Piston Octogonal à Géométrie Déformable Contrôlée (POGDC)
- louphil
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Encore une trouvaille à Remondo, et elle n'est pas piquée des hannetons !!! En tous cas chapeau pour ce beau boulot ...!!! Même s'il n'a qu'un seul axe de rotation, il me ferait penser à un hybride entre la quasiturbine et le le trilobique de Pascal, en éliminant quelques inconvénients inhérents à ces modèles, à savoir le cruel manque de couple pour la Quasiturbine, et le cycle heurté du trilobique générant le claquement du piston sur le noyau, pouvant se réveler très génant ...
D'ailleurs, au même tritre que le trilo, je le sentirais très bien en version stirling, ton POGDC ( bon, sang, t'as toujours autant d'imagination, toi, pour tes dénominations ) ; surtout dans sa version "rotatif" ... sur le même principe de deux machine accouplée et décalées de 90° ...
D'ailleurs, au même tritre que le trilo, je le sentirais très bien en version stirling, ton POGDC ( bon, sang, t'as toujours autant d'imagination, toi, pour tes dénominations ) ; surtout dans sa version "rotatif" ... sur le même principe de deux machine accouplée et décalées de 90° ...
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C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son,
Que certains ont l'air brillants, avant d'avoir l'air cons ....
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- Philippe Schutt
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Les segments Apex ok, mais l'étanchéïté latérale se fait grâce au film d'huile. Il me semble que c'est là que ça coince. Mazda admet jusqu'à 1L/1000 en conso d'huile. Tu vas avoir du mal à convaincre un motoriste, sauf peut-être Mazda ?
Pour les efforts, j'ai surtout regardé le "non-rotatif". Au moment de l'explosion dans les chambres périphériques les axes sont quasi alignés, je ne vois guère de couple utilisable. me trompé-je ?
Pour les efforts, j'ai surtout regardé le "non-rotatif". Au moment de l'explosion dans les chambres périphériques les axes sont quasi alignés, je ne vois guère de couple utilisable. me trompé-je ?
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- Remundo
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@ Louphil : merci de ces sympathiques commentaires, tous très pertinents
@ Philippe
Non, pas 1L/100, mais 1L au 6000 km pour le Renesis de la RX8.
J'ai d'ailleurs touché un mot de la lub' pour le POGDC : l'huile perdue ne l'est pas, tout particulièrement en Diesel où l'huile résiduelle sur les parois participe à la combustion.
et t'as vu beaucoup de couple au PMH ou au PMB des moteurs à 4 cylindres classiques ?
Si tu veux du couple à tout moment, il suffit de déphaser 2 machines l'une par rapport à l'autre (tout particulièrement possible dans cette version avec les MPRBC
ou bien plus modestement prévoir un volant d'inertie directement intégré dans une grande came centrale rotative, comme ci-dessous
@ Philippe
Non, pas 1L/100, mais 1L au 6000 km pour le Renesis de la RX8.
J'ai d'ailleurs touché un mot de la lub' pour le POGDC : l'huile perdue ne l'est pas, tout particulièrement en Diesel où l'huile résiduelle sur les parois participe à la combustion.
et t'as vu beaucoup de couple au PMH ou au PMB des moteurs à 4 cylindres classiques ?
Si tu veux du couple à tout moment, il suffit de déphaser 2 machines l'une par rapport à l'autre (tout particulièrement possible dans cette version avec les MPRBC
ou bien plus modestement prévoir un volant d'inertie directement intégré dans une grande came centrale rotative, comme ci-dessous
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le temps du retrait est venu
- Remundo
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Les machines POGDC et
le freinage récupératif en stockage pneumatique
Ainsi, comme précédemment exposé, les machines POGDC sont extrêmement compactes, avec de nombreuses chambres. C'est pourquoi il devient possible, selon l'application recherchée - et je pense ici particulièrement à des véhicules roulant avec châssis, du tricycle au camion, en passant par les trains - d'utiliser une ou plusieurs des chambres uniquement comme des compresseurs et moteurs pneumatiques.
Avec des valves tout ou rien commandées par une gestion électronique très simple :
- le freinage (accélérateur relevé + frein enfoncé) force une chambre à comprimer l'air ambiant vers un réservoir
- la relance (frein relevé + accélérateur enfoncé) force le réservoir comprimé à se détendre dans une chambre.
