Article 104 - MAASTRICHT - L'arnaque de la dette

Economie actuelle et développement durable sont-ils compatibles? PIB, croissance (à tout prix), développement économique, inflation...Comment concillier l'économie actuelle avec l'environnement et le développement durable.
dedeleco
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par dedeleco » 08/07/11, 00:59

En fait ce forum, reproche aux banques, ce que n'importe qui peut faire, en achetant partiellement à crédit un bien immobilier, terrain, appartement ou maison, puis en le louant, de payer les intérêts avec les loyers qui continuent à arriver, même après la fin totale du prêt, ainsi à perpétuité, de gagner bien plus que la valeur initiale, et même ainsi avec cet argent gagné, de pouvoir acheter d'autres biens et de multiplier ses possessions, si bien géré !!
Il n'est pas nécessaire d'être banquier pour faire cela, multiplier ses biens, sans faire d'erreurs (lois Sellier et autres qui vous y invitent), car certains en faisant des erreurs, se sont retrouvés SDF (reportages envoyé spécial par exemple) !!

Ce qui est nouveau, ce sont les banques si énormes, qui devraient devenir SDF, par suite d'erreurs et donc de faillite, qui pratiquent le chantage, renflouez moi, car si je m'écroule, vous faîtes comme moi, vous vous écroulez, car vous êtes assis sur la même branche que moi !!

Il s'agit de : la stratégie du choc ou la montée de la stratégie du désastre,en livre de poche par Naomi Klein, collection Babel ed Leméac 2008 !!
Livre à lire, car il retrace comment depuis près de 30 ans, cette stratégie du désastre a enrichi le capitalisme !!
http://fr.wikipedia.org/wiki/La_Strat%C3%A9gie_du_choc
http://en.wikipedia.org/wiki/The_Shock_Doctrine
http://www.naomiklein.org/main
http://www.naomiklein.org/shock-doctrin ... -in-action
http://www.naomiklein.org/articles/2008 ... se-attacks
http://www.lemonde.fr/cinema/article/20 ... _3476.html

Ce livre écrit en 2007, basé sur des faits exacts (corruptions avec Bush et guerre d'Irak, par exemple), était prémonitoire, car la crise financière de 2008, l'a confirmé, avec ce nouveau choc financier, pour mieux multiplier les bénéfices !!

Un livre de 1950 raconte le même type de gain financier, depuis 1694, avec l'histoire depuis 1694 des financiers protestants, à la base de l'économie financière actuelle mondiale désapprouvée par les catholiques :
Demain, C'est l'An 2000! écrit en 1950
avec des extraits sur :
http://vimeo.com/1711304?pg=embed&sec=1711304

En 1694, Guillaume d'Orange, devenu Guillaume III d'Angleterre, n'avait plus d'argent pour payer son armée. Ce Hollandais, dont le succès avait été financé par les banquiers protestants de son pays, va — juste retour des choses — être pris dans l'engrenage des usuriers anglo-hollandais. Un syndicat d'usuriers, dirigé par William Paterson, lui proposa la combinaison suivante: a) Le syndicat privé avancera au gouvernement un prêt en or de 1 200 000 livres, au taux de 6%, le capital et l'intérêt étant garantis par l'État et payés en or; b) en récompense, le syndicat privé a le droit de s'appeler Banque d'Angleterre; c) comme le syndicat se démunissait ainsi de tout son capital pour financer le prêt, il avait en échange (?) le droit d'émettre et de négocier des billets à ordre jusqu'à la concurrence des 1 200 000 livres prêtées en or, à l'Etat.

Jusque-là, seul l'Etat avait le droit régalien de battre monnaie, c'est lui qui aurait pû et dû émettre ces billets gagés sur l'or qu'il avait emprunté. Le syndicat, abusant de son titre de Banque d'Angleterre, fit imprimer des billets reconnus valables à Londres, puis dans tout le pays, sous caution morale du roi et matérielle du prêt en or. C'était génial, le public avait confiance en des papiers que la Banque — n'ayant plus de capital — était incapable de rembourser. Ainsi est né le crédit moderne en argent-papier, véritable contrefaçon du Crédo.



Par cet abus de confiance envers le peuple anglais, doublé de haute trahison envers le roi, dit Thomas Robertson (1), le clan des usuriers doubla d'un trait de plume sa fortune. Elle fit même plus que doubler, puisqu'il touchait non seulement l'intérêt sur son prêt en or, mais l'intérêt sur les billets en papier qu'il se mit à prêter — le 6% sur le capital initial devenant du 12%, en huit ans il doublait à nouveau (2).

