michelm a écrit :Ces histoires de GDV sont, pour moi, affligeantes et malheureusement bien réelles. J'ai parfois essayé de leur trouver des circonstances atténuantes, des excuses... Mais non à chaque fois il n'y a rien à faire.
Contre mon grillage de jardin, il y avait un parking reculé d’hypermarché (quelle chance ! maintenant, il y a, à la place, la station service avec 20 pompes…). Y revenait de temps à autres, un regroupement de SDV pour 2 à 3 jours, en transit. Promiscuité assurée : enfants turbulents qui viennent mater à travers le grillage, à casser les arbres et plantations, gueulantes et bagarres continuelles dans les familles, les chiens tout le temps, des arrivées et départs continuels des camionnettes vers je ne sais quelles missions, et le soir, le groupe électrogène bien bruyant qui tourne jusqu’à la fin du film à la tv…
Bon, pour moi, ce n’était qu’un mauvais petit moment à passer, mais la voisine, des enseignants, conseillère municipal communiste, portait à chaque fois le pet et appelait la police ; je trouvais cela un peu exagéré.
Un jour, je jardinais dans mon jardin, mes deux enfants ,en bas âge, à jouer dans le bac à sable, près de la clôture.
Soudain un Schlouffff impressionnant me fit sursauter, et une épouvantable odeur de merde nous envahit. Un gamin de 10 ans venait de balourder une cuvette conséquente d’excréments liquides au travers du grillage…
J’interpelle la mère et demande quand même des explications sur ce comportement, alors que mes enfants étaient à portée… « c’est pas vrai je lui avais dit de jeter çà ailleurs ! » et de faire semblant d’aller mettre une beigne au gamin… Je rétorque que ici ou ailleurs, c’est pareil, et que faire ce geste vers des gens, c’est pas joli-joli… « c’est pas sa faute ! C’est la grand mère qu’est malade ! »…
Et moi je me retrouve avec mes produits bios et contente-toi de cette explication. Arrosage outrancier de la terre, pour diluer l’épandage, dans un relent de dysenterie-tourista pathogène…
Cela n’a pas porté à conséquences, mais reflète bien un déplorable état d’esprit envers « les autres », même si comme voisin forcé, je n’avais pas montrer d’inimitiées…
Epilogue : j’ai reconsidéré mon jugement envers ces braves gens. Et ma voisine ,10 jours plus tard, s’est fait cambrioler bijoux et fourrures, avec défécation dans leur lit. C’est signé…
Gegyx