Engin à gaz pour diviser le DPE par 2,58 pour 73€ !!
qui parle de s'en servir, j'ai mis un autre sur cheminée .
Ce qui est largement 3 fois supérieur à la conso réelle ci dessus de 142,85kwh/m2/an.
Le rendement d'une centrale nucléaire, n'est pas une question d'opinion !
ECRIT PAR
BENJAMIN DESSUS
Chroniqueur - Président de Global Chance
Dans un point de vue publié dans « Les Echos » du 30 mars, « Chauffage : comment un petit chiffre évince l'électricité au profit du gaz », Rémy Prud'homme, tout à sa défense du chauffage électrique et du nucléaire, remet en cause la valeur du « petit coefficient de 2,58 », celui qui permet officiellement en France de passer de la quantité d'électricité dont dispose un usager à la quantité d'énergie qu'il a fallu pour la produire, et en fait l'arme du crime contre le chauffage électrique.
Il n'a d'ailleurs pas tort de s'interroger sur la valeur d'un coefficient vieux de plusieurs dizaines d'années. Calculé à une époque où le parc de production électrique français comptait principalement des centrales à charbon, à fioul et des centrales hydrauliques, le coefficient 2,58 était bien le quotient de toutes les quantités d'énergie dite « primaire » qu'il avait fallu mettre en oeuvre en une année pour produire, transporter et distribuer l'électricité et de celle effectivement distribuée aux Français cette même année. Il mériterait évidemment une révision puisque le parc de production électrique a beaucoup évolué depuis les années 1960. Le même calcul, effectué sur les mêmes bases en 2009 conduit d'ailleurs à un coefficient de 3 et non plus de 2,58, renforçant ainsi la puissance de l'arme du crime !
Alors pas d'hésitation pour notre universitaire émérite, évitons les lourdeurs insupportables de la physique et décidons que le nucléaire, le principal outil du parc de production électrique français, échappe comme par miracle à la règle commune et bénéficie d'un coefficient 1 : l'électricité nucléaire serait ainsi produite sans aucune perte depuis la mine d'uranium jusqu'au transformateur de sortie de la centrale.
Oublions qu'une centrale nucléaire est d'abord une centrale thermique comme les autres, dont la vapeur, celle qui fait tourner la turbine, au lieu d'être produite dans une chaudière à charbon ou à gaz, est produite par la fission de l'uranium à l'intérieur du réacteur !
Oublions qu'il a fallu importer le « combustible », l'uranium, oublions les énormes panaches de vapeur d'eau de nos centrales qui témoignent des pertes de chaleur de près de 70 % qu'entraîne cette production d'électricité nucléaire et décidons (en profitant du qualificatif « d'électricité primaire » souvent employé à tort pour la désigner) qu'elle échappe aux lois de la thermodynamique ! Ce n'est pas cher payé pour assurer l'avenir des fabricants de convecteurs et celui d'Areva, et lutter enfin efficacement contre les deux profiteurs actuels que pointe notre homme : les gaziers et les antinucléaires.
Défendre sans rire une telle proposition aujourd'hui relève, au choix, de l'obscurantisme ou de la manipulation. On a bien entendu le droit d'aimer le nucléaire et de défendre le chauffage électrique. On n'a pas le droit de tordre sciemment ou par simple inculture la réalité des faits pour les rendre plus conformes à ses objectifs. Le rendement d'une centrale, même nucléaire, ne relève pas d'une question d'opinion.
jlt22 a écrit :Le chiffre de 2,58 est un chiffre qui a été établi il ya bien longtemps,du temps ou les centrales au charbon étaient la majorité.
jlt22 a écrit :Le rendement d'une centrale nucléaire, n'est pas une question d'opinion !(...) Le même calcul, effectué sur les mêmes bases en 2009 conduit d'ailleurs à un coefficient de 3 et non plus de 2,58, renforçant ainsi la puissance de l'arme du crime !
Alors pas d'hésitation pour notre universitaire émérite, évitons les lourdeurs insupportables de la physique et décidons que le nucléaire, le principal outil du parc de production électrique français, échappe comme par miracle à la règle commune et bénéficie d'un coefficient 1 : l'électricité nucléaire serait ainsi produite sans aucune perte depuis la mine d'uranium jusqu'au transformateur de sortie de la centrale.
Oublions qu'une centrale nucléaire est d'abord une centrale thermique comme les autres, dont la vapeur, celle qui fait tourner la turbine, au lieu d'être produite dans une chaudière à charbon ou à gaz, est produite par la fission de l'uranium à l'intérieur du réacteur !
Oublions qu'il a fallu importer le « combustible », l'uranium, oublions les énormes panaches de vapeur d'eau de nos centrales qui témoignent des pertes de chaleur de près de 70 % qu'entraîne cette production d'électricité nucléaire et décidons (en profitant du qualificatif « d'électricité primaire » souvent employé à tort pour la désigner) qu'elle échappe aux lois de la thermodynamique ! Ce n'est pas cher payé pour assurer l'avenir des fabricants de convecteurs et celui d'Areva, et lutter enfin efficacement contre les deux profiteurs actuels que pointe notre homme : les gaziers et les antinucléaires.
Défendre sans rire une telle proposition aujourd'hui relève, au choix, de l'obscurantisme ou de la manipulation. On a bien entendu le droit d'aimer le nucléaire et de défendre le chauffage électrique. On n'a pas le droit de tordre sciemment ou par simple inculture la réalité des faits pour les rendre plus conformes à ses objectifs. Le rendement d'une centrale, même nucléaire, ne relève pas d'une question d'opinion.
moby25 a écrit :Il est vrai que le DPE est mal interprété car les gens croient effectivement qu'un logement en "E" équivaut à un appareil électrique "E".
On a le phénomène inverse avec les équipements électriques. aujourd'hui tous les appareils ou presque sont A, mais actuellement "A" c'est pas terrible. Je ne sais pas ou ça en est mais il parlait de refaire l'échelle.
A =E
A+ = D etc...
Non seulement le marché est plus visqueux, mais en plus contrairement à celui de l'électroménager, il est contraint par une offre limitée.Did67 a écrit :Ceci dit, le marché est autrement plus visqueux que celui de l'électro-ménager.
Mais pour l'acheteur suivant, si la maison vaut 20 000 € de plus, c'est bien parce qu'il espère récupérer la différence sur les économies de combustibles. D'autant que l'isolation n'a pas une durée de vie "infinie", et que la plus-value qu'elle représente doit finir par diminuerDid67 a écrit :Je le rappelle souvent à ceux qui construisent et qui "hésitent" en matière d'isolation, qui ne calcule que la rentabilité sans tenir compte de la valeur. Le raisonnement le plus courant est : "si je mets 10 000 € dans l'isolation, en combien de temps je récupère cette somme par la diminution des frais de chauffage". Souvent, c'est long si on pousse un peu l'isolation. Or, la bonne réponse est : ta maison vaudra 20 000 € de plus dans 20 ans quand le pic du pétrole sera derrière nous, tu gagneras 10 000 € de plus value ET toutes les économies sur le combustible ! Chiffres au pif, bien entendu (mais le principe, je n'en doute absolument pas)
Gaston a écrit :
Mais pour l'acheteur suivant, si la maison vaut 20 000 € de plus, c'est bien parce qu'il espère récupérer la différence sur les économies de combustibles.
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