Une fermentation lactique suffisamment acide peut les anéantir.Did67 a écrit :Je pas du principe, sans pouvoir le prouver scientifiquement, que les spores du mildiou (très voisins des levures), par exemple, "sont là". Inutile de bruler les MO. Je les recouvre néanmoins d'une bonne couche de foin, histoire d'éviter la projection des spores par la pluie. Par ailleurs, j'ai un toit par-dessus les tomates (qui sont donc toujours au même endroit, ce qui va, un jour ou l'autre - cela a peut-être commencé ! - mes poser des problèmes de nématodes !). Car bien entendu, le vivant a plus d'une flèche à son arc !!!
En ensilage pour le garantir, ils ajoutent de l'acide, des ferments lactiques pour arriver à PH 4 rapidement et parfois de nitrates quand le taux de glucide est insuffisant, et surtout éviter d'incorporer de la terre(valable pour le mildiou ??).
Il n'est pas question de mildiou mais on peut faire l'analogie : https://www6.inra.fr/productions-animal ... 1_5_03.pdf
En ce qui concerne l’ensilage, il est impératif d’incorporer le moins possible
de terre (à l’origine des spores) dans le fourrage lors de la récolte et du remplissage du silo. D’autre part il est nécessaire d’utiliser un conservateur efficace inhibant la multiplication des spores dans l’ensilage. Les conservateurs acides et (ou)
ceux contenant des nitrates ou des nitrites sont de ce point de vue les plus efficaces.
Dans les tout premiers jours de l’ensilage, le
nitrate (NO3) de la plante ou le nitrate ajouté
lors de la mise en silo est réduit en nitrite
(NO2) et en monoxyde d’azote (NO) qui empêchent toute croissance des clostridies (Spoelstra 1983) alors que les bactéries lactiques y
sont peu sensibles, d’autant que certaines
espèces peuvent le réduire. Cette réduction
s’arrête lorsque le pH descend, grâce à la fermentation lactique ou à l’addition d’acide, en
dessous du pH de stabilité. L’ensilage est
alors stable, ne contient pas d’acide butyrique
et, par là, contient peu de spores.
En revanche, si l’acidification est trop lente
(préfanage important ou teneur en MS élevée)
ou insuffisante (faible teneur en glucides
solubles) et si la teneur en nitrate est faible
(< 1 g NO3/kg MS) (Weissbach 1996), la totalité du NO3 va être très rapidement réduite
jusqu’au stade de NH3 ; les clostridies vont
alors germer, se multiplier et transformer
l’acide lactique déjà formé en acide butyrique.
L’ensilage est instable.