Ahmed bonsoir
On m'a souvent exposé doctement qu'étant composé de protéines animales, il était nécessaire que j'en consomme pour les fabriquer et reconstituer leur stock, donc manger de la vache (appelée "bœuf" par commodité!).
Pourtant la vache est elle aussi composée de protéines animales..
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Pour juger de la valeur d’arguments, il faut en déterminer l’origine et celle-ci est liée à de multiples facteurs dont peu sont d’ordre diététique, mais plus culturels et financiers.
Bon, à ce point je veux bien admettre que le système digestif de la vache est fondamentalement différent du mien, mais à l'inverse, je ne vois pas bien en quoi je ressemblerais à un carnivore...
Effectivement nous ne sommes ni l’un , ni l’autre, ni un mélange des deux.
Certains primitivistes prônent une alimentation à base de végétaux crus et de viande sous le prétexte que nos ancêtres étaient des cueilleurs-chasseurs. Je doute que ces arguments soient solides: la période préhistorique est de loin la plus longue de l'aventure humaine, nous sommes très ignorants de ces temps très reculés et il est assez improbable qu'une seule configuration nutritionnelle est prévalu sur une durée aussi longue...
Toujours juste ! Le seul moyen d’avoir des certitudes est d’ordre scientifique par comparaison anatomique. Or anatomiquement nous ne possédons AUCUN des moyens naturels destinés au broutage ou à la prédation. Le reste c’est plus une question de situations socio-culturelles que d’adaptation nutritionnelle.
Il est bien certain que l'opportunisme alimentaire a beaucoup contribué à l'expansion de l'espèce humaine...
C’est encore une idée fausse largement répandue. En réalité on confond l’expansion géographique (et là la prédation peut y jouer un rôle important) et l’expansion numérique bien plus facilitée par la sédentarité et l’abondance alimentaire adaptée.
Sen no sen
Citation:
mais l’organisme assimile en général moins bine les protéines d’origine végétale que celles d’origine animale (c’est ce que l’on appelle la « valeur biologique »)
les protéines ayant le meilleurs taux d'assimilation sont dans l'ordre les oeufs,suivie du lait et du soja,c'est un fait vérifier.
L’inconvénient de ce genre de discours c’est qu’il dissocie l’assimilation rapide (souvent confondue avec digestibilité)et le bilan global physiologique. Quel intérêt y a-t-il à rouler très vite si la consommation suit la même courbe ? La conduite écologique consiste à jouer sur les différents paramètres pour un rendement maximum avec une consommation minimale. Donc certains produits comme la viande, les œufs, les laitages se traduisent par des bilans négatifs en terme de transit, de putréfaction digestive, de constipation, etc… qui s’aggravent avec l’âge et donc de diverses pathologies qui disparaissent naturellement après suppression des produits incriminés.
La reduction de sa consommation est considérée comme bénéfique ;
En un sens oui, comme pour toute réduction de produits anti physiologique comme l'alcool, le tabac, ou n'importe quelle autre drogue du genre "
un ça va , trois bonjour les dégats" alors que tout dégât commence avec une consommation anti physiologique. mais la culture a la peau dure.