Les 2 chambres pouvant d'ailleurs être une seule et unique chambre, tantôt compresseur, tantôt moteur pneumatique. Le réservoir d'air comprimé peut même être placé au contact du moteur et récupérer une partie de la chaleur des gaz d'échappement, bloquant ainsi le refroidissement des gaz comprimé, de manière à les maintenir en pression.
Pour les machines POGDC non rotatives, les chambres optionnelles périphériques(COP) et la chambre centrale sont les plus adéquates.
Pour les machines POGDC rotatives, comme illustré sommairement ci-dessus et en zoom ci-dessous (valves non dessinées), la chambre centrale est toute désignée.
La haute compacité des POGDC (mais aussi des MPRBC) ouvre la voie à cette sérieuse alternative pour la récupération d'énergie cinétique au freinage : tant en charge qu'en décharge, le pneumatique est aussi rapide que des supercapacités ou bien des batteries avec une électronique de puissance complexe, sans leurs poids ni leurs coûts. Il ne nécessite par ailleurs aucun matériaux spéciaux (métaux rares, alliages, électrolytes...)
On trouvera plus généralement la problématique et des éléments de pré-dimensionnement pour le freinage récupératif sur ce document
Dans le prochain épisode, il sera question des cames rotatives surmultilobées
le freinage récupératif en stockage pneumatique
Ainsi, comme précédemment exposé, les machines POGDC sont extrêmement compactes, avec de nombreuses chambres. C'est pourquoi il devient possible, selon l'application recherchée - et je pense ici particulièrement à des véhicules roulant avec châssis, du tricycle au camion, en passant par les trains - d'utiliser une ou plusieurs des chambres uniquement comme des compresseurs et moteurs pneumatiques.
Avec des valves tout ou rien commandées par une gestion électronique très simple :
- le freinage (accélérateur relevé + frein enfoncé) force une chambre à comprimer l'air ambiant vers un réservoir
- la relance (frein relevé + accélérateur enfoncé) force le réservoir comprimé à se détendre dans une chambre.
Les 2 chambres pouvant d'ailleurs être une seule et unique chambre, tantôt compresseur, tantôt moteur pneumatique. Le réservoir d'air comprimé peut même être placé au contact du moteur et récupérer une partie de la chaleur des gaz d'échappement, bloquant ainsi le refroidissement des gaz comprimé, de manière à les maintenir en pression.
Pour les machines POGDC non rotatives, les chambres optionnelles périphériques(COP) et la chambre centrale sont les plus adéquates.
Pour les machines POGDC rotatives, comme illustré sommairement ci-dessus et en zoom ci-dessous (valves non dessinées), la chambre centrale est toute désignée.
La haute compacité des POGDC (mais aussi des MPRBC) ouvre la voie à cette sérieuse alternative pour la récupération d'énergie cinétique au freinage : tant en charge qu'en décharge, le pneumatique est aussi rapide que des supercapacités ou bien des batteries avec une électronique de puissance complexe, sans leurs poids ni leurs coûts. Il ne nécessite par ailleurs aucun matériaux spéciaux (métaux rares, alliages, électrolytes...)
On trouvera plus généralement la problématique et des éléments de pré-dimensionnement pour le freinage récupératif sur ce document
Dans le prochain épisode, il sera question des cames rotatives surmultilobées
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- Philippe Schutt
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ouais, moteur neuf mais 1L/1000 acceptéRemundo a écrit :Non, pas 1L/100, mais 1L au 6000 km pour le Renesis de la RX8.
ça ok.Remundo a écrit :J'ai d'ailleurs touché un mot de la lub' pour le POGDC : l'huile perdue ne l'est pas, tout particulièrement en Diesel où l'huile résiduelle sur les parois participe à la combustion.
les cylindres sont décalés par rapport à l'axe du villo. Dans ton montage, il faudrait au minimum empècher le piston d'aller au bout de son mouvementRemundo a écrit :et t'as vu beaucoup de couple au PMH ou au PMB des moteurs à 4 cylindres classiques ?
il ne s'agit pas de ça, mais simplement de balancer la force maxi dans des directions et instants moteurs.Remundo a écrit :Si tu veux du couple à tout moment, il suffit de déphaser 2 machines l'une par rapport à l'autre (tout particulièrement possible dans cette version avec les MPRBC
ou bien plus modestement prévoir un volant d'inertie directement intégré dans une grande came centrale rotative
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cela n'enlève pas les points-morts de désaligner l'axe du cylindre par rapport à celui du vilebrequin. Car dans un système bielle-manivelle, il y a toujours 2 points morts correspondant aux 2 alignements possibles entre la bielle et le rayon excentrique de la manivelle.
