Légumes, mangez du chou ! Anti oxydant, anti cancer...
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Voici une généralité à comprendre!
Ainsi, les plantes n'ont que faire qu'on les «protège» (qu'on les traite ou non), ni ne sont à priori épuisées de quoi que ce soit, puisqu'étant plus «économes» que ça, leurs facultés de défense ne sont réellement engagées QUE lorsque qu'elles sont attaquées, elles n'ont donc pas de raison de réduire leurs forces de défense durant leur croissance, simplement parce qu'elles seraient «traitées», puisque tout simplement elles ne développent pas cette faculté-là durant la croissance (ou toute l'énergie est concentrée sur... la croissance!). La meilleure preuve étant la vulnérabilité des jeunes pousses!
Par contre, «pousser» les plantes, avec des engrais à outrance est très mauvais, mais l'avantage c'est qu'on peut facilement le détecter, car elles n'ont alors pas de goût, et ont une apparence trop «appétisantes pour être honnêtes»... Et les qualités organoleptiques vont en principe de pair avec le goût, qui vous renseigne! Il suffit de vous munir d'un couteau suisse quand vous allez faire vos achats! C'est dans la loi, vous avez l'autorisation de TOUT goûter! (Mais au marché de plein air, soyez poli et demandez quand même avant ^^). C'est comme ça que je procède...
Donc si elles sont préalablement protégée, il continuera à ....ne rien se passer! Tout simplement parce qu'elles ne le sauront pas! Pour elles:
— pas de nouvelle = bonne nouvelle!
Ainsi, les plantes n'ont que faire qu'on les «protège» (qu'on les traite ou non), ni ne sont à priori épuisées de quoi que ce soit, puisqu'étant plus «économes» que ça, leurs facultés de défense ne sont réellement engagées QUE lorsque qu'elles sont attaquées, elles n'ont donc pas de raison de réduire leurs forces de défense durant leur croissance, simplement parce qu'elles seraient «traitées», puisque tout simplement elles ne développent pas cette faculté-là durant la croissance (ou toute l'énergie est concentrée sur... la croissance!). La meilleure preuve étant la vulnérabilité des jeunes pousses!
Par contre, «pousser» les plantes, avec des engrais à outrance est très mauvais, mais l'avantage c'est qu'on peut facilement le détecter, car elles n'ont alors pas de goût, et ont une apparence trop «appétisantes pour être honnêtes»... Et les qualités organoleptiques vont en principe de pair avec le goût, qui vous renseigne! Il suffit de vous munir d'un couteau suisse quand vous allez faire vos achats! C'est dans la loi, vous avez l'autorisation de TOUT goûter! (Mais au marché de plein air, soyez poli et demandez quand même avant ^^). C'est comme ça que je procède...
Donc si elles sont préalablement protégée, il continuera à ....ne rien se passer! Tout simplement parce qu'elles ne le sauront pas! Pour elles:
— pas de nouvelle = bonne nouvelle!
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obamot bonjour
je suis d'accord avec ce qui tu as exprimé excepté ce point bien entendu
En effet, les bienfaits d'un produit ne sont pas seulement liés à sa composition intrinsèque (composés biochimiques) mais aussi au déséquilibre de ces composants et de leur effet sur l'organisme. Exercer une préférence c'est comme choisir entre se faire couper la main droite ou la main gauche, quel que soit le choix, il y aura un manque important quelque part.
Ensuite "si vous pouvez vous offrir du bio"! On retrouve ce supposé prix élevé des produits bio tellement médiatisé (mais par qui ?) et donc hors de portée de nombreuses bourses. Or c'est complètement faux. En effet (mais c'est le résultat du bourrage de crane de la pub sur le "c'est moins cher") seul le prix immédiat est pris en considération alors qu’il faut y intégrer toutes les dépenses dites de santé (en fait de maladies) en plus d’une nourriture falsifiée qui déclenche des pathologies couteuses pour la société et l’individu (quel prix seront disposés à donner ceux qui souffrent et qu’aucun médicament poison n’est à même de résoudre ? Les poisons s’accumulent pour leur plus grande partie dans l’organisme et généralement les graisses). Donc une consommation bio, plus riche et nourrissante que des produits chimiqués, revient moins cher que le non bio et cela se vérifie par l’expérience et le budget dépensé.
Par ailleurs être « écolo » et bouffer…la merde industrielle, ça me parait plutôt contradictoire !
je suis d'accord avec ce qui tu as exprimé excepté ce point bien entendu
Mébon, si vous pouvez vous offrir du "bio" (ou encore mieux, du Demeter) faites-le... Mais ça n'est pas une condition sine qua non.. Le premier pas, et c'est déjà bien, ce serait un bol alimentaire — choisi avec plaisir et de son propre chef — et constitué essentiellement de fruits et légumes.
En effet, les bienfaits d'un produit ne sont pas seulement liés à sa composition intrinsèque (composés biochimiques) mais aussi au déséquilibre de ces composants et de leur effet sur l'organisme. Exercer une préférence c'est comme choisir entre se faire couper la main droite ou la main gauche, quel que soit le choix, il y aura un manque important quelque part.
Ensuite "si vous pouvez vous offrir du bio"! On retrouve ce supposé prix élevé des produits bio tellement médiatisé (mais par qui ?) et donc hors de portée de nombreuses bourses. Or c'est complètement faux. En effet (mais c'est le résultat du bourrage de crane de la pub sur le "c'est moins cher") seul le prix immédiat est pris en considération alors qu’il faut y intégrer toutes les dépenses dites de santé (en fait de maladies) en plus d’une nourriture falsifiée qui déclenche des pathologies couteuses pour la société et l’individu (quel prix seront disposés à donner ceux qui souffrent et qu’aucun médicament poison n’est à même de résoudre ? Les poisons s’accumulent pour leur plus grande partie dans l’organisme et généralement les graisses). Donc une consommation bio, plus riche et nourrissante que des produits chimiqués, revient moins cher que le non bio et cela se vérifie par l’expérience et le budget dépensé.
Par ailleurs être « écolo » et bouffer…la merde industrielle, ça me parait plutôt contradictoire !
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C'est toujours pareil, c'est une question de priorité à fixer en fonction de ses possibilités et aussi ...de son porte-monnaie!
Par contre, on peut supprimer les viennoiseries et remplacer par un meilleur approvisionnement de qualité en fruits & légumes (donc oui, si possible "bio").