Ainsi la Banque avait créé une double dette, l'une du gouvernement — lequel, après tout, empochait l'or — l'autre du peuple anglais. L'endettement simultané du gouvernement et du peuple ne fera que croître sans cesse, le gouvernement faisant évidemment tout retomber sur le peuple par le système des impôts. Telle est l'origine de la Dette nationale anglaise, nulle avant Guillaume III et qui ateignait, en 1948, 24 milliards de livres. Le mécanisme comporte trois stades: usure, dette, impôts, dont 60% servent à payer les intérêts de la dette.


Guillaume III continua à emprunter à la Banque jusqu'à concurrence de 16 millions de livres-or. Et celle-ci émit la même somme en billets. Bien plus, comme les billets avaient cours au même titre que l'or, même à l'étranger, la Banque avança désormais au gouvernement du papier... cautionné par lui, et non plus en or. Le tour était joué. Il est évident qu'à ce moment-là le gouvernement aurait pu reprendre son droit régalien et décider d'imprimer lui-même, les billets; il n'aurait ainsi jaimais eu d'intérêts à verser ni de dette nationale en boule de neige.

Au début, la banque n'émit des billets que jusqu'à concurrence de l'or prêté, et conserva une réserve-or dstinée à couvrir les demandes de remboursement. Petit à petit, elle s'aperçut que les gens préféraient manier des billets plus légers que l'or, et qu'on pouvait émettre des billets en se contentant de garder une réserve de 10%.



Mises en goût par une opération aussi fructueuse, les banques se multiplièrent comme des champignons. Entre 1694 et 1830, on trouve dans les îles Britaniques 684 banques privées, émettant chacune ses propres billets.


En dehors de toute considération morale le prêt à la production suffit à déséquilibrer toute économie qui n'est pas purement agricole ou pastorale, c'est à dire la seule économie où le "croît biologique", don de Dieu, éternellement renouvelé, peur dépasser le "croît de l'argent" lorsque le taux est faible. L'industrie, elle, ne fait que transformer, et par l'extraction, épuiser.


Tout d'abord, c'est l'inflation. Il y a dix fois plus de signes monétaire légaux en 1836 qu'en 1694. Or cette monnaie-papier n'est pas seulement prêtée mais dépensée directement par les banques, qui jouent ainsi le rôle de commerçants. Elles peuvent ainsi faire marcher leur commerce, avec seulement 10% du capital réel, tandis que les industriels qui veulent lancer une usine ou constituer un stock empruntent aux banques, au taux de 6%, des billets qui ne représentent quasi rien et hypothèquent leurs moyens réels de production pour du vent. Cela explique le peu de faillites des banques et la vampirisation des industries et du commerce par les "banques d'affaires".

Toutefois, en 1836, le gouvernement britanique eut conscience du danger. Après une enquête secrète, le chancelier Robert Peel prit l'initiative du Bank Charter Act de 1844. Cette lois retira aux quelques 600 banques privées le droit d'émettre des billets en ne reconnaissant qu'à la -seule- Banque d'Angleterre, obligée cette fois d'avoir une couverture-or de 100% — ce qui dura jusqu'en 1914...— Aujourd'hui, la couverture n'est plus que symbolique.


Pauvre gouvernement! Les 600 banquiers se réunirent en un nouveau syndicat, le Joint Stock Banks- et -remplacèrent l'émission des billets interdits par l'émission de chèques facilitant l'avance bancaire, c'est à dire l'ouverture de crédit en compte courant. Ce n'était qu'une émission camouflée de billets, et d'autant plus avantageuse qu'elle allait servir principalement à enfler la production des gros emprunteurs et non à faciliter la consommation des petits, comme la monnaie légale.

C'était un nouveau coup de génie. Cette fois, ce n'est plus le roi qui cautionnera l'émission, ce sont les déposants, par suite d'une confusion habilement entretenue.




Le secret de la toute-puissance bancaire dans le monde entier, précise Robertson, réside dans le fait suivant: "Lorsqu'un individu dépose aujourd'hui 1 000 £ en espèces à la banque, celle-ci ne prête pas ces 1 000 £ à un autre client, mais les garde en réserve, et prête en avance bancaire, ou par chèque 9 000 £, c'est à dire neuf fois le montant du dépôt qu'elle a reçu". C'est le premier client qui constitue la réserve de 10%... alors que le bon public croit que toute Banque n'est qu'un intermédiaire qui avance l'argent mis chez elle en dépôt, soit 1 000 £ pour 1 000 £. C'est d'ailleurs ce qui est déclaré dans tous les traités orthodoxes, et qui était officiellement inscrit dans l' Encyclopaedia Britanica jusqu'en 1910; mais dans l'édition de 1929, vous lisez que "les banques prêtent en créant du crédit, elles créent leurs moyens de paiement ex nihilo" précise M. R. Hawtrey, secrétaire adjoint au Trésor.