Contrairement à l'intuition, les points-morts ne nuisent pas au rendement ; pendant ces points morts (haut en général PMH), la combustion se développe et la pression monte dans les chambres, pour se libérer une fois le PMH franchi.
Cependant, si la machine n'a pas assez de vitesse, cela la fait "brouter" (accélérations saccadées + vibrations). Chacun peut en faire l'expérience en voiture en voulant accélérer fort à partir d'un sous-régime. On règle ce problème avec un peu "d'inertie" et un régime moteur adapté (assez rapide).
Pour ta proposition de ne pas aller au bout de la course, c'est possible (jouer sur le profil de la came rotative et épaissir les bielles de l'octogone pour garder un taux de compression adéquat), mais à mon avis pas du tout nécessaire. Si vraiment le couple est attendu en toute position, il vaut bien mieux accoupler 2 machines déphasées judicieusement.
Contrairement à l'intuition, les points-morts ne nuisent pas au rendement ; pendant ces points morts (haut en général PMH), la combustion se développe et la pression monte dans les chambres, pour se libérer une fois le PMH franchi.
Cependant, si la machine n'a pas assez de vitesse, cela la fait "brouter" (accélérations saccadées + vibrations). Chacun peut en faire l'expérience en voiture en voulant accélérer fort à partir d'un sous-régime. On règle ce problème avec un peu "d'inertie" et un régime moteur adapté (assez rapide).
Pour ta proposition de ne pas aller au bout de la course, c'est possible (jouer sur le profil de la came rotative et épaissir les bielles de l'octogone pour garder un taux de compression adéquat), mais à mon avis pas du tout nécessaire. Si vraiment le couple est attendu en toute position, il vaut bien mieux accoupler 2 machines déphasées judicieusement.
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le temps du retrait est venu
Bonjour
A première vue, en regardant le gif du moteur rotatif, tel quel, il y aurait d’autres points contre-productifs.
Sur l’image ci dessous, dans les ellipses en vert, on voit que 2 pistons (?) compressent un volume vert, inutilement.
Pire à la sortie, dans le temps suivant, après le passage de la pointe, ils créent pareillement un vide, inutilement.
A première vue, en regardant le gif du moteur rotatif, tel quel, il y aurait d’autres points contre-productifs.
Sur l’image ci dessous, dans les ellipses en vert, on voit que 2 pistons (?) compressent un volume vert, inutilement.
Pire à la sortie, dans le temps suivant, après le passage de la pointe, ils créent pareillement un vide, inutilement.
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Bien vu Gegyx
les gif présentés sont ceux du tout premier concept (qui date de 2005...), illustrant à titre didactique les phases d'admission, compression, explosion et échappement.
Autre point faible du design initial de 2005, les contacts linéiques très pointus ; pas bons pour l'étanchéité.
Je doit avouer que j'ai eu un peu la flême (oui, même avec moi ça arrive... ) de les refaire avec le nouveau design de carter bilobé, qui a des courbes beaucoup plus douces.
C'est pourquoi votre Remundo a bûché depuis...
Donc
1. ces petits volumes morts disparaissent
2. l'étanchéité devient possible (remarquer même le double contact avec un seul segment + l'arrondi de tête de piston)
avec les carters "adoucis" comme celui-ci (pour l'anecdote, c'est le POGDC rotatif double combustion) :
qui tourne comme ça :
les gif présentés sont ceux du tout premier concept (qui date de 2005...), illustrant à titre didactique les phases d'admission, compression, explosion et échappement.
Autre point faible du design initial de 2005, les contacts linéiques très pointus ; pas bons pour l'étanchéité.
Je doit avouer que j'ai eu un peu la flême (oui, même avec moi ça arrive... ) de les refaire avec le nouveau design de carter bilobé, qui a des courbes beaucoup plus douces.
