elephant a écrit :Autre petit exemple, auquel on ne pense pas:
les services publics (téléphone, eau,gaz , électricité, traitement des déchets) sont actuellement démantelés au profit de sociétés commerciales. Europe oblige.
ouais !
quand une société genre EDF déclare un bénéfice de 1 milliard d'euros imposable , par exemple.
Le bénéfice est taxé, aux alentours de 33 % en impôt des sociétés, puis redistribué aux actionnaires. ....qui ne sont plus taxés et peuvent réinvestir leur bénéfice où ils veulent.( par exemple dans des entreprises rentables situées à l'étranger, là où on paie les travailleurs avec la photo d'un grain de riz)
( donc 333 millions d'euros restent dans le pays )
Supposons que la m^me activité soit exercée par l'état au même tarif et qu'il engage des travailleurs.
1 milliard d'euros, çà fait le salaire de 25000 travailleurs pendant un an !
sur ces salaires: environ 600 à 700 millions d'impôts et de lois sociales restent dans le pays.
sur les 350 millions d'euros qui restent , au moins 10 % sont consacrés à la TVA, probablement 15.
comme ces travailleurs étaient en grande partie chômeurs: 144 millions d'euros économisés sur le chômage.
au moins 100 millions d'euros réinjectés dans le logement.
compris ?
Ce n'est sans doute pas complètement faux, mais cet exemple me laisse dubitatif ...mais confrontons nos idées, nous parviendrons bien à en tirer le "bon grain"... c'est tout dire que je vais ne donner qu'une humble opinion, sans pour autant être sûr d'avoir complètement raison, puisque ce n'est que l'embryon d'un débat beaucoup plus large de société que vous connaissez tous ...puisque l'éconologie en fait partie. C'est tout dire si je ne prétends pas avoir porté la reflexion à son terme... ;)
Dans ces quelques pistes qui suivent, un premier élément de réponse vient de Capt'ain, qui a décidément bien compris mes précédents propos sur la mondialisation:
Capt_Maloche a écrit :OH que oui !!mais tout va dans le sens de la popérisation, dans quel but??
Comme si la maîtrise du pouvoir ne tenait que par le mal être de la population... tu parles, ça n'incite qu'à leur prendre ce pouvoir
Au risque de me répéter, je vais essayer d'aborder la question sous un autre angle.
Recherche des causes? (Pourquoi 9/11, le contrôle par la mondialisation etc)
Ce triste sacrifice n'est pas le mythe fondateur (quoi qu'il ait été éventuellement voulut comme tel ...le saura-t-on un jour...) mais ça permet de donner un point de départ pour comprendre la logique des événements que nous traversons.
Pour tous ceux qui ont vu les émissions conjointes entre autre de la TSR*-TV5 etc. sur les aspects sous-jacents de 9/11, ils auront pu constater la véritable «croisade» que les États-Unis (via des clubs très fermés) entendent mener de par le monde (et qui transparait, grâce au grand renfort d'une "machine médiatique" parfaitement huilée, au travers de laquelle est distillée une sorte de propagande (volontaire ou non) visant à déclamer le très célèbre: «Tous ceux qui ne sont pas avec nous, sont contre nous». En qualifiant dans les extrêmes, les rétifs qui ne partagent pas les mêmes vues «d'états voyous», de «terroristes», voire dans le passé de communistes, etc. Tactique qui passe par le VOCABULAIRE vers la "formation de l'opinion" et le sacrifice de victimes expiatoires.
On a vu que même dans les séries télévisées de "divertissement" comme «Les Experts» et autres séries américaines, avait émergé tout un vocable autour du concept de «terrorisme». Il est tout à fait surprenant de constater qu'en parallèle à 9/11 des scénaris reprenaient toute la «logique» et le «syllabus» de ce «nouveau genre». A tel point qu'il est étonnant de constater que tout cela avait été minutieusement préparé (puisqu'il fallait avoir écrit lesdits scénaris des séries télévisées, bien avant 9/11, trouver les fonds ce qui prend du temps, et éventuellement pour les obtenir faire quelques aménagements/concessions sur les story board pour faire allégeance et (lol) plaire (intentionnellement/consciement ou non) à «la voix de son maître»...
Alors LA grande question: Est-ce une validation de la «Thérorie du complot»?
Oui et non.
Oui parce que tout démontre que c'est le cas, des recoupements le prouvent, les "membres du club" l'avouent, des indices accablants le démontrent ...mais pourtant ...personne ne déroge de la «théorie officielle».
Non parce que comme d'hab, ce sont plein de situations dans différents secteurs qui viennent se télescoper (défense, énergie, santé, transports,etc) que chacun des acteurs se comporte en fonction de ses propres prérogatives fondées dans le secteur privé sur le profit (le plus rapidement possible, lol ...les marchés n'attendent pas, ces vautours là interagissent/s'activent autour du facteur temporel...).
Non parce qu'il s'agit avant tout d'un problème CULTUREL* et il n'est pas sûr que les principaux acteurs ne se rendent vraiment compte du lien qui existe entre leur ...façon d'agir et les règles dune "bonne gouvernance" ...je suis sûr même que beaucoup s'en tapent. Donc culturel forcément, j'en suis convaincu! Il leur faudrait déjà mettre une forte distance par rapport à leur "éducation" (bonne ou mauvaise) ...pour ne serait-ce que commencer à sortir de leur omnubilation et s'appercevoir de quelque chose ...qui par ailleurs apparaît flagrant à beaucoup d'esprits éclairés, de part le monde.
