Oui mais pour la dimensionner pour le couple, il faut détendre les voiles, qui ne sont alors productives que sur une petite partie du cycle (en gros, du travers au vent arrière)
Il est alors indispensable qu'elle tourne lentement car en dynamique elles déventent.
Pour la dimensionner pour la vitesse, il faut border les voiles ; en statique elles ne sont productives que du près au petit largue, mais en dynamique le vent relatif permet d'augmenter la plage d'efficacité.
(principe de l'éolienne de Darrieus, qui ne donne même quasiment aucun couple en statique)
Donc dans un cas on a une éolienne dont le couple décroît avec la vitesse ; dans l'autre il croît jusqu'à un maximum puis décroît
Je pense que le second est meilleur
Mais si les voiles sont régables, ça peut s'adapter exactement comme un bateau : voiles creuses et pas trop bordées par vent faible, pour un couple optimal et une faible vitesse ;
et voiles plates et bordées à fond par grand vent, avec une grande vitesse de rotation.
Le tout est de déterminer quel profil correspond le mieux à chaque vitesse de vent (et à chaque vitesse de rotation de l'éolienne)
L'an dernier à l'école on avait fait ce genre d'étude pour une éolienne de Darrieus à voilure rigide. Cela nécessite d'avoir les valeurs de Cz et Cx des pales en fonction de l'incidence. Avec un profil NACA ça ne posait pas de problème ; pour des voiles triangulaires ça risque d'être un peu plus difficile à déterminer...