C'est pourquoi votre Remundo a bûché depuis...
Donc
1. ces petits volumes morts disparaissent
2. l'étanchéité devient possible (remarquer même le double contact avec un seul segment + l'arrondi de tête de piston)
avec les carters "adoucis" comme celui-ci (pour l'anecdote, c'est le POGDC rotatif double combustion) :
qui tourne comme ça :
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POGDC et cames rotatives surmultilobées
Les machines POGDC utilisent le piston octogonal à géométrie déformable(POGD), et surtout en Contrôlent finement la géométrie, tout spécialement avec les cames rotatives surmultilobées.
Dans tous les cas, la connexion mécanique entre les cames et le POGD se fait par l'intermédiaire de galets solidaires des têtes de piston (TPA,TPB,TPC,TPD). Ceci garantit un mécanisme robuste et d'excellent rendement. Comme il y a 4 galets, ceci permet aussi de faire transiter la puissance par plusieurs chemins au sein de la machine, et donc d'atténuer les contraintes sur les pièces.
POGDC non rotatifs
On a 2 possibilités :
1. le système quadricame : 1 came par tête de piston.
Les cames sont au minimum monolobées.
Pour les équilibrer, il faut au moins 2 lobes. Ci-dessous la version hexalobée :
Il y a possibilité d'engrènement entre les cames (possiblement en les doublant par de vrais engrenages pour une synchronisation optimale...). Cette formule permet de disposer de 4 arbres rotatifs, l'un de puissances, les 3 autres disponibles pour entraîner des accessoires (soupape, pompe, alternateur par exemple).
On peut néanmoins n'utiliser qu'une seule came centrale...
2. Le système came centrale rotative
De préférence, celle-ci doit être bilobée :
Mais on peut la surmultilober : les nombres optimaux sont 2, 6, 10, 14... car il permettent avec une seule came de contrôler les 4 manetons simultanément.
6 lobes
Ci-dessous, un POGDC à came centrale rotatives 14 lobes
Noter le nombre important de cycles pour faire un seul tour de came. Il y a aussi un effet "volant d'inertie", en particulier si on épaissit la came, pour réguler le couple moteur.
Signalons une variante un peu plus exotique : la double-came centrale contra-rotative (ici bilobée):
qui peut avoir un intérêt au moins théorique...
POGDC rotatifs
Le point de départ est la forme du bilobe du carter périphérique à rotation(CPR). Celle-ci est paramétrable "à l'infini" en veillant toutefois à l'absence de collision POGD/CPR et en ayant un profil continu et dérivable en tout point.
Le POGDC rotatif peut aussi être équipé d'une came centrale, mais celle-ci est particulière car elle porte des chemins entrecroisés surmultilobés(CES). Le but est de réduire le mouvement de rotation du POGD : pour réduire 2 fois, il faut 8 CES, 3 fois, 12 CES, etc...
Par exemple
CES facteur 2 : la came bleue tourne 2 vois moins vite que les médianes vertes du POGD :
CES facteur 4 : la came bleue tourne 4 fois moins vite que les médianes vertes du POGD :
Les 2 atouts essentiels des cames rotatives surmultilobées
A l'instar des MPRBC, le profil de base des cames peut être choisi pour piloter la volumétrie des chambres du POGD : par ce biais, on peut imposer n'importe quelle cinématique, notamment :
1. les plus optimales pour piloter la montée en température des phases de compression adiabatiques (et donc de contrôler l'inflammation en CAI/HCCI...) : durant ces phase TV^(k-1) = cte1 et PV^(k) = cte2 : contrôler le volume, c'est contrôler la température (et la pression), c'est à dire maîtriser les conditions de l'auto-inflammation.
2. limiter la durée du point mort haut : assez élevée sur les cinématiques bielle/manivelle (car totalement contraintes par la longueur de bielle et le rayon de vilebrequin), il génère des polluants de type NOx (favorisé par les hautes T°C et forte pression du PMH) et provoque des fuites thermique vers la culasse.
Ensuite, par un traitement mathématique spécial, ce profil de base peut être surmultilobé : ceci augmente la compacité du moteur, car il lui faudra aspirer beaucoup d'air frais pour créer 2 tours sur le premier arbre mis en rotation, qui recevra donc une puissance très élevée par rapport au volume du moteur.