Donc oui, on ne peut pas être en désaccord avec ça. L'adage: «Le bon marché coûte toujours cher» s'applique certainement à la nourriture...
Maintenant où trouver du bio abordable? Même dans les supermarchés bio il est souvent hors de prix! D'ailleurs ce qui est en vente est souvent rachitique, donc périmé... C'est à ni rien comprendre! C'est cher, donc le réflexe de la ménagère est "de ne pas acheter", et donc ça traîne désespérément sur les étals... C'est pourquoi il faudrait rendre le "bio" obligatoire comme qualité de base des produits... Ainsi on pourrait acheter des fruits et légumes "bio" en saison, les yeux fermés...
Reste le marché de plein air (mais là, qui vous garantit que c'est réellement "bio") Reste encore le hard-discount qui s'y met (y compris pour les œufs), mais "bio" dans ce cas? Qu'est-ce que ça veut dire? Et si on mange à la «caf» ou au resto du coin, on ne sait pas si la nourriture est «bio»...
Honnêtement, l'angoisse de pas manger «bio» est certainement pire en production de «mauvais produits» dans le corps (et généré par le stress, de l'organisme lui-même) que le peu de produit dispersé par l'agriculteur en saison (la réglementation s'étant durcit)
D'où le sens des trois derniers conseils donnés dans mon dernier post et qui relèvent du bon sens en matière de prévention.
Bio pas bio... faut pas que cette idée là nous stresse, nous obnubile c'est ça l'idée. Et si on en trouve, et qu'on peut se le permettre: allons-y
Par contre, on peut supprimer les viennoiseries et remplacer par un meilleur approvisionnement de qualité en fruits & légumes (donc oui, si possible "bio").
Donc oui, on ne peut pas être en désaccord avec ça. L'adage: «Le bon marché coûte toujours cher» s'applique certainement à la nourriture...
Maintenant où trouver du bio abordable? Même dans les supermarchés bio il est souvent hors de prix! D'ailleurs ce qui est en vente est souvent rachitique, donc périmé... C'est à ni rien comprendre! C'est cher, donc le réflexe de la ménagère est "de ne pas acheter", et donc ça traîne désespérément sur les étals... C'est pourquoi il faudrait rendre le "bio" obligatoire comme qualité de base des produits... Ainsi on pourrait acheter des fruits et légumes "bio" en saison, les yeux fermés...
Reste le marché de plein air (mais là, qui vous garantit que c'est réellement "bio") Reste encore le hard-discount qui s'y met (y compris pour les œufs), mais "bio" dans ce cas? Qu'est-ce que ça veut dire? Et si on mange à la «caf» ou au resto du coin, on ne sait pas si la nourriture est «bio»...
Honnêtement, l'angoisse de pas manger «bio» est certainement pire en production de «mauvais produits» dans le corps (et généré par le stress, de l'organisme lui-même) que le peu de produit dispersé par l'agriculteur en saison (la réglementation s'étant durcit)
D'où le sens des trois derniers conseils donnés dans mon dernier post et qui relèvent du bon sens en matière de prévention.
Bio pas bio... faut pas que cette idée là nous stresse, nous obnubile c'est ça l'idée. Et si on en trouve, et qu'on peut se le permettre: allons-y
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obamot a écrit :C'est toujours pareil, c'est une question de priorité à fixer en fonction de ses possibilités et aussi ...de son porte-monnaie!
Ce n’est pas une question de porte monnaie, à part quelques cas spécifiques de « pauvreté » où là il n’y a pas de choix…et encore !
J’ai maintes fois, chiffres en main, démontré que c’est avant tout une question de non volonté, pas de moyens.
Quand à la priorité il me semble que la vie est la plus importante de toutes.
Maintenant où trouver du bio abordable?
Presque partout actuellement !
Même dans les supermarchés bio il est souvent hors de prix! D'ailleurs ce qui est en vente est souvent rachitique, donc périmé... C'est à ni rien comprendre!
Parce que ce n’est pas dans les supermarchés qu’il faut chercher du bio. Ils ne cherchent qu’à récupérer un futur marché juteux et doivent commencer à se placer sur le secteur. Mais un vrai consommateur de bio ne se dirigera pas vers ces structures.
C'est cher, donc le réflexe de la ménagère est "de ne pas acheter", et donc ça traîne désespérément sur les étals...
Même chose, la ménagère va vers ses lieux habituels du « moins cher » en question et cela tranche vis-à-vis des autres produits, d’ailleurs la qualité de ces produits est « contestable » quand à l’origine de ceux-ci. Par ailleurs, en pleine saison, les produits bio sont quasiment au même prix que les autres.
Le bio doit être un choix, pas une obligation, sinon ce bio perd de sa raison d'être: prendre conscience!C'est pourquoi il faudrait rendre le "bio" obligatoire comme qualité de base des produits... Ainsi on pourrait acheter des fruits et légumes "bio" en saison, les yeux fermés...
Reste le marché de plein air (mais là, qui vous garantit que c'est réellement "bio")
Un marché de plein air peut être saturé de produits chimiques comme pour les grandes cultures. Si c’est bio, le maraicher doit obtenir une certification (en France en tout cas)
Reste encore le hard-discount qui s'y met (y compris pour les œufs), mais "bio" dans ce cas? Qu'est-ce que ça veut dire? Et si on mange à la «caf» ou au resto du coin, on ne sait pas si la nourriture est «bio»...
Même chose : ils recherchent une clientèle future sensibilisé par les médias, mais peu ou pas informée. On en a que pour son argent !
Je dirais même qu'ils peuvent jouer sur les deux tableaux:
a) prévoir un futur possible, on ne sait jamais!
b) rendre dissuasif l'achat de ce genre de produit par son prix, son manque de qualité visuelle et gustative et donc préserver les intérêts de la culture industrielle.
Honnêtement, l'angoisse de pas manger «bio» est certainement pire en production de «mauvais produits» dans le corps (et généré par le stress, de l'organisme lui-même) que le peu de produit dispersé par l'agriculteur en saison (la réglementation s'étant durcit)
En Suisse peut-être mais nous sommes en France. Ensuite pourquoi de l’angoisse ? Il s’agit de faire des choix au départ, de sélectionner ses lieux d’achats, les produits eux-mêmes, comme on peut sélectionner une lessive ou une automobile. Après on n'y pense même plus et si un produit n'est pas disponible comme en grande distribution et bien l'on s'en passe, tout simplement!
