Tu écris:
Oui la crise, confrontation de ce désir de grossir pour le capital ( avec des vrais gens derrière qui tirent avantage de cet état de fait, le capital lui même, n'a pas de volonté propre) confronté à l'accroissement de la productivité dont il est le déclencheur par l’intérêt exigé, impliquant la diminution de la main d'œuvre et confronté également à la finitude du monde.
Il n'y a de crise que lorsque le capital voit se dresser devant lui un obstacle qui s'oppose à son accroissement. Cette phrase pose problème; "des vrais gens derrière qui tirent avantage de cet état de fait, le capital lui même, n'a pas de volonté propre"
Oui, il y a des vrais gens derrière, oui, en tant qu'agents, ils en tirent des avantages dans la forme permise par le capitalisme, mais ils sont aussi des victimes inconscientes, au même titre que tous les autres, si l'on se place au point de vue de la perte d'humanité. Le capital fonctionne comme si il avait une volonté propre, comme dirait Marx: "Les hommes font l'Histoire, mais pas celle qu'ils veulent." La marchandise ou l'argent (comme tu veux!) se pose comme un fétiche, une externalité à l'homme (qui l'a cependant crée) auquel il est obligé d'obéir en gaspillant sa vie à le servir et alors même que ses objectifs ultimes sont dirigés contre sa simple possibilité de survie.
Oui, la productivité est un moyen à l'échelle microéconomique (au niveau de chaque entreprise) pour tenter de s'accaparer une plus grande part de gâteau et réaliser l'accroissement du capital initial, mais je ne parlerais pas d'intérêt, mais de profit, ce qui est la règle générale: l'intérêt du banquier constitue son profit et, donc, je ne souscris pas à cette phrase plus bas:
....à moins que nous ne parlions de la même chose?c'est la notion d'intérêt qui est ici en jeu dans les 2 cas.