En général, l'emprunteur a déposé des garanties. S'il ne peut rembourser son emprunt, la banque saisit les garanties et fait là un bénéfice absolu, pendant que l'emprunteur, lui, fait failite. S'il rembourse, la banque touche 6% sur 9000 £, soit 54% sur les 1 000 £ qui lui avait été déposées jadis, joli bénéfice pour avoir fait un simple jeu d'écriture. L'opération est annulée, la somme inscrite est rentrée dans la colonne Avoir, elle annule le montant porté en sortie dans la colonne Doit. Les 9 000 £ se dissolvent dans le vent, d'où elles étaient venues!...


De là le pouvoir quasi magique des banques. Non seulement elles créent et détruisent de la monnaie, mais des affaires. Elles provoquent des booms, des crises artificielles, des périodes de suractivité ou de chômage, suivant que — comme une coquette — elles accordent ou non leurs faveurs, c'est-à-dire des crédits de compte courants. Elles sont maîtresses du "cycle du commerce". Leur pouvoir est invincible, quel que soit le parti qui triomphe temporairrement. Elles concentrent progressivement tout entre leurs mains, sur la ruine des nations.
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bernardd
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par bernardd » 08/07/11, 08:32

dedeleco a écrit :En fait ce forum,[b] reproche aux banques, ce que n'importe qui peut faire, en achetant partiellement à crédit un bien immobilier, terrain, appartement ou maison, puis en le louant, de payer les intérêts avec les loyers qui continuent à arriver,


Premièrement, tout le monde peut faire ceci seulement si un banquier accorde un crédit : c'est un pouvoir de vie ou de mort économique sans contrôle démocratique.

Deuxièmement, tout le monde ne peut pas louer 10 fois le même appartement, car c'est cela la création monétaire. Et c'est ce droit de fausse monnaie qui est exorbitant du droit commun pour les banques.

Enfin, par rapport au texte cité, si une banque possède 1, elle peut prêter 10 à un "ami" qui dépose ces 10 dans la banque. La banque peut alors prêter 100 et continuer la culbute.

La faillite des banques d'Islande a donné lieu a un rapport parlementaire, un vrai, qui a montré que 80% des crédits accordés par les banques islandaises étaient accordés...

aux propriétaires des banques et à leurs amis.

Au passage, je l'ai appris parce que Eva Joly en a parlé un matin à la radio. Quel journaliste a été vérifier l'information et l'a diffusé ?

Pensez-vous que la situation soit différente en France, en Europe et dans le monde ? La seule différence, c'est qu'en Islande, les députés ont vendu la mèche.
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par pb2488 » 08/07/11, 08:40

bernardd a écrit :(...)La faillite des banques d'Islande a donné lieu a un rapport parlementaire, un vrai, qui a montré que 80% des crédits accordés par les banques islandaises étaient accordés...

aux propriétaires des banques et à leurs amis..
Tu es sûr que c'est bien ça?
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"La vérité ne se définit pas comme étant l'opinion de la majorité :
La vérité est ce qui découle de l'observation des faits."
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par bernardd » 08/07/11, 09:55

pb2488 a écrit :
bernardd a écrit :(...)La faillite des banques d'Islande a donné lieu a un rapport parlementaire, un vrai, qui a montré que 80% des crédits accordés par les banques islandaises étaient accordés...

aux propriétaires des banques et à leurs amis..
Tu es sûr que c'est bien ça?


Oui, après l'interview de Eva Joly, j'ai cherché son email au parlement européen et elle m'a répondu via son attachée parlementaire, ce qui est déjà un très bon signe d'écoute. Elle m'a envoyé le lien vers quelques traductions en anglais, car l'islandais m'est assez étranger.

Par exemple :
http://www.guengl.eu/upload//KynningEnsku-fmb.pdf

Page 5 :
Leveraging of the banks’ owners
The Special Investigation Commission is of the opinion the owners of all three big banks had an abnormally easy access to loans in these banks, apparently in their capacity as owners
•The largest exposures of Glitnir, Kaupthing Bank and Landsbanki were the banks’ principal owners.
...
•Examination of the investments made by money market funds operated by the management companies of the three banks reveals that their prime investments included securities and deposits connected to the bank's largest owners.