Bio pas bio... faut pas que cette idée là nous stresse, nous obnubile c'est ça l'idée. Et si on en trouve, et qu'on peut se le permettre: allons-y
Ce n’est pas comme cela qu’il faut le prendre, mais se dire: nourriture empoisonnée ou pas, ce qui lui donne une dimension très différente. Prends pour exemple le tabac dont les méfaits ont été cachés par les fabricants et peu ou pas connus par les distributeurs. Maintenant les paquets en indiquent clairement la toxicité. Ensuite il y aura ceux qui s’en moquent et ceux qui prennent conscience de ces méfaits et changent leurs choix de vie comme pour le bio.
J’ai regardé hier un documentaire sur les morts sur la route dont certains conducteurs (souvent les mêmes) sont la cause. Un juge oblige les contrevenants à visiter les hôpitaux et les victimes qui témoignent de leur propre inconscience ou de leur simple rôle de victime devenues paraplégiques ou handicapées de façon diverses. C’est extrêmement dissuasif ! De même pour l’alcool, le tabac ou la bouffe, voir en face la réalité est plus efficace que de se donner de bonnes raisons pour minimiser les méfaits de chacun. Ce sont ces images qui obnubilent les stagiaires et les poussent donc à la prudence. Lorsque TOUS les méfaits de la bouffe, de la culture à la consommation, seront bien connus, la demande de bio (par conviction et non par influence) augmentera, non pas seulement en quantité mais aussi et surtout en qualité. C’est la vie et la santé des générations qui nous suivent qui en dépendent.
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Après les choux et les tomates voici les fruits bons pour la santé (ils sont tous...) :
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janic a écrit :obamot a écrit :C'est toujours pareil, c'est une question de priorité à fixer en fonction de ses possibilités et aussi ...de son porte-monnaie!
Ce n’est pas une question de porte monnaie, à part quelques cas spécifiques de « pauvreté » où là il n’y a pas de choix…et encore !
J’ai maintes fois, chiffres en main, démontré que c’est avant tout une question de non volonté, pas de moyens.
Quand à la priorité il me semble que la vie est la plus importante de toutes.
Tu as certes raison, mais ça, c'est ce que TOI, tu penses, Janic (et hélas PAS les gens en général, puiqu'une personne sur deux s'estime pauvre ou en voie de le devenir... Les gens agissent donc en conséquence et économisent sur tout, même la nourriture. D'un autre côté, le coût de la vie n'a cessé d'augmenter, depuis l'introduction de l'Euro, l'augmentation des prix avait franchi un nouveau seuil psychologique, et les autorités ont tout laissé faire!)
https://www.econologie.com/forums/post247163.html#247163
janic a écrit :Quand à la priorité il me semble que la vie est la plus importante de toutes.
Preuve en est que les gens ne réagissent pas de façon aussi rationnelle que tu le conçoit. Sinon il n'y aurait pas ni fumeur, ni buveur, ni drogué...
janic a écrit :obamot a écrit :Maintenant où trouver du bio abordable?
Presque partout actuellement !
Quatre euro le concombre ou la salade, plus de six euros le kilo pour des pommes, jusqu'à dix euro pour d'autres gâteries, tu estimes ces prix "abordables" toi? On n'a pas le même fournisseur...
janic a écrit :obamot a écrit :Même dans les supermarchés bio il est souvent hors de prix! D'ailleurs ce qui est en vente est souvent rachitique, donc périmé... C'est à ni rien comprendre!
Parce que ce n’est pas dans les supermarchés qu’il faut chercher du bio. Ils ne cherchent qu’à récupérer un futur marché juteux et doivent commencer à se placer sur le secteur. Mais un vrai consommateur de bio ne se dirigera pas vers ces structures.
C'est bien ce que je dis. Donc ailleurs, sur les marchés de plein-air, tu n'as aucune preuve que ce qui t'es vendu pour "bio" est bio...
janic a écrit :obamot a écrit :C'est cher, donc le réflexe de la ménagère est "de ne pas acheter", et donc ça traîne désespérément sur les étals...
Même chose, la ménagère va vers ses lieux habituels du « moins cher » en question et cela tranche vis-à-vis des autres produits, d’ailleurs la qualité de ces produits est « contestable » quand à l’origine de ceux-ci. Par ailleurs, en pleine saison, les produits bio sont quasiment au même prix que les autres.
Bein alors, tu vois bien que ton raisonnement ne s'applique qu'à toi! Hélas, il faut bien donc proposer des "trucs" en fonction des habitudes réelles (réalistiques) des gens non? C'est ce que je m'efforce de faire!
janic a écrit :Le bio doit être un choix, pas une obligation, sinon ce bio perd de sa raison d'être: prendre conscience!obamot a écrit :C'est pourquoi il faudrait rendre le "bio" obligatoire comme qualité de base des produits... Ainsi on pourrait acheter des fruits et légumes "bio" en saison, les yeux fermés...
Voilà le paradigme chrétien de pénitence qui ressurgit avec les brebis égarées qu'il faut "convertir"!
Non, manger bio doit être un droit. Et tout ce qui n'est que supercherie, devrait être puni par des lois qui existent déjà, mais que les tribunaux n'appliquent pas....
janic a écrit :obamot a écrit :Reste le marché de plein air (mais là, qui vous garantit que c'est réellement "bio")
Un marché de plein air peut être saturé de produits chimiques comme pour les grandes cultures. Si c’est bio, le maraicher doit obtenir une certification (en France en tout cas)
Tu plaisantes ou bien! Contrôles quasi inexistants, déclaration volontaire, il n'est vérifié que les factures du paysan et éventuellement sa compta, c'est peu dire si il est facile de contourner le truc (pratiquement aucun échantillon n'est prélevé dans les terrain, il n'y a pas d'infrastructure ni de budget, ni de personnel pour ça)... Les amendes sont ridicules pour les contrevenants... Tu ne le savais pas?
janic a écrit :obamot a écrit :reste encore le hard-discount qui s'y met (y compris pour les œufs), mais "bio" dans ce cas? Qu'est-ce que ça veut dire? Et si on mange à la «caf» ou au resto du coin, on ne sait pas si la nourriture est «bio»...
Même chose : ils recherchent une clientèle future sensibilisé par les médias, mais peu ou pas informée. On en a que pour son argent !
