de regarder la consommation d’énergie théorique d’un bâtiment, mais mesurer les émissions réelles de CO2, auquel il faut attribuer un prix. « Nous devons abandonner les rénovations énergétiques et les isolations de plus en plus chères, et opter pour une fabrication d’énergie décentralisée faible en carbone, avec des techniques numériques d’évitement des émissions », a déclaré M. Gedaschko.

L’opposition réclame aussi une réforme du dispositif. « Le fétiche de l’efficience pour la rénovation énergétique des bâtiments est un chemin de croix, ce sont des milliards d’euros pour la protection du climat qui disparaissent, sans effet, » brocarde Daniel Föst, du parti libéral FDP, dans le quotidien Handelsblatt, le 30 septembre. Le parti écologiste Alliance 90/Les Vertsrecommande, de son côté, un changement dans la répartition des coûts des rénovations. Le risque, si aucune réforme n’est faite, est que les catégories de la population les moins aisées, rejetées des villes avec l’augmentation des prix de l’immobilier, ne comprennent plus le sens des mesures de lutte contre le changement climatique."