Dans les grandes lignes c’est ça avec quelques nuances.
Si on raisonne en terme de «bol alimentaire équilibré», celui-ci doit-être constitutif d'un «bol complet» selon — par exemple — les proportions édictées par l'OMS en U.I. (Unité Internationale).
Un bol alimentaire équilibré ce n’est qu’une vue de l’esprit destiné aux diététiciens pour leur donner une base abstraite. A la notion de bol alimentaire équilibré, il est plus rationnel de dire bol alimentaire varié avec toutes les difficultés de définir le sens de varié aussi, mais plus accessible au consommateur Lambda.
Même pour la viande, la quantité préconisée officiellement, ne doit pas excéder une à deux fois par semaine (de mémoire), au-delà c'est chacun qui prend ses responsabilités (comme avec le tabac et l'alcool...).
L’inconvénient de ce raisonnement c’est celui de la pub « un ça va, trois bonjour les dégâts » qui considère que le raisonnable est une notion compréhensible par tous alors que c’est le contraire, chacun pensant que son raisonnable, à lui, est le bon. Pour celui qui fume 2 paquets par jour, 10 cigarettes lui paraitront raisonnables. Alors que le raisonnable, c’est 0 ! Mais comme tu le dis, chacun prend ses responsabilités (à condition d’être suffisamment informé, ce qui est rare)
Donc c'est bien de rappeler quelques points, voire dangers de ce fil à ce stade:
Je ne les reprends pas, mais tu as raison en dehors de celui-ci
— et enfin le plus subtil de tous (et prouvé scientifiquement), manger quelque chose «juste parce que c'est bon pour la santé», c'est parfois se forcer, justement parce que ce serait préjugé comme "bon". Hors il est prouvé que se forcer de manger quelque chose, provoque une réaction de défense qui le rend indigeste (ou quelque chose), et ce par la sécrétion de "produits", par l'organisme, qui peuvent dans les cas extrême jusqu'à provoquer la mort du sujet! Il existe d'autres cas (non spécifiques à l'assimilation d'aliments) comme certains «stress psychiques» qui peuvent aussi provoquer la mort d'un sujet par arrêt cardiaque, via la libération/sécrétion de "produit/s" analogues (et de façon spontanée par le corps humain) c'est un état paradoxal, d'un sujet qui ne s'est pas écouté!!!
Là c’est plus subtil aussi! Certaines personnes ne consomment que certains aliments et pas d’autres par manque de goût, mais aussi plus fréquemment par culture et habitude. Donc il ne s’agit pas de se gaver d’aliments « anti tout ce qu’on veut », mais d’introduire progressivement un ou plusieurs aliments spécifiques aux vertus recherchées (ça vaut mieux que d’avaler des drogues, présumées bonnes, pour un même effet) puisque le goût ça se forme et se déforme.
Partant de là, il faut faire gaffe à tout type d'obligation, de restriction ou que sais-je, dès lors que ça engendre un «stress» de type perturbant. Ainsi, se dire je mange ça parce que «c'est bon pour la santé» ne suffit pas! Si ça l'est tant mieux, mais ne jamais oublier la notion de DÉSIR/PLAISIR de manger, qui sont tout aussi importants que ce que l'on mange (puisque ça nous fait saliver plutôt d'une manière que d'une autre en fonction de l'aliment, de l'odeur, de son apparence, de son goût, et que la pré-digestion commence dans la bouche)!
Malheureusement, bien des personnes salivent pour des produits destructeurs et de façon plus gravissime comme le sucre, l’alcool, le café, le sel, les épices ou MacDo plutôt que du chou, par exemple. Mais ton raisonnement reste vrai pour autant que le consommateur soit bien informé, mais de quelle information ? Pour mon exemple (mais je ne suis pas le seul dans ce cas) avant de devenir VG, je ne consommais quasiment que des pates, des pommes de terre, de la viande, de rares fruits et il a fallut que je me « force » pour consommer des végétaux autres. Une fois la période de transition passée, on s’aperçoit non seulement que l’on peut consommer presque tout mais, en plus, avec plaisir ; autrement on en reste à ses mauvaises habitudes destructrices pour une grande partie.