Je dirais même qu'ils peuvent jouer sur les deux tableaux:
a) prévoir un futur possible, on ne sait jamais!
b) rendre dissuasif l'achat de ce genre de produit par son prix, son manque de qualité visuelle et gustative et donc préserver les intérêts de la culture industrielle.
Savais-tu que dans le marché bio, le hard-discount n'est pas du tout mal placé, car il a une crédibilité à défendre! Les test des organismes de consommateurs l'ont déjà prouvé... Pour le non-bio, ce n'est pas même eux qui sont mal placé dans le dépassement des doses! Normal, pour vendre à bas coûts ils achètent volontier des produits de saison... Quel paradoxe!
janic a écrit :obamot a écrit :Honnêtement, l'angoisse de pas manger «bio» est certainement pire en production de «mauvais produits» dans le corps (et généré par le stress, de l'organisme lui-même) que le peu de produit dispersé par l'agriculteur en saison (la réglementation s'étant durcit)
En Suisse peut-être mais nous sommes en France.
Je parle de la France puisque j'achête en France! Et la France achête à l'Espagne! Qui elle achête à la Côte d'Ivoire, etc...
janic a écrit :Ensuite pourquoi de l’angoisse ?
C'est ce qui ressort de tes préoccupations, non?
janic a écrit :Il s’agit de faire des choix au départ, de sélectionner ses lieux d’achats, les produits eux-mêmes, comme on peut sélectionner une lessive ou une automobile. Après on n'y pense même plus
Je vais pas dire le contraire alors que c'est ce que je dis depuis toujours.
Ton dernier point je ne commente pas, puisque j'ai déjà démontré le contraire: tu ne peux pas «changer les mentalités» en devenant l'archange du "bio" ou simplement avec des bonnes paroles ou que sais-je, chez certaines personnes pas très éclairées, tu produiras même une réaction contraire au but escompté. Tout comme le terme «bon pour la santé» dans les campagnes de prévention a fini par vouloir dire le contraire de ce qu'il voulait dire, à force de trop l'utiliser (et fut retirer de la littérature) tel que me le rappelait le Dr Jean-Charles Rielle, un spécialiste de ces questions d'approche cognitivo-comportementales relatives à la nourriture et aux addictions.
[Edit] bon t'avais édité... mais ça ne change rien à ce que j'ai dit.
Donc en gros, je suis d'accord avec tout ce que tu dis plus haut, mais pas dans l'application, qui selon les habitudes comportementales des gens, n'est pas réaliste...
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Obamot a écrit :Preuve en est que les gens ne réagissent pas de façon aussi rationnelle que tu le conçoit. Sinon il n'y aurait pas ni fumeur, ni buveur, ni drogué...
Ni knaki herta, ni fricadelle, ni chicken dips...etc etc...
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janic a écrit :Quand à la priorité il me semble que la vie est la plus importante de toutes.
Tu as certes raison, mais ça, c'est ce que TOI, tu penses, Janic (et hélas PAS les gens en général, puiqu'une personne sur deux s'estime pauvre ou en voie de le devenir... Les gens agissent donc en conséquence et économisent sur tout, même la nourriture. D'un autre côté, le coût de la vie n'a cessé d'augmenter, depuis l'introduction de l'Euro, l'augmentation des prix avait franchi un nouveau seuil psychologique, et les autorités ont tout laissé faire!)
J’en ai tenu compte, bien entendu ! Mais entre se nourrir sainement et avoir le dernier portable et son abonnement, la préférence va au dernier. Mais ce n’est pas par impossibilité du premier mais par choix du futile par rapport au nécessaire.
Quand à la priorité il me semble que la vie est la plus importante de toutes.
Preuve en est que les gens ne réagissent pas de façon aussi rationnelle que tu le conçoit. Sinon il n'y aurait pas ni fumeur, ni buveur, ni drogué...
Certes! mais nous sommes sur un site écolo, dont l’objectif est supposé différent, même si il y a des écolo fumeurs , buveurs, drogués, mais là encore lorsque l’on peut se payer des drogues c’est que les moyens sont disponibles puisque ta réflexion était sur le « pouvoir ».
janic a écrit:obamot a écrit:
Maintenant où trouver du bio abordable?
Presque partout actuellement !
Quatre euro le concombre ou la salade, plus de six euros le kilo pour des pommes, jusqu'à dix euro pour d'autres gâteries, tu estimes ces prix "abordables" toi? On n'a pas le même fournisseur...
Effectivement ! Nos derniers achats : 4.52 les 5 salades, le concombre 1.61, 1.51 la laitue, pommes 3.89 kg. En magasin, non une coopérative, qui existe depuis plus de 30 ans.
janic a écrit:obamot a écrit:
C'est cher, donc le réflexe de la ménagère est "de ne pas acheter", et donc ça traîne désespérément sur les étals...
Même chose, la ménagère va vers ses lieux habituels du « moins cher » en question et cela tranche vis-à-vis des autres produits, d’ailleurs la qualité de ces produits est « contestable » quand à l’origine de ceux-ci. Par ailleurs, en pleine saison, les produits bio sont quasiment au même prix que les autres.
Bein alors, tu vois bien que ton raisonnement ne s'applique qu'à toi! Hélas, il faut bien donc proposer des "trucs" en fonction des habitudes réelles (réalistiques) des gens non? C'est ce que je m'efforce de faire!
C’est parce que nous ne nous plaçons pas sur le même plan. L’AB remplaçant l’agriculture chimique ce n’est pas pour demain et ne concerne effectivement que peu de personnes « convaincues ». Pour le « grand public » il ne faut pas y compter avant quelques dizaines d’années, voire jamais.
janic a écrit:
Le bio doit être un choix, pas une obligation, sinon ce bio perd de sa raison d'être: prendre conscience!
Voilà le paradigme chrétien de pénitence qui ressurgit avec les brebis égarées qu'il faut "convertir"!
Catholique peut-être (je ne connais pas cette religion) mais chrétien surtout pas, c’est une invention de système religieux destiné à donner du poids à ses gourous. Par ailleurs, hors cela, je ne vois pas où se trouverait un paradigme pareil !
Non, manger bio doit être un droit. Et tout ce qui n'est que supercherie, devrait être puni par des lois qui existent déjà, mais que les tribunaux n'appliquent pas....
