Je ne pense pas que ce soit rare, puisque les moisissures sont constituées d'espèces assez variées, d'où ces aspects divers au niveau de leur coloration. Si le séchage s'opère suffisamment rapidement, on n'observe pas de moisissures.
Je rappelle les deux facteurs favorables à cette opération: la ventilation et la température. Ils peuvent varier dans leur proportion et l'hiver, le vent compense le peu de chaleur. Bien sûr, les conditions idéales sont un temps très chaud et venté: l'été dernier, avec le quasi simoun (
), il ne fallait que 3 jours pour obtenir un bon résultat...
Ce qu'il est intéressant de noter, c'est que le passage par une phase humide rend l'ensemble du processus très gourmand en énergie et que le ROEI est de ce point de vue très défavorable, voire catastrophique. Cependant, étant donné que l'écrasante majorité de l'énergie consommée est celle de l'atmosphère, que la récupération de cette énergie diffuse* ne demande aucun investissement spécifique, c'est finalement un très bon usage de cette ressource qui ne compte donc pas dans le bilan final: seule intervient la consommation d'énergie "manufacturée", laquelle reste très modérée.
* C'est ce caractère diffus et de faible densité énergétique qui plombe également pas mal les dispositifs d'ENR, puisque cela suppose le déploiement d'une grande quantité de capteurs, donc une grande intensité capitalistique et matérielle.