Très sérieusement, il est vrai que la connaissance des vertus médicinales est très peu connue et encore moins des générations récentes. Pour exemple pour le chou concerné :
Riche en soufre et contenant arsenic chaux et iode. Il est apéritif reminéralisant et reconstituant.
Pour ceux qui craignent que l’abstinence de viande les prive d’azote, il est consolant de savoir qu’il en est prodigue.
Somptueusement vitaminé, il est antscorbique et revitalisant. Il embelli le teint. Contrairement aux apparences et aux préjugés, il est précieux pour l’intestin où son mucilage, son soufre et ses sels de potasse font merveille à condition que toute ces substances ne soient pas délayées dans une marmite d’eau. Le chou supporte mal la cuisson à l’eau qui le dépouille de ses biens les plus précieux et lui fait provoquer parfois des douleurs d’entrailles qui ne sont pas dans son intention. Par contre, cuit à l’étouffée ou mieux coupé en fines lamelles, cru et assaisonné avec de l’huile d’olive, un peu de sel et de citron (NB :éviter le sel), ses principes restent intacts, inoffensifs et bienfaisants.
Il est parfois nécessaire de faire bouillir pour obtenir une décoction (bouillon) à des fins thérapeutiques. Le bouillon…auquel on ajoutera du miel, tonifiera les bronches et contribuera à combattre les infections pulmonaires, catharres,etc…
Pour toutes les faiblesses des poumons, il faut en manger cru pour profiter de son essence sulfurée, évidemment volatile. Remarquons au passage que ce souffre est un remède interne de la séborrhée grasse de la peau et de certains eczémas.
La chlorophylle du chou, favorisant la production de l’hémoglobine, n’est pas négligeable lorsqu’il s’agit de traiter une anémie. Il est prouvé que la chlorophylle dont le chou est riche peut être prescrite pour le traitement des transpirations odorantes. Très riche en potassium, magnésium et calcium, il peut accumuler dans l’organisme, les plus actifs éléments de défense contre la maladie (cancer compris)
S’il doit être recommandé dans les néphrites, il ne faut pas oublier quand les intestins subissent la présence d’hôtes intempestifs, ascarides ou lombrics. Son pouvoir vermifuge est surtout localisé dans son suc qu’il faut extraire avec un presse fruit et prendre à dose de 20 à 30 g par jour.
La cure végétale toutes les plantes fruits et légumes pour se guérir. Raymond Dextreit. Editions "vivre en harmonie".
J’arrête ici car il y en a encore deux pages entières. Ainsi tous les aliments possédant des vertus thérapeutiques préventives et/ou curatives gagneraient à être mieux connus et utilisés rejoignant ainsi Hippocrate le père de la médecine qui disait :
"que ton aliment soit ton médicament et ton médicament ton aliment."
Ainsi dans le cas d’arthrite, par exemple, il faut favoriser en priorité : citron, tomate, fraise, framboise, raisin, poireau, cassis, haricot vert, pomme, fenouil, panais, poire, oignon, céleri branche, ail, cerise, fenouil, groseille à grappe, prune chicorée, melon raifort auxquels peuvent être ajoutés toutes les plantes à tisanes simples ou composées,
Bardane, pissenlit, génévrier,etc... soit une trentaine de plantes en complément de la nourriture sélectionnée, ainsi que les cataplasmes et compresses, les lavements, les injections, les bains thermiques chauds ou froids, les fumigations,etc…
On pourrait se demander comment et pourquoi après tous ces moyens simples, économiques, sans danger, les médicaments chimiques ont envahi la place ? Par facilité ! Dans le premier cas il faut se prendre en main, se renseigner, se responsabiliser, dans le cas des médocs, il suffit d’avaler quelques pilules et basta, la santé est supposée être de retour comme par miracle. Or les médocs ne font que camoufler les causes en supprimant les effets qui ne sont que des signes de l’organisme alertant qu’il y a quelque chose qui cloche dans le fonctionnement, lié en majeure partie aux erreurs de comportement alimentaire avec en priorité : alimentation antiphysiologique (viande, œufs, laitages), chimique, acide/base, etc…
Donc le chou a bien des vertues anticancer, mais ne suffit pas seul à limiter ou réduire cette pathologie lorsque tous les autres facteurs cancérigènes continuent d’être présents. on peut donc obtenir une réduction de la pathologie, voire une rémission mais sans changement global, la pathologie réapparaitra plus tard.