Le droit existe déjà puisque ces produits sont disponibles sur le marché, mais restent minoritaires pour de multiples raisons économiques, mais aussi et surtout philosophiques.
janic a écrit:
Un marché de plein air peut être saturé de produits chimiques comme pour les grandes cultures. Si c’est bio, le maraicher doit obtenir une certification (en France en tout cas)
Tu plaisantes ou bien! Contrôles quasi inexistants, déclaration volontaire, il n'est vérifié que les factures du paysan et éventuellement sa compta, c'est peu dire si il est facile de contourner le truc (pratiquement aucun échantillon n'est prélevé dans les terrain, il n'y a pas d'infrastructure ni de budget, ni de personnel pour ça)... Les amendes sont ridicules pour les contrevenants... Tu ne le savais pas?
Bien sur que je suis au courant, j’ai subi plusieurs controles de suite lorsque je vendais ces produits alors qu’aucun contrôle équivalent n’était effectué dans les autres circuits de distribution. Par ailleurs, on ne peut faire une généralité de quelques cas. Quand on connait l’AB, quelques échanges avec le maraicher permet de se rendre compte facilement s’il y a supercherie. Pas besoin d’analyses !
J’ai aussi vécu les campagnes de dénigrement des associations de consommateurs (surtout 50 millions) qui ne laissaient pas le droit de réponse ou encore les services des fraudes tenant un discours semblable au tien et qui malgré plusieurs prélèvements surprise n’ont jamais rien trouvé, ni dans les produits, ni la compta. Des gens malhonnètes il en existe partout, mais de là à en faire une généralité, il y a loin de la supposition à la réalité.
J’en doute fortement sauf à rentrer de nouveau dans le cycle infernal de l’agriculture actuelle qui étrangle le paysan ou en se fournissant dans les pays étrangers où la législation est moins exigeante que chez nous (déjà qu’elle a bien baissé depuis son officialisation par rapport aux exigences des pionniers de l’AB)janic a écrit:
Même chose : ils recherchent une clientèle future sensibilisé par les médias, mais peu ou pas informée. On en a que pour son argent !
Je dirais même qu'ils peuvent jouer sur les deux tableaux:
a) prévoir un futur possible, on ne sait jamais!
b) rendre dissuasif l'achat de ce genre de produit par son prix, son manque de qualité visuelle et gustative et donc préserver les intérêts de la culture industrielle.
Savais-tu que dans le marché bio, le hard-discount n'est pas du tout mal placé, car il a une crédibilité à défendre! Les test des organismes de consommateurs l'ont déjà prouvé...
janic a écrit:
En Suisse peut-être mais nous sommes en France.
Je parle de la France puisque j'achête en France! Et la France achête à l'Espagne! Qui elle achête à la Côte d'Ivoire, etc...
S’il s’agit de produits exotiques non cultivables en France ça peut se produire, mais la plus grande partie de l’AB est de production locale ou pour le moins du territoire français.
janic a écrit:
Ensuite pourquoi de l’angoisse ?
C'est ce qui ressort de tes préoccupations, non?
Bizarre cette conception dont tu sembles te justifier. Ca fait partie de mes « préoccupations » au même titre que tout ce qui touche à ma vie en général comme à celle de mes proches, sinon c’est de l’indifférence. Tous les sujets présents sur ce site font aussi partie des préoccupations de ceux qui s’y expriment, sinon chacun se tait et reste indifférent à ce qui se passe dans le monde éloigné ou proche.
Ton dernier point je ne commente pas, puisque j'ai déjà démontré le contraire: tu ne peux pas «changer les mentalités» en devenant l'archange du "bio" ou simplement avec des bonnes paroles ou que sais-je, chez certaines personnes pas très éclairées, tu produiras même une réaction contraire au but escompté.
Sauf que je ne cherche pas à changer les mentalités. Examiner un sujet, quel qu’il soit, sert avant tout à informer, donner un avis, faire partager une expérience, au delà cela n’est plus notre affaire. Donc pas question de jouer les archanges (dont j’ignore la fonction d’ailleurs) façon religions.
De la même façon, je ne cherche pas plus à éclairer qui que ce soit sauf lorsqu’il y a une volonté de savoir exprimée clairement et je suppose que tu en fais autant, si, comme tu l’as exprimé je crois, tu faisais des conférences, j’en ai fait aussi et tous les auditeurs y venaient par curiosité de savoir, pas forcément pour être convaincu.
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janic a écrit :Obamot a écrit :janic a écrit :Quand à la priorité il me semble que la vie est la plus importante de toutes.
Tu as certes raison, mais ça, c'est ce que TOI, tu penses, Janic (et hélas PAS les gens en général, puiqu'une personne sur deux s'estime pauvre ou en voie de le devenir... Les gens agissent donc en conséquence et économisent sur tout, même la nourriture. D'un autre côté, le coût de la vie n'a cessé d'augmenter, depuis l'introduction de l'Euro, l'augmentation des prix avait franchi un nouveau seuil psychologique, et les autorités ont tout laissé faire!)
J’en ai tenu compte, bien entendu ! Mais entre se nourrir sainement et avoir le dernier portable et son abonnement, la préférence va au dernier. Mais ce n’est pas par impossibilité du premier mais par choix du futile par rapport au nécessaire.
Excellent !
(Remarques tu vois bien que tu ne tiens pas assez compte de «l'argument», même si t'as entièrement raison dans l'analyse)
janic a écrit :Christophe a écrit :Ni knaki herta, ni fricadelle, ni chicken dips...etc etc...Obamot a écrit :janic a écrit :Quand à la priorité il me semble que la vie est la plus importante de toutes.
Preuve en est que les gens ne réagissent pas de façon aussi rationnelle que tu le conçoit. Sinon il n'y aurait pas ni fumeur, ni buveur, ni drogué...
Certes! mais nous sommes sur un site écolo, dont l’objectif est supposé différent, même si il y a des écolo fumeurs , buveurs, drogués, mais là encore lorsque l’on peut se payer des drogues c’est que les moyens sont disponibles puisque ta réflexion était sur le « pouvoir »..
T'as entièrement raison, ce qui ne t'empêches pas d'avoir entièrement tort
J'ai de la peine à faire les deux, comment tu procèdes?
janic a écrit :Nos derniers achats : 4.52 les 5 salades, le concombre 1.61, 1.51 la laitue, pommes 3.89 kg. En magasin, non une coopérative, qui existe depuis plus de 30 ans.
