Là, tu entres dans le business...
Avec des lois simples :
a) le stockage coûte
b) une aire de stockage abritée coûte beaucoup plus
c) les normes en matière de buches sont assez lâches : je crois qu'avec 20 % d'humidité, le bois est considéré comme étant sec...
d) le bois est rentré en fin d'hiver, débité, stocké : oui, il se dessèche durant l'été, même sans être abrité ; les clients "rentrent" le bois à l'automne - cela tombe bien ; normalement, stocké à l'extérieur, il atteint les 20 %
e) cela dépend beaucoup du climat : chez nous, les revendeurs combinent stockage primaire dehors, puis stockage sous toit ouvert avant la vente ; certains on des séchoirs (serre-tunnel !)
Voir :
https://www.vogel-bois-truchtersheim.fr ... chtersheimf) après, c'est juste une histoire coût/bénéfice
g) qui contrôle l'humidité lors de la livraison ??? Qui peut donc dire qu'il ne se fait pas gruger ??? (j'ai vu de mes yeux des livraisons qui n'étaient pas dans les clous ! Quand on l'habitude, l'humidité "s'entend" au son que font deux buches qu'on cogne ensemble - son grave quand le bois est humide ; son aiguë quand il est sec ; essaye, c'est bluffant)
Pour l'usager :
a) plus le bois est sec, et plus son pouvoir calorifique est élevé (pour évaporer l'eau, cela "consomme" des calories)
b) plus le bois est sec, et plus la combustion a un rendement élevé (c'est pour cela que les pellets sont légalement à moins de 10 %, mais commercialement, la plupart des fabricants garantissent moins de 8 %, avec des PCI qui atteignent alors, avec des résineux, 5 kWh/kg)
c) plus le bois est sec, et plus la combustion est propre...
Le particulier a donc intérêt à tendre vers les 10 % d'humidité (zone grise du tableau mis par Christophe).