Non pas vraiment un complot. Pas qu'il y ait une sorte de «malfaisance ambiante» destinée à nuire aux humains volontairement, dans une sorte de bataille du «bien contre le mal», mais plus prosaiquement parce certains "clans" ont/avaient décidé qu'ils ont/avaient la "raison pour eux", des clans donc dans lesquels (et comme partout) il y a bien quelques fanatiques, qui ont forcément fini par trouver un «terrain de défi» afin de «mettre en scène ce qu'ils considèrent comme étant LEUR terrain d'affrontement» quitte à imaginer un ennemi invisible, même si il n'existe pas (car, lorsque l'on est parano, il y a forcément un ennemi à abattre à quelque part et contre lequel il faut lutter...)
Dénominateur commun et façon de "gérer" à titre personnel
Toujours non, parce qu'il est tellement vite fait de la part du simple pékin (je me considère aussi comme tel, n'ayez crainte ;) ) de faire un amalgame et de pointer du doigt ce grave problème du monde, en tant qu'alibi, pour éventuellement, ne pas assumer sa propre vie. (Sujet très délicat qui ne s'adresse pas à tous ...bien sûr).
C'est là où je veux en venir, et c'est là où est (probablement?) une partie du danger perçu par les autorités ou tout au moins un élément essentiel de cette problématique, qui émerge toujours dans les questions de gouvernance, et dans les démocraties en particulier (ce qui semble paradoxal). C'est quelque chose qu'elles doivent «gérer». Ce n'est pas parce qu'il y a des explications rationnelles, voire même que l'on pourrait prouver ceci ou cela, que cela justifierait un changement de mentalité, d'attitude dans la vie de tout les jours de simple citoyen. (La vie continue comme on dit). Tout au plus le développement de la conscience et les valeurs positives qui font évoluer ces mêmes cultures voire l'humanité ou alors l'émergeance de leurs opposés, l'individu se trouvant à son tour des terrains de défi (par exemple contre cette même autorité) et font régresser les valeurs culturelles etc.
Alors oui! De deux choses l'une. Où bien nous somme des citoyens responsables et devons développer nos consciences jusqu'à changer les pratiques dans notre vie tant professionnelle que privée, mais dans ce cas là il faut informer les populations des tenants et aboutissants des choses, où alors on va continuer longtemps la loi de la jungle des prédateurs de tout poil, qui sévissent au premier chef sur les marchés financiers.
Voici donc le raccourci saisissant (joke) entre ces deux phénomènes de société, dont le dénominateur commun est toujours et encore: «culturel» aussi bien au plan local que global.
Effets et «ligne rouge» des médias (sur ce point)
C'est la raison pour laquelle, de mon point de vue, il y a une sorte d'autocensure (bien comprise c'est à voir, mais en tout cas un mode opératoire enseigné dans les médias, à commencé par l'Université, via ce qu'on appelle la «déontologie» qui finalement n'est qu'une tentative éthique aux soins intensifs ...toujours pour des raisons culturelles) autocensure se traduisant imperceptiblement parfois dans les médias par une sorte de consensus de «tenir l'info sous contrôle» se bornant soit à utiliser le conditionnel, soit à donner le même temps de parole au prédateur qu'à la victime (si, si..) ...et encore pas toujours... on n'a pas beaucoup entendu les victimes du crack boursier... de la guerre d'Irak... et évidement encore moins de la polution — on comprendra que quand bien même les journalistes ne participent pas volontairement à ce consensus, ils en sont les instruments —»»»» voici quelque chose de parfaitement volontaire et assumé, mais pas assez expliqué, puisqu'il n'est pas clairement établit que l'origine serait, selon moi, culturelle ««««— journalistes ces vecteurs malgrés eux... — C'est tout dire dans ce contexte, que des membres de la société civile, peuvent AUSSI devenir A LEUR TOUR victimes malgré elles (selon le même mécanisme) de leur propre engouement au travers de leur engagement de bonne foi (exemple type José Bové, qui mériterait la Légion d'honneur...) toujours pour des raisons culturelles (et dans ce cas la culture rejoint la culture... pas pour rien). Raison encore pour laquelle les gouvernements on eût vite fait de "recadrer" les vélléités d'indépendance sociétales du mouvement dit de la "Société civile", en le canalisant, soit vers un engagement dans la voie politique / vie "citoyenne" ou/et alors de porter le débat non plus vers l'Agora, mais l'université. Quel meilleur recadrage... Mais on le voit, rien n'est simple.
Toujours théoriquement parce que "la société avait déjà réglé le problème" ...donc pour des raisons culturelles (i.e. la Bible: le syndrôme de culpabilité, la répréhension du bien etc...).
Et c'est bien bien connu, lorsque la théorie ne rejoint pas la pratique, c'est que le «modèle» est imparfait.
Donc aussi bien le contrôle des populations par l'économie et les marchés boursiers que la paupérisation ne sont que des conséquences de stratégies globales, de conflits d'intérêts découlants directement des effets de pratiques culturelles le tout étant difficile à redresser puisque fonctionnant selon des systèmes complexes, tous imbriqués les uns dans les autres — avec des motivations plus ou moins avouées — fondées sur un postulat qui repose sur une idéologie, qui très prétentieusement estime être "de bon droit".
*Télévision Suisse Romande.
* j'entends par «culturel» toutes les pratiques de chacun, dans la vie de tous les jours.