Au marché je trouvais ces prix y'a une dizaine d'années! Mais si tu vas 10 km plus loin que la frontière, tu dois trouver des prix plus abordables... Ce sont des profiteurs ces verts
janic a écrit :Obamot a écrit :janic a écrit :Obamot a écrit :C'est cher, donc le réflexe de la ménagère est "de ne pas acheter", et donc ça traîne désespérément sur les étals...
Même chose, la ménagère va vers ses lieux habituels du « moins cher » en question et cela tranche vis-à-vis des autres produits, d’ailleurs la qualité de ces produits est « contestable » quand à l’origine de ceux-ci. Par ailleurs, en pleine saison, les produits bio sont quasiment au même prix que les autres.
Bein alors, tu vois bien que ton raisonnement ne s'applique qu'à toi! Hélas, il faut bien donc proposer des "trucs" en fonction des habitudes réelles (réalistiques) des gens non? C'est ce que je m'efforce de faire!
C’est parce que nous ne nous plaçons pas sur le même plan. L’AB remplaçant l’agriculture chimique ce n’est pas pour demain et ne concerne effectivement que peu de personnes « convaincues ». Pour le « grand public » il ne faut pas y compter avant quelques dizaines d’années, voire jamais.
« [...] Nous ne défendons pas les mêmes valeurs [...] »
Là ça dépendra essentiellement des consommateurs. Par exemple si un géant du hard-discount passait au 100% bio et que les clients suivaient... Ça changerait tout. Mais en effet, c'est pas pour deux mains. Peut-être que la réforme pourrait venir des paysans eux-mêmes? Qui sait... J'ai pas trop d'avis sur le temps que ça prendra, mais ça viendra, c'est sûr!
janic a écrit :Obamot a écrit :janic a écrit :Le bio doit être un choix, pas une obligation, sinon ce bio perd de sa raison d'être: prendre conscience!
Voilà le paradigme chrétien de pénitence qui ressurgit avec les brebis égarées qu'il faut "convertir"!
Catholique peut-être (je ne connais pas cette religion) mais chrétien surtout pas, c’est une invention de système religieux destiné à donner du poids à ses gourous. Par ailleurs, hors cela, je ne vois pas où se trouverait un paradigme pareil !
Quel taquin !
janic a écrit :Obamot a écrit :Non, manger bio doit être un droit. Et tout ce qui n'est que supercherie, devrait être puni par des lois qui existent déjà, mais que les tribunaux n'appliquent pas....
Le droit existe déjà puisque ces produits sont disponibles sur le marché, mais restent minoritaires pour de multiples raisons économiques, mais aussi et surtout philosophiques.
Je voulais dire "devrait être un droit pour tous..."
janic a écrit :Obamot a écrit :janic a écrit :Un marché de plein air peut être saturé de produits chimiques comme pour les grandes cultures. Si c’est bio, le maraicher doit obtenir une certification (en France en tout cas)
Tu plaisantes ou bien! Contrôles quasi inexistants, déclaration volontaire, il n'est vérifié que les factures du paysan et éventuellement sa compta, c'est peu dire si il est facile de contourner le truc (pratiquement aucun échantillon n'est prélevé dans les terrain, il n'y a pas d'infrastructure ni de budget, ni de personnel pour ça)... Les amendes sont ridicules pour les contrevenants... Tu ne le savais pas?
Bien sur que je suis au courant, j’ai subi plusieurs controles de suite lorsque je vendais ces produits alors qu’aucun contrôle équivalent n’était effectué dans les autres circuits de distribution. Par ailleurs, on ne peut faire une généralité de quelques cas. Quand on connait l’AB, quelques échanges avec le maraicher permet de se rendre compte facilement s’il y a supercherie. Pas besoin d’analyses !
J’ai aussi vécu les campagnes de dénigrement des associations de consommateurs (surtout 50 millions) qui ne laissaient pas le droit de réponse ou encore les services des fraudes tenant un discours semblable au tien et qui malgré plusieurs prélèvements surprise n’ont jamais rien trouvé, ni dans les produits, ni la compta. Des gens malhonnètes il en existe partout, mais de là à en faire une généralité, il y a loin de la supposition à la réalité.
Ah non! J'ai pas dit ça, j'ai dit que pour le consommateur c'était pas évident de savoir à quelle marchandise il avait affaire... Je suis bien conscient que des honnêtes il en existe. Et heureusement!
janic a écrit :J’en doute fortement sauf à rentrer de nouveau dans le cycle infernal de l’agriculture actuelle qui étrangle le paysan ou en se fournissant dans les pays étrangers où la législation est moins exigeante que chez nous (déjà qu’elle a bien baissé depuis son officialisation par rapport aux exigences des pionniers de l’AB)Obamot a écrit :janic a écrit :Même chose : ils recherchent une clientèle future sensibilisé par les médias, mais peu ou pas informée. On en a que pour son argent !
Je dirais même qu'ils peuvent jouer sur les deux tableaux:
a) prévoir un futur possible, on ne sait jamais!
b) rendre dissuasif l'achat de ce genre de produit par son prix, son manque de qualité visuelle et gustative et donc préserver les intérêts de la culture industrielle.
Savais-tu que dans le marché bio, le hard-discount n'est pas du tout mal placé, car il a une crédibilité à défendre! Les test des organismes de consommateurs l'ont déjà prouvé...
C'est en effet le revers de la médaille d'une généralisation du «bio».
C'est effectivement ce que je crains, Mais si on arrivait déjà à ça, cela ferait bouger les lignes! Certains travailleurs seraient toujours dans la précarité, mais seraient pas (ou moins) exposés aux substances toxiques! Faudra peut-être inventer un nouveau label par la suite (BIO-Terroir ou que sais-je), mais c'est pas grave, il y aura eu une avancée nette pour le consommateur moyen... Que tout le monde en profite ce serait ça mon objectif.
janic a écrit :Obamot a écrit :janic a écrit :Ensuite pourquoi de l’angoisse ?
C'est ce qui ressort de tes préoccupations, non?
Bizarre cette conception dont tu sembles te justifier. Ca fait partie de mes « préoccupations » au même titre que tout ce qui touche à ma vie en général comme à celle de mes proches, sinon c’est de l’indifférence. Tous les sujets présents sur ce site font aussi partie des préoccupations de ceux qui s’y expriment, sinon chacun se tait et reste indifférent à ce qui se passe dans le monde éloigné ou proche.
