Coucou, me revoilou !
Je reprend sous ce sujet un sujet initié par Caracole ( env 143 interventions à ce jour ) qui nous faisait par d'un article extrêmement intéressant concernant l'électrolyse sous impulsion et que je me permet de renvoyer dans le sujet "Electrolyse améliorée" où il se trouve, à mon humble avis, parfaitement à sa place.
Caracole a écrit:
B
onjour,
Je ne sais pas si mon post à sa place ici, en attendant j'ai pensé que le lien ci-dessous pourrait interesser ceux qui tentent de répliquer Stanley Meyer.
Titre du document pdf:
A novel method of hydrogen generation by water electrolysis using
an ultra-short-pulse power supply
http://files.myopera.com/H2earth/files/ ... 0using.pdfPierre
Je suis donc allé voir cet article, dont je vous recommande la lecture et je vous en soumet un court résumé:
Résumé de l’article publié dans « Journal of Applied Electrochemistery » en 2006, réf 36 :419-423 par Naohiro Shimizu, Souzaburo Hotta, Takayuki Sekya et Osamu Oda, de la firme NGK Insulators.
Date originale d’envoi de l’article à la revue 21/06/2005
Une nouvelle méthode de génération d’hydrogène par électrolyse de l’eau utilisant une alimentation à impulsions ultracourtes.
Abstract :
Il a été démontré par nos essais, basés sur l’utilisation d’un générateur basé sur l’emploi de tHyristors à induction statique et d’un circuit apellé circuit de stockage d’énergie inductive et utilisant des impulsions d’environ 300 nS l’électrolyse se produit par un principe de transfert d’électron différent du processus de l’électrolyse en courant continu.
Principe
Dans l’électrolyse conventionelle de l’eau en courant continu, l’hydrogène est généré en résultat d’un transfert d’électron de la cathode aux ions d’hydrogène adsorbés sur la surface de l’électrode. Cette électrolyse a lieu quand la tension appliquée aux électrodes excède la tension de décomposition de l’eau d’environ 1,6 V, qui est la somme de la tension théorique de décomposition de l’eau, soit 1,23 V et d’une surtension d’environ 0,4 V dépendant du matériau dont sont constituées les électrodes.
Il est néanmoins difficile d’augmenter la puissance d’entrée appliquée au système sans réduction du rendement de l’électrolyse.
Nous avons donc utilisé une alimentation générant des impulsions ultracourtes à l’aide de thyristors SIThy ( une invention de la firme NGK, apparemment ) et d’un circuit de stockage d’énergie par induction et nous avons trouvé que l’électrolyse se développe dans un processus différent de l’électrolise sous tension continue. Quand l’impulsion de moins de quelques µS est appliquée à l’électrolyse de l’eau, l’application de tension est si rapide que ni la double couche ni la couche de diffusion ne peu se former au voisinage de l’électrode. …Ceci signifie que l’électrolyse se produit sans former la couche de diffusion au voisinage de l’électrode quand l’impulsion est de l’ordre du 10e du temps critique de 3µS.
Expérience
Les essais ont été menés dans une solution aqueuse de 1 mole/litre de KOH, dans une cuve d’électrolyse ou deux électrodes de platine de 3,3 X 9 cm étaient séparées de 3 cm. Les courbes ont été relevées d’une part avec un générateur DC, et d’autre part avec un générateur décrit précédemment généra,t des tensions de 7,9 à 140 volts. On remarquera que l’impulsion est tellement corte que le bain d’électrolyte se comporte quasiment comme un condensateur.
Les courbes montrent nettement que dans certaines conditions, le rendement Hydrogène produit par rapport à l’énergie dépensée excède les meilleures performances de l’électrolyse sous courant continu., ce qui permettrait d’augmenter les puissances d’électrolyse des cellules pour un volume donné, sans diminuer l’efficacité.
Que faut-il retenir: ( mon résumé ne vous dispense pas de lire l'article en entier )
1) que le
rendement d'une électrolyse est meilleur quand on est juste à la tension. Celà nous le savions déjà car nos expériences ont eu lieu dans des bacs à cellules en série.
2) qu'il y a des phénomènes de couches qui se passent à la surface des électrodes et que la technique des impulsions permet d'éviter certains problèmes
3) que sous de très courtes impulsions le système d'électrolyse peut se comporter comme un condensateur, ce qui explique le bien fondé de certains montages où l'on cherche la fréquence qui fonctionne le mieux.
4) ces dispositifs pourraient mener à décvelopper des systèmes d'électrolyse à rendement améliorés et plus compacts.
Ce qui me rassure c'est que ces expériences ont l'aval de la communauté scientifique et ont été réalisés avec des moyens très professionnels. Le problème reste de trouver des thyristors suffisamment rapides car je ne sais pas si ces thyristors sont déjà disponibles.
Bref, du grain à moudre pour nos amis expérimentateurs et une voie de compréhension des solutions de Meyer.