La traduction google un peu corrigée (toute autre correction bienvenue !):
Effet de levier des propriétaires des banques
La Commission spéciale d'enquête a constaté que les propriétaires des trois grandes banques ont un accès anormalement facile aux prêts dans ces banques, apparemment en leur qualité de propriétaires.
• La plus grande exposition de Glitnir, Kaupthing et Landsbanki Bank étaient les propriétaires des banques principales.
...
• L'examen des investissements réalisés par les fonds du marché monétaire gérés par les sociétés de gestion des trois banques révèle que leurs plus gros investissements comprenaient des titres et des dépôts liés aux grands propriétaires de la banque.


Page 6 :
•The Special Investigation Commission is of the opinion that the financing of owners' equity in the Icelandic banking system had in such a large portion been based on borrowing from the system itself that its stability was threatened
•An overestimation of equity in a bank increases its capacity to grow. The bank's capacity to deal with setbacks decreases at the same time, thereby increasing the risk of bankruptcy


Ce qui donne via la traduction google corrigée :
• La Commission spéciale d'enquête est d'avis que le financement de capitaux propres dans le système bancaire islandais était dans une telle grande partie fondée sur des emprunts auprès du système lui-même que sa stabilité était menacée
• Une surestimation des fonds propres d'une banque augmente sa capacité de croissance. La capacité de la banque pour faire face à des revers diminue dans le même temps, augmentant ainsi le risque de faillite


Et aussi ce document : http://sic.althingi.is/pdf/RNAvefKafli2Enska.pdf

page 2 :
The largest owners of all the big banks had abnormally easy access to credit at the banks they owned, apparently in their capacity as owners.
The examination conducted by the SIC of the largest exposures at Glitnir, Kaupthing Bank, Landsbanki and Straumur-Burðarás revealed that in all of the banks, their principal owners were among the largest borrowers.
At Glitnir Bank hf. the largest borrowers were Baugur Group hf. and
companies affiliated to Baugur. The accelerated pace of Glitnir’s growth in lending to this group just after mid-year 2007 is of particular interest. At that time, a new Board of Directors had been elected for Glitnir since parties affiliated with Baugur and FL Group had significantly increased their stake in the bank. When the bank collapsed, its outstanding loans to Baugur and affiliated companies amounted to over ISK 250 billion (a little less than EUR 2 billion). This amount was equal to 70% of the bank’s equity base.


Ce qui donne via la traduction google corrigée :
Les plus importants propriétaires de toutes les grandes banques avaient un accès anormalement facile au crédit dans les banques qu'ils possèdent, apparemment en leur qualité de propriétaires.
L'examen mené par la Commission spéciale d'enquète des plus grandes expositions aux risques de Glitnir, Kaupthing Bank, Landsbanki et Straumur-Burdaras a révélé que dans toutes les banques, leurs principaux propriétaires étaient parmi les plus grands emprunteurs.
Au Glitnir Bank hf. le plus grand emprunteurs étaient Baugur Group hf. et les sociétés affiliées à Baugur. Le rythme accéléré de croissance Glitnir dans les prêts à ce groupe juste après la mi-année 2007 est d'un intérêt particulier. A cette époque, un nouveau conseil d'administration avait été élu pour Glitnir puisque les partis affiliés à Baugur et FL Group ont considérablement augmenté leur participation dans la banque. Lorsque la banque s'est effondrée, ses encours de crédits aux Baugur et sociétés affiliées s'élevaient à plus de 250 milliards de couronnes islandaises (un peu moins de 2 milliards d'euros). Ce montant était égal à 70% des fonds propres de la banque.


Je vous laisse lire les pages 3 et 4, avec les descriptions des principales petites affaires entre amis. Quand un seul propriétaire atteint 70% des crédits de sa banque, et compte tenu des autres prêts "aidés" décrits sans montants dans ce résumé, le chiffre de 80% indiqué par Eva Joly (qui a eu accès à l'ensemble des documents) parait bien résumer la situation.

On peut dire que c'est la cause de la chute de la banque ? Non, ce sont les affaires normales, ils n'ont juste pas eu de chance que le reste du marché se soit écroulé à ce moment, et comme ils étaient "petits", ils n'ont pas résisté, et tout a été révélé.

Mais en temps normal, c'est la normalité, et aussi la légalité. Le rapport dit que c'était difficilement acceptable : il ne dit pas que c'était illégal.

C'est la marche "normale" des affaires... Cela vous rappelle ce qui s'est révélé autour de Woerth/Bettencourt/... ?

