aerialcastor a écrit :Avant de perdre ton temps je te conseille de lire ceci.
http://www.cstc.be/homepage/download.cfm?dtype=publ&doc=CSTC_Rapport_9.pdf&lang=fr
Qui va répondre à nombres de tes questions.
Notamment que les performances d'une lame d'air dépend beaucoup de l'émissivité des surfaces emprisonnent cette lame.
La manière dont est mesuré le lambda d'un matériaux...
Super doc, encore merci.
Je viens de finir la partie "thérorique" (1ere partie avant essais sur couches minces) dont voici un résumé :
- pour qu'un isolant mince "fonctionne" il faut obligatoirement une lame d'air non ventillée (idéalement 2), je pense que bon nombre de mécontents n'ont pas mis ces lames...mais attention ca veut pas dire qu'on arrive aux 200 mm équivalent de laine isolante pour autant ! Seulement on améliore largement les performances (quasi nulles sans cette ou ces lames!!)
- une lame d'air non ventillée est un espace "étanche" dont l'épaisseur est au moins 10 fois inférieur à chacune des autres dimensions
- lame d'air idéale verticale (le cas qui nous intéresse pour des mur) = 20 mm d'épaisseur (contredit le graphique ci dessus)
- dimension maxi d'une lame d'air = 30 cm
Bref idéalement il faudrait faire un lattage "carré" de 2 cm d'épaisseur et 30 cm. Au final le lattage (pas mal de temps) et le prix de l'isolant mince, même 1er prix risque de dépasser celui d'un isolant classique posé beaucoup plus rapidement !
J'ai pas pu m'empêcher de lire la conclusion dont voici l'essentiel :
Vu sa faible épaisseur, un PMR possède une résistance thermique intrinsèque peu élevée, les valeurs mesurées variant de 0,2 à 0,6 m².K/W selon le type de produit. Pour pouvoir bénéficier de l’effet réfléchissant des couches superficielles, le produit doit être placé en vis-à-vis d’une ou, mieux, de deux lames d’air non ventilées. Dans ces conditions, la valeur d’émissivité des faces externes du produit est un paramètre important, qui détermine la réduction du transfert de chaleur par rayonnement à travers la lame d’air. Les valeurs d’émissivité mesurées s’échelonnent de 0,05 à 0,20.
La résistance thermique totale mesurée de chaque produit associé à deux lames d’air non ventilées de 20 mm d’épaisseur varie de 1,0 à 1,7 m².K/W suivant le type de produit et le sens du flux thermique qui le traverse.