N.B. les moteurs POGDC ne redoutent pas les vitesses élevées de pièces puisqu'ils sont naturellement et parfaitement équilibrés.
Les machines POGDC utilisent le piston octogonal à géométrie déformable(POGD), et surtout en Contrôlent finement la géométrie, tout spécialement avec les cames rotatives surmultilobées.
Dans tous les cas, la connexion mécanique entre les cames et le POGD se fait par l'intermédiaire de galets solidaires des têtes de piston (TPA,TPB,TPC,TPD). Ceci garantit un mécanisme robuste et d'excellent rendement. Comme il y a 4 galets, ceci permet aussi de faire transiter la puissance par plusieurs chemins au sein de la machine, et donc d'atténuer les contraintes sur les pièces.
POGDC non rotatifs
On a 2 possibilités :
1. le système quadricame : 1 came par tête de piston.
Les cames sont au minimum monolobées.
Pour les équilibrer, il faut au moins 2 lobes. Ci-dessous la version hexalobée :
Il y a possibilité d'engrènement entre les cames (possiblement en les doublant par de vrais engrenages pour une synchronisation optimale...). Cette formule permet de disposer de 4 arbres rotatifs, l'un de puissances, les 3 autres disponibles pour entraîner des accessoires (soupape, pompe, alternateur par exemple).
On peut néanmoins n'utiliser qu'une seule came centrale...
2. Le système came centrale rotative
De préférence, celle-ci doit être bilobée :
Mais on peut la surmultilober : les nombres optimaux sont 2, 6, 10, 14... car il permettent avec une seule came de contrôler les 4 manetons simultanément.
6 lobes
Ci-dessous, un POGDC à came centrale rotatives 14 lobes
Noter le nombre important de cycles pour faire un seul tour de came. Il y a aussi un effet "volant d'inertie", en particulier si on épaissit la came, pour réguler le couple moteur.
Signalons une variante un peu plus exotique : la double-came centrale contra-rotative (ici bilobée):
qui peut avoir un intérêt au moins théorique...
POGDC rotatifs
Le point de départ est la forme du bilobe du carter périphérique à rotation(CPR). Celle-ci est paramétrable "à l'infini" en veillant toutefois à l'absence de collision POGD/CPR et en ayant un profil continu et dérivable en tout point.
Le POGDC rotatif peut aussi être équipé d'une came centrale, mais celle-ci est particulière car elle porte des chemins entrecroisés surmultilobés(CES). Le but est de réduire le mouvement de rotation du POGD : pour réduire 2 fois, il faut 8 CES, 3 fois, 12 CES, etc...
Par exemple
CES facteur 2 : la came bleue tourne 2 vois moins vite que les médianes vertes du POGD :
CES facteur 4 : la came bleue tourne 4 fois moins vite que les médianes vertes du POGD :
Les 2 atouts essentiels des cames rotatives surmultilobées
A l'instar des MPRBC, le profil de base des cames peut être choisi pour piloter la volumétrie des chambres du POGD : par ce biais, on peut imposer n'importe quelle cinématique, notamment :
1. les plus optimales pour piloter la montée en température des phases de compression adiabatiques (et donc de contrôler l'inflammation en CAI/HCCI...) : durant ces phase TV^(k-1) = cte1 et PV^(k) = cte2 : contrôler le volume, c'est contrôler la température (et la pression), c'est à dire maîtriser les conditions de l'auto-inflammation.
2. limiter la durée du point mort haut : assez élevée sur les cinématiques bielle/manivelle (car totalement contraintes par la longueur de bielle et le rayon de vilebrequin), il génère des polluants de type NOx (favorisé par les hautes T°C et forte pression du PMH) et provoque des fuites thermique vers la culasse.
Ensuite, par un traitement mathématique spécial, ce profil de base peut être surmultilobé : ceci augmente la compacité du moteur, car il lui faudra aspirer beaucoup d'air frais pour créer 2 tours sur le premier arbre mis en rotation, qui recevra donc une puissance très élevée par rapport au volume du moteur.
N.B. les moteurs POGDC ne redoutent pas les vitesses élevées de pièces puisqu'ils sont naturellement et parfaitement équilibrés.
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