Petit bilan: à ce jour plus de 300 briques ont été produites; le stock sec actuel s'élève à 288 unités auquel il faut ajouter environ une vingtaine qui ont été brûlées soit par moi à titre d'essai, soit données à des amis. La production a été suspendue depuis un bon mois pour plusieurs raisons dont une technique et elle est en passe de redémarrer. En effet, le fonctionnement de l'actionneur s'était progressivement dégradé jusqu'à refuser tout service: un glissement empêchait un pressage efficace.
J'ai exploré d'autres pistes et il existe quelques alternatives, mais peu qui satisfassent à mes critères. Un système à crémaillère, comme envisagé au début pourrait convenir; plus simple, un cric rouleur est aussi une solution intéressante et plus accessible (matériel existant et facile à se procurer).
Avant un changement radical, j'ai voulu essayer de modifier le point de poussée sur le bras d'entraînement par attachement à ce principe mécanique, par curiosité et aussi parce que c'était une modification très simple.
On se souvient peut-être que je m'étais évertué à trouver un angle de poussée qui génère le moins possible de forces résultantes, donc rester au maximum dans l'axe de la tige de poussée. A posteriori, je pense que la recherche de cet équilibre délicat est la raison de l'instabilité constitutive de mon dispositif: il est contradictoire de chercher à rester au plus près de l'axe, alors que c'est l'écart d'avec ce dernier qui produit le coincement suffisant pour entraîner la tige du piston.
Je pense avoir commis une erreur de conception: au départ j'avais conçu une "cassette" qui s'est avérée complétement inutile car elle était indépendante du levier de poussée. Pourtant, exécutée correctement cet élément est capital pour contrebalancer les effets des forces résultantes non verticales.
Dans la pratique, j'ai écarté le point de poussée de l'axe du "piston" et, évidemment, j'ai constaté une forte contrainte qui ramenait cet axe vers l'avant. Je doutais à ce stade d'obtenir une configuration opérationnelle, mais je plaçais tout de même une cale en bois de la bonne épaisseur pour maintenir la tige en place et éviter cette torsion, et là bingo: la tige prenait désormais appui sur l'extrémité du levier principal! Il m'apparût après quelque réflexion que ce simple ajout simulait une cassette bien qu'elle n'agisse que d'un côté, mais de celui où se manifestait cette contrainte: bref, l'ensemble se comportait comme un bloc qui pouvait désormais actionner sans glissement aucun l'ensemble du dispositif presseur et ce, sans frottement ou autre inconvénients. L'examen du bout de planche montre que la pression subie est considérable et je devrai probablement la remplacer par une autre en bois dur...
Photo à venir...