Tu vois donc bien que ça t'inquiètes !!!
janic a écrit :Obamot a écrit :Ton dernier point je ne commente pas, puisque j'ai déjà démontré le contraire: tu ne peux pas «changer les mentalités» en devenant l'archange du "bio" ou simplement avec des bonnes paroles ou que sais-je, chez certaines personnes pas très éclairées, tu produiras même une réaction contraire au but escompté.
Sauf que je ne cherche pas à changer les mentalités. Examiner un sujet, quel qu’il soit, sert avant tout à informer, donner un avis, faire partager une expérience, au delà cela n’est plus notre affaire. Donc pas question de jouer les archanges (dont j’ignore la fonction d’ailleurs) façon religions.
De la même façon, je ne cherche pas plus à éclairer qui que ce soit sauf lorsqu’il y a une volonté de savoir exprimée clairement et je suppose que tu en fais autant, si, comme tu l’as exprimé je crois, tu faisais des conférences, j’en ai fait aussi et tous les auditeurs y venaient par curiosité de savoir, pas forcément pour être convaincu.
Òh, sûrement, et didactiques les conférences: « [...] Fais tes propositions ou indique celles-ci existant déjà [...] »
Tu ne pas encore envoyé la totalité du texte!
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obamot bonjour
C’est un don…céleste !!!????
Ca n’a rien à voir avec les verts (ce qui ne veut rien dire d’ailleurs !) mais c’est le jeu des frontaliers qui gagnent plus qu’en France en franchissant la frontière, ce qui se répercute sur les prix de ce coté –ci. C’est la loi du genre ! Par contre je suppose qu’au cœur de la Suisse, les prix sont du même ratio qu’en France.
Absolument pas car pour cela il leur faudrait payer au prix juste le travail des paysans bio français et ce ne serait plus du discount et donc au même prix qu’un commerce standard. Les clients de ces bas prix seraient confrontés à des prix plus élevés et donc ne s’y approvisionneraient plus.
Non, c’est illusoire de croire cela. L’agriculture bio c’est d’abord une démarche philosophique liée à une prise de conscience, sans cette dernière les paysans dits bio ne seraient que des opportunistes qui abandonneraient vite un mode de culture astreignant complètement différent de ce qu’ils pratiquent actuellement, c’est d’ailleurs pourquoi il y a si peu de conversions. Même dans des pays bien plus en avance que la France comme l’Allemagne ou la Suisse. D’ailleurs les produits Demeter que tu conseilles sont issus de la biodynamie qui est encore plus astreignante que d’autres méthodes agricoles bio et surtout cela dépend de l’adhésion à la philosophie spiritualiste de Rudolf Steiner.
Le taquin c’est toi en écrivant ceci :
Voilà le paradigme chrétien de pénitence qui ressurgit avec les brebis égarées qu'il faut "convertir"!
C’est mieux , mais tout aussi illusoire, c’est comme si je disais « le VG devrait être un droit pour tous » et tu en connais la réponse , alors que c'est nettement plus facile puisque cela ne dépend pas d'un extérieur quelconque!
C’est la même difficulté pour n’importe quel produit commercialisé entre un produit made in France et un made in China, il y a des différences sans pour autant parler de malhonnêteté, ce sont juste les critères imposés ou pas qui diffèrent. Entre les critères bio imposés par la législation française, par exemple, et les critères de qualité de Nature et Progrès ou les produits Demeter, les critères ne sont pas les mêmes et l’info (dans les supers marchés) n’est pas pour demain. De plus ces super marchés ne sont que des points de vente sans accompagnement de personnes spécialisées conseillant le chaland et lui évitant de mauvais choix ou bien cela donne ce que j’ai vécu : se renseignant chez moi et allant acheter ailleurs (mais le jeu est vite repéré et j’envoyais ces indélicats se renseigner là où ils se fournissaient).
Non, c’est totalement illusoire ! Je (nous les pro bio) suis le système depuis plus de 40 ans et vois l’orientation que cela prend. L’Etat n’a officialisé le bio que pour pouvoir le contrôler et imposer SES critères par la baisse de qualité et créer l’illusion qu’il s’en occupe. Or les surfaces en bio n’ont pas augmenté depuis l’officialisation, ceux qui cherchent à s’installer ne trouvent aucun soutien, trouvent difficilement des terres et un environnement non pollués par les autres agriculteurs. Il a même été inventé une agriculture raisonnée pour préserver la chèvre et le chou…un comble !
Sauf que le consommateur moyen, qui ne connait rien à ce que c’est que la bio, veut ces produits au même prix que la merde qu’il consomme habituellement et c’est là que le bât blesse. La qualité se paie au prix de la qualité dans ce domaine comme dans n’importe quel autre, c’est comme si le consommateur moyen voulait une rolls au prix d’une 2cv ou un vison au prix du synthétique. La prise de conscience c’est aussi se rendre compte qu’il n’est plus possible de maintenir le couteau sous la gorge des paysans en exigeant des prix toujours plus bas même au prix d’un déficit chez le producteur et cela pour répondre à la politique artificielle du pseudo moins cher.
Au même titre que n’importe qui qui ne soit pas égoïste ou indifférent. Effectivement je m’inquiète de la bétise et de la folie humaine (et donc de la mienne aussi bien sûr) dans sa démarche suicidaire et je pense que chacun peut et doit faire sa part pour limiter cette folie dans les domaines où il est le plus sensibilisé. D’où ces différentes formes que prend l’écologie où certains s’inquiètent de la pollution de leur bagnole ou de la centrale atomique du coin mais sans se soucier de la pollution de leur corps et de ceux de ses proches par les poisons quotidiens qu'ils absorbent.
T'as entièrement raison, ce qui ne t'empêches pas d'avoir entièrement tort
J'ai de la peine à faire les deux, comment tu procèdes?
C’est un don…céleste !!!????
janic a écrit:
Nos derniers achats : 4.52 les 5 salades, le concombre 1.61, 1.51 la laitue, pommes 3.89 kg. En magasin, non une coopérative, qui existe depuis plus de 30 ans.