Mais bien sûr, aucun média ne s'occupe de traduire tous les documents en Anglais, et encore moins dans les autres langues européennes...
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par bernardd » 08/07/11, 10:45

Je rappelle que sur toute la zone Euro on parle de 13 478 milliards d'euros de crédits au secteur non financier. cf colonne 9 de http://sdw.ecb.europa.eu/reports.do?node=100000141

Rien que sur la France, il s'agit de 1873 milliards d'euros.
http://www.fbf.fr/web/Internet2010/Cont ... redits.pdf

Allez trouver quelques vulgaires milliards la dedans...
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par Capt_Maloche » 12/07/11, 00:11

Deldeco a écrit : non, a cité
Le secret de la toute-puissance bancaire dans le monde entier, précise Robertson, réside dans le fait suivant: "Lorsqu'un individu dépose aujourd'hui 1 000 £ en espèces à la banque, celle-ci ne prête pas ces 1 000 £ à un autre client, mais les garde en réserve, et prête en avance bancaire, ou par chèque 9 000 £, c'est à dire neuf fois le montant du dépôt qu'elle a reçu". C'est le premier client qui constitue la réserve de 10%... alors que le bon public croit que toute Banque n'est qu'un intermédiaire qui avance l'argent mis chez elle en dépôt, soit 1 000 £ pour 1 000 £. C'est d'ailleurs ce qui est déclaré dans tous les traités orthodoxes, et qui était officiellement inscrit dans l' Encyclopaedia Britanica jusqu'en 1910; mais dans l'édition de 1929, vous lisez que "les banques prêtent en créant du crédit, elles créent leurs moyens de paiement ex nihilo" précise M. R. Hawtrey, secrétaire adjoint au Trésor.

En général, l'emprunteur a déposé des garanties. S'il ne peut rembourser son emprunt, la banque saisit les garanties et fait là un bénéfice absolu, pendant que l'emprunteur, lui, fait failite. S'il rembourse, la banque touche 6% sur 9000 £, soit 54% sur les 1 000 £ qui lui avait été déposées jadis, joli bénéfice pour avoir fait un simple jeu d'écriture. L'opération est annulée, la somme inscrite est rentrée dans la colonne Avoir, elle annule le montant porté en sortie dans la colonne Doit. Les 9 000 £ se dissolvent dans le vent, d'où elles étaient venues!...


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ça c'est vl'rai ça !
La base est là
L'article 104 reboucle le circuit : nous payons notre propre argent et les intérêts !!
Dernière édition par Capt_Maloche le 12/07/11, 21:02, édité 2 fois.
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"La consommation s'apparente à une recherche de consolation, un moyen de remplir un vide existentiel croissant. Avec, à la clé, beaucoup de frustration et un peu de culpabilisation, accrue par la prise de conscience écologique." (Gérard Mermet)
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par dedeleco » 12/07/11, 01:36

Je n'ai pas écrit !!
J'ai cité un livre de 1950 cité sur :
http://vimeo.com/1711304?pg=embed&sec=1711304

Le vieux livre cité est :
Demain, C'est l'An 2000! écrit en 1950

Il n'est pas sûr que tout y soit exact !!

De toute lmanière, lorsque un locatire loue pendant 50 ans un appartement il le paie 2 à 3 fois à son propriétaire, et tous nous trouvons cela normal, qu'il ne le possède jamais en enrichissant le propriétaire !!
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par Capt_Maloche » 12/07/11, 21:12

oui, bon, mais quand je met [quote] je ne choisis pas l'intro :D

Locataire 50ans, à part les militaires ou les fonctionnaires je ne vois pas
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par Christophe » 12/07/11, 21:26

Capt_Maloche a écrit :Locataire 50ans, à part les militaires ou les fonctionnaires je ne vois pas


Tu rigoles?

Je crois que seulement environ 60% des français sont propriétaires et les 40% restant ne sont pas que militaires ou fonctionnaires...le reste paye un loyer...à vie...que cela soit dans le même logement ou d'autres...

Je connais une médecin spécialiste qui est locataire et qui approche les 60 ans...pourtant elle a bien gagné sa vie !

Tout est une question de gestion de sa vie / de son budget, de ses envies, de sa carrière professionnelle (de moins en moins stables)...et puis la propriété ne fait pas "bander" tout le monde...

Aussi vu les prix de folie actuels, on peut se demander comment les jeunes génération vont arriver à se loger...L'Etat va palper un max de frais de successions comme il en a jamais touché les 20 prochaines années !!! :evil: :evil:
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par moinsdewatt » 12/07/11, 22:26

Christophe a écrit : ....
Je connais une médecin spécialiste qui est locataire et qui approche les 60 ans...pourtant elle a bien gagné sa vie !....:


Je confirme. Mon frére medecin spécialiste à l' hopital à Paris. Il a 54 ans. Locataire. L' immobilier à l' achat dans Paris est hors de prix.
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