jonule a écrit :moi je voulais savoir POURQUOI il avait pas retenu la solution de l'isolation en bottes de paille en construction neuve
Parce que, au moment de choisir, je n'avais pas les infos que tu viens de donner, et que du coup, je ne savais pas comment la mettre en oeuvre. J'ai envisagé le la broyer et de la mettre en vrac (sur un toit octogonal, c'est plus facile que de découper les bottes), mais on me l'a déconseillé à cause des bestioles.
chatam a écrit :Ce type de construction ne fonctionne que dans un climat relativement doux, notamment en bord de mer
Je ne partage pas ton opinion. Dans mon cas (la Haute-Saone n'est pas réputée pour la clémence de son climat), j'ai fait des simulations thermiques, et le résultat est que la "période de chauffe" (bilan thermique négatif pour la maison) est de 3 mois, avec une perte de température de max. 2 degrés par jour. Ces 2 degrés peuvent assez facilement être compensés par les apports internes (un ordi : 200w ; un humain : 100w ; une tarte aux pommes : j'ose même pas compter...)
J'ai donc beaucoup plus peur de la surchauffe que du froid.
J'ai lu que le triple vitrage c'est bien pour l'isolation mais pas pour l'effet de serre lorsque le soleil "frappe" les vitres.
Un vitrage a (entre autre) deux caractéristiques importantes pour une maison bioclimatique :
- sa résistance thermique U_g
- son facteur solaire (% de l'énergie solaire qui traverse).
En l'occurence, pour du triple vitrage basse émissivité au krypton, Ug=0,5 w/m²/degré (ce qui est >2x moins que du double vitrage basse émissivité à l'argon) et le facteur solaire est de env. 50% (contre 60% pour un double vitrage bien isolant).
Il existe aussi des vitrage dits "solaires", qui ont un facteur solaire plus bas (protection contre la surchauffe estivale), mais ce n'est pas adapté à une maison solaire passive.