BaudouinLabrique a écrit :Gaston a écrit :Un
article commente une étude récente de l'ADEME.
Un extrait intéressant :
Le rendement de l’électrolyse – permettant via un courant électrique de décomposer la molécule d’eau en hydrogène et oxygène – est actuellement de l’ordre de 70%. La compression de ce gaz est également consommatrice d’énergie, et la recombinaison de la molécule d’eau dans la pile, pour fournir de l’électricité à nouveau, se fait avec un rendement de l’ordre de 45%. Le rendement global de la chaîne, de l’électricité primaire à l’électricité utile restituée, se situe ainsi dans une fourchette de 20 à 30% selon les applications, la pression de stockage considérée, les schémas logistiques…
Ces chiffres sont conformes à ce que j'avais indiqué (40% de rendement mai si on valorise la chaleur résiduelle, on réduit alors la perte à 5%)
Le problème, c'est que ces chiffres ne confirment absolument pas ce que tu disais, et pas plus les chiffres de l'entreprise commerciale...
Même avec les chiffres optimistes de L'Ademe, le rendement final est de 0,7x0,4x0,9= 0,25, soit à peu près la moitié de ce que tu nous dis; encore le chiffre de 0,7 pour l'électrolyse est-il très surfait, en industriel il est difficile de dépasser 0,5...
Cela n'a d'ailleurs rien d'étonnant: plus on multiplie les transformations d'énergie, plus le rendement en prend un coup. Quant à se servir de l'hydrogène comme intermédiaire, c'est vraiment chercher la difficulté: ce gaz est difficile à manier, a tendance à traverser tous les corps qu'il rencontre et a une capacité thermique volumique très faible, ce qui oblige à le comprimer fortement pour le stocker valablement.
La moindre batterie d'accumulateurs, même de technologie rustique, a des performances plus intéressantes...
Mais pourquoi doit-on s'ingénier à trouver des systèmes gaspillant les 3/4 d'une énergie chèrement acquise ?