oiseautempete a écrit :Le vilebrequin ne "patauge" pas dans l'huile, les moteurs à barbotage ça date du début du siècle dernier...
Je pensais que ça baignait dans l’huile comme la boite de vitesse, au moins pour le vilebrequin.
C’est donc un peu plus complexe que ça : la pompe à huile, la pression et surtout tous les conduits de lubrification qui débouchent sur les coussinets, au niveau de l’arbre à cames et j’en passe.
S’il n’y a pas de projections d’huile, qu’en est-il de la lubrification des chemises/segments ?
oiseautempete a écrit :Le mécacyl ..., à utiliser avec une huile semi synthétique ou synthétique "simple" (genre total 7000 ou 9000) en 5w40, maxi 10w50.
Utiliser une viscosité supérieure augmente inutilement les frottements...
Je pensais que c’était plutôt pour une huile minérale, presque dénuée d’additifs qui pourraient être incompatibles avec le mécacyl.
Pourrais-tu développer un peu les termes semi-synthèse ou synthèse « simples » ?
D’ailleurs quels sont les avantages et inconvénients d’une utilisation dans de la minérale et de la synthèse ?
oiseautempete a écrit :...il ne faut jamais installer des enjoliveurs lisses et fermés sur un véhicule pas conçu pour ça (écopes et conduits de ventilation des freins) sinon à la première descente de col ou freinage d'urgence il y a un gros risque (évanouissement des freins par surchauffe) car les jantes ajourées servent à ventiler les freins...
L’expérience remontant à plusieurs dizaines d’années est souvent la meilleure, dans la conception des voitures par exemple, et j’ai pas mal vu d’anciennes qui avaient des enjoliveurs pleins.
Maintenant pour ce qui est de ma voiture, je ne fais jamais de montagne, je ne roule jamais très rapidement (peut-être que ça viendra un jour ), ma voiture est légère, et les disques de freins ne sont pas pleins mais à « double paroi » avec alvéoles de ventilation à l’intérieur, et malgré un flux d’air relativement atténué par un bouchage de jante, ça devrait pas mal aider je pense.
Flytox a écrit :Sur un même trajet à peu près plat de 300 Km j'ai eut l'occasion de mesurer la consommation, à vitesse égale, avec 1 seule personne à bord et 4 personnes + le bardât des vacances.
Pas de différence de conso !!! ????
J’ai confiance en l’inertie, qui est bénéfique à l’avancement de la voiture sur le plat, inertie dans ton cas par un alourdissement de la voiture entière, donc qui va défavoriser en cas de montée, le tout n’étant pas rattrapé en totalité en descente à cause du rendement toujours inférieur à 1.
Par contre j’ai aussi confiance en l’inertie de rotation, et une voiture légère avec des roues dont la masse est très concentrée sur l’extérieur devrait le faire je pense, mais ça ne serait pas bon en cas d’accélérations ou de freinages à répétition, car il faut la bouger cette masse.
A vitesse constante et sur route relativement plate par contre, à mon avis c’est coule.
En ayant plusieurs fois regardé le tour de France, j’ai remarqué que les « rouleurs » avaient des jantes à double paroi semi pleines sur l’extérieur, afin d’avoir moins à appuyer à chaque coup de pédale, l’inertie prenant le relais entre deux.
J’avais une idée aussi pour un moteur de voiture, le faire embrayer sur un train épicycloïdal avec au bout de la démultiplication des masses tournant très vite (pour un encombrement assez réduit), l’inertie pouvant servir à prendre le relais entre deux explosions du moteur, pour avoir moins d’énergie à fournir.
Bref un truc avec plein d’inconvénients, le débrayage, l’effet gyroscope, et j’en passe.
D’ailleurs je ne comprend pas pourquoi quand on allège un volant moteur on a moins de frein moteur.
Si on a plus de masse le moteur doit la freiner, nan ?