Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?

Economie actuelle et développement durable sont-ils compatibles? PIