Toute ressemblance avec des personnages existant serait purement fortuite
Une semaine pour réduire ses déchets... Et ses dépenses !
En ces temps difficiles, où crise et réchauffement climatique préoccupent les esprits, la semaine de la réduction des déchets, dont la troisième édition commence samedi, mérite bien un coup de projecteur. Car trier ses déchets, c'est bien, mais les réduire à la source, c'est encore mieux. Pour la planète... Comme pour son porte-monnaie ! Démonstration au quotidien avec la famille Éconologie. Toute ressemblance avec la réalité...
PAR ÉLODIE ADJOUDJ
« Le meilleur déchet, c'est celui qu'on ne produit pas ». Une devise que les Éconologie appliquent au quotidien. Et qui pourrait être le mot d'ordre de cette semaine de la réduction des déchets, qui a lieu du 22 au 30 novembre. Une directive européenne, datant de juin, insiste d'ailleurs sur la nécessité de réduire les déchets à la source... Comprenez, à partir du consommateur.
Chez les Éconologie, la magie de la prévention a déjà opéré. Ainsi, quand la famille va faire ses courses, elle a déjà adopté de nouveaux comportements.
Monsieur, par exemple, évite d'acheter de l'eau en bouteilles, lui préférant au pire un conditionnement en bonbonnes, au mieux l'eau du robinet. D'une manière générale, il opte toujours pour des conditionnements en grosse quantité et bannit, par la même occasion, les emballages individuels (ces compotes, par exemple, dont les enfants raffolent mais qui coûtent bien plus cher au kilo...) et les suremballages. Justement, les produits en vrac se révèlent souvent moins chers et plus écologiques. De plus en plus de supermarchés proposent d'ailleurs la vente de pâtes, riz, café ou légumes secs sous cette forme. De quoi réjouir la famille idéale. Pour la viande et le fromage, Madame préfère un brin de causette avec la vendeuse des rayons à la coupe plutôt que les produits préemballés. Idem pour ses fruits et légumes, qu'elle choisit en vrac plutôt que conditionnés. À la longue liste des produits jetables (couches, mouchoirs, essuie-tout, vaisselle, couverts, stylos, rasoirs...), la famille modèle préfère le lavable, le rechargeable et le réutilisable. La lingette, sous toutes ses formes, est donc proscrite. À la caisse, les Éconologie n'ont pas oublié leurs sacs et autres cabas réutilisables dans la voiture, mais les présentent ouverts à la caissière, avant de les remplir.
Et de retour à la maison, la famille suit toujours la même logique : elle envoie des mails plutôt que des courriers, a collé l'autocollant Stop pub sur sa boîte aux lettres, limite l'utilisation d'objets ne fonctionnant pas sur secteur et à défaut, utilise des piles rechargeables, parcourt les brocantes pour les produits d'occasion, fabrique ses yaourts, sa lessive, du compost... De quoi rendre la corvée des poubelles à sortir moins fatigante ! Et satisfaire, du même coup, l'ADEME (agence de l'environnement et de la maîtrise de l'environnement) dont le maître-mot est « sensibilisation ». Des opérations tests sont d'ailleurs régulièrement menées pour connaître les impacts des dix gestes préconisés par l'établissement public sur le poids et le volume des déchets (la communauté de communes de Bapaume démarrera la sienne en janvier). Mais rien qu'en appliquant cinq de ses gestes quotidiennement, on a pu réduire, par endroit, de 28 % le volume des déchets. Une réduction à la source qui a toutefois ses limites... Sans l'effort des industriels !
Finalement on est tous de la même famille?
http://www.lavoixdunord.fr/Locales/Arra ... s-et.shtml