Au marché je trouvais ces prix y'a une dizaine d'années! Mais si tu vas 10 km plus loin que la frontière, tu dois trouver des prix plus abordables... Ce sont des profiteurs ces verts
Ca n’a rien à voir avec les verts (ce qui ne veut rien dire d’ailleurs !) mais c’est le jeu des frontaliers qui gagnent plus qu’en France en franchissant la frontière, ce qui se répercute sur les prix de ce coté –ci. C’est la loi du genre ! Par contre je suppose qu’au cœur de la Suisse, les prix sont du même ratio qu’en France.
janic a écrit:
C’est parce que nous ne nous plaçons pas sur le même plan. L’AB remplaçant l’agriculture chimique ce n’est pas pour demain et ne concerne effectivement que peu de personnes « convaincues ». Pour le « grand public » il ne faut pas y compter avant quelques dizaines d’années, voire jamais.
« [...] Nous ne défendons pas les mêmes valeurs [...] »
Là ça dépendra essentiellement des consommateurs. Par exemple si un géant du hard-discount passait au 100% bio et que les clients suivaient... Ça changerait tout. Mais en effet, c'est pas pour deux mains.
Absolument pas car pour cela il leur faudrait payer au prix juste le travail des paysans bio français et ce ne serait plus du discount et donc au même prix qu’un commerce standard. Les clients de ces bas prix seraient confrontés à des prix plus élevés et donc ne s’y approvisionneraient plus.
Peut-être que la réforme pourrait venir des paysans eux-mêmes? Qui sait... J'ai pas trop d'avis sur le temps que ça prendra, mais ça viendra, c'est sûr!
Non, c’est illusoire de croire cela. L’agriculture bio c’est d’abord une démarche philosophique liée à une prise de conscience, sans cette dernière les paysans dits bio ne seraient que des opportunistes qui abandonneraient vite un mode de culture astreignant complètement différent de ce qu’ils pratiquent actuellement, c’est d’ailleurs pourquoi il y a si peu de conversions. Même dans des pays bien plus en avance que la France comme l’Allemagne ou la Suisse. D’ailleurs les produits Demeter que tu conseilles sont issus de la biodynamie qui est encore plus astreignante que d’autres méthodes agricoles bio et surtout cela dépend de l’adhésion à la philosophie spiritualiste de Rudolf Steiner.
Quel taquin !
Le taquin c’est toi en écrivant ceci :
Voilà le paradigme chrétien de pénitence qui ressurgit avec les brebis égarées qu'il faut "convertir"!
Je voulais dire "devrait être un droit pour tous..."
C’est mieux , mais tout aussi illusoire, c’est comme si je disais « le VG devrait être un droit pour tous » et tu en connais la réponse , alors que c'est nettement plus facile puisque cela ne dépend pas d'un extérieur quelconque!
Ah non! J'ai pas dit ça, j'ai dit que pour le consommateur c'était pas évident de savoir à quelle marchandise il avait affaire... Je suis bien conscient que des honnêtes il en existe. Et heureusement!
C’est la même difficulté pour n’importe quel produit commercialisé entre un produit made in France et un made in China, il y a des différences sans pour autant parler de malhonnêteté, ce sont juste les critères imposés ou pas qui diffèrent. Entre les critères bio imposés par la législation française, par exemple, et les critères de qualité de Nature et Progrès ou les produits Demeter, les critères ne sont pas les mêmes et l’info (dans les supers marchés) n’est pas pour demain. De plus ces super marchés ne sont que des points de vente sans accompagnement de personnes spécialisées conseillant le chaland et lui évitant de mauvais choix ou bien cela donne ce que j’ai vécu : se renseignant chez moi et allant acheter ailleurs (mais le jeu est vite repéré et j’envoyais ces indélicats se renseigner là où ils se fournissaient).
janic a écrit:
J’en doute fortement sauf à rentrer de nouveau dans le cycle infernal de l’agriculture actuelle qui étrangle le paysan ou en se fournissant dans les pays étrangers où la législation est moins exigeante que chez nous (déjà qu’elle a bien baissé depuis son officialisation par rapport aux exigences des pionniers de l’AB)
C'est en effet le revers de la médaille d'une généralisation du «bio».
C'est effectivement ce que je crains, Mais si on arrivait déjà à ça, cela ferait bouger les lignes!
Non, c’est totalement illusoire ! Je (nous les pro bio) suis le système depuis plus de 40 ans et vois l’orientation que cela prend. L’Etat n’a officialisé le bio que pour pouvoir le contrôler et imposer SES critères par la baisse de qualité et créer l’illusion qu’il s’en occupe. Or les surfaces en bio n’ont pas augmenté depuis l’officialisation, ceux qui cherchent à s’installer ne trouvent aucun soutien, trouvent difficilement des terres et un environnement non pollués par les autres agriculteurs. Il a même été inventé une agriculture raisonnée pour préserver la chèvre et le chou…un comble !
Certains travailleurs seraient toujours dans la précarité, mais seraient pas (ou moins) exposés aux substances toxiques! Faudra peut-être inventer un nouveau label par la suite (BIO-Terroir ou que sais-je), mais c'est pas grave, il y aura eu une avancée nette pour le consommateur moyen... Que tout le monde en profite ce serait ça mon objectif.
Sauf que le consommateur moyen, qui ne connait rien à ce que c’est que la bio, veut ces produits au même prix que la merde qu’il consomme habituellement et c’est là que le bât blesse. La qualité se paie au prix de la qualité dans ce domaine comme dans n’importe quel autre, c’est comme si le consommateur moyen voulait une rolls au prix d’une 2cv ou un vison au prix du synthétique. La prise de conscience c’est aussi se rendre compte qu’il n’est plus possible de maintenir le couteau sous la gorge des paysans en exigeant des prix toujours plus bas même au prix d’un déficit chez le producteur et cela pour répondre à la politique artificielle du pseudo moins cher.
Tu vois donc bien que ça t'inquiètes !!!
Au même titre que n’importe qui qui ne soit pas égoïste ou indifférent. Effectivement je m’inquiète de la bétise et de la folie humaine (et donc de la mienne aussi bien sûr) dans sa démarche suicidaire et je pense que chacun peut et doit faire sa part pour limiter cette folie dans les domaines où il est le plus sensibilisé. D’où ces différentes formes que prend l’écologie où certains s’inquiètent de la pollution de leur bagnole ou de la centrale atomique du coin mais sans se soucier de la pollution de leur corps et de ceux de ses proches par les poisons quotidiens qu'ils absorbent.
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