Belle philosophie, que j'essaye d'appliquer également (je ne dirais donc pas le contraire...)
On peut aussi différer le sentiment de satisfaction de l'acte d'achat lui-même: je m'explique...
Il m'est fréquemment arrivé «d
'acheter lorsque j'en avais pas un besoin pressant...». Ou de faire l'exercice de me livrer à l'appaisement que procure «la
vraie satisfaction du besoin par l'acte d'achat» au moment ou «je consomme» et non au moment ou j'achête (je pense à de l'outillage, ou à un véhicule d'occasion à bas prix, que j'achête à l'avance en prévision ou celui que j'ai déjà, tombera au rebut, etc) Et ce juste pour ne pas passer à côté d'une belle opportunité, tout en veillant de façon pointue et scrupuleuse au rapport qualité/prix, et aux amortissements bien sûr. Et je dois dire que jusqu'à présent, ça a extrêmement bien réussi. Une façon pour moi de prendre le système à contre-pied. Ainsi j'ai eu payé des biens de dix à cent fois moins cher que leur valeur réelle sur le marché: en comparaison de «
lorsqu'il faut acheter parce qu'on en a un besoin impérieux» et donc qu'on n'a plus le choix.
Mais je reconnais qu'il faut avoir du nez.
Le modo a écrit :La consommation et l'acte d'achat sont liés au sentiment de satisfaction qu'ils procurent au consommateur... seulement ce sentiment de satisfaction (lié aux besoin primaire de Masslow, le marketing l'a bien compris) semble de plus en plus ponctuel et éphémère...
A. Maslow a dit plusieurs chose par rapport à sa/cette théorie:— chaque individu est motivé par "
son besoin le plus bas instatisfait" => c'est ainsi que c'est lui qui fixe les limites qui varient d'un sujet à l'autre (c'est précisément pourquoi ce que dit Sherkanner est très correct).
— a ce titre, il ne serait pas faux de dire que ceux qui recherchent «une gratification» au travers de leurs actes d'achats, sont plus guidés par leur pulsions et leur égo (ce que Sen-No-Sen nous fait remarquer...) que ceux qui cherchent une gratification par une réflexion plus appropriées et conforme à "LEUR modèle de consommation". Car ce que dit Masslow est bien précis: tout ça est très individuel!
— il faut distinguer le «besoin» de la recherche d'une «fonction» et de la fixation de «priorités», bien que les trois puissent être liés à des degrès divers, on peut parfois différer dans le temps: l'expression de la combinaison de ces différents paramètres débouchant sur le «mode opératoire»... (comme on peut différer/différencier «
ce qui est important VS ce qui est urgent». Exemple: dans nos sociétés, la mobilité est «jugée très
importante», mais on peut différer le «‘besoin jugé
urgent’» dans le temps – de se déplacer – en le combinant avec d'autres tâches à faire dans le même secteur ou itinéraire ou en trouvant d'autres solutions pour remédier à l'urgence.)
— on en arrive au point crucial dans l'analyse de cette théorie de «
Pyramide des besoins»: c'est qu'elle est conditionnnée individuellement par «la volonté personnelle». D'ailleurs la preuve est que ça s'est traduit en marketing par la théorie opposée du «
Choix de style de vie», qui n'a plus qu'un lointain rapport d'avec la …«théorie des besoins primaires»... (puisqu'évoquée en tant que telle: à tort... sans qu'on puisse toutefois tout rejeter en bloc!)
Donc entièrement d'accord – là aussi – avec Sherkanner: sur la "simplicité volontaire"... (et qui reste une notion très individuelle, forcément... il le dit lui-même).
Maintenant, la comparaisonn avec Maslow s'arrête là. Parce que la complexité est extrême, et on peut y trouver ce qu'on y apporte. Raison pour laquelle, même si ça peut être inspirant sur le plan marketing, on ne peut pas en tirer des règles absolues, de peur de se tromper... Par ailleurs, il y a "deux besoins insatisfaits" qui doivent absolument l'être: ce sont les besoins de sécurtié et physiologiques (sous peine de mort...): donc il y a une confusion avec les «besoins primaires», puisque eux ne sont pas dépendants de la «volonté personnelle»... mais de la nécessité de survie.
On peut même surmonter l'attrait que suscite un «
besoin physiologique» (comme manger), en allant – par exemple – faire ses courses l'estomac plein!
Enfin, il ne faut pas confondre: Maslow a étudié «
la motivation» et a soigneusement laissé «
la satisfaction» des besoins aux individus: pas fou le bougre! (excepté la satisfactions des besoins physiologiques et de sécurité — sans lesquels aucun autre besoin n'aura de chance d'être satisfait) C'est bien là tout son génie d'avoir mis a disposition un outil qui permet de mieux jalonner nôtre mode de concevoir nos actes, sans entrer dans le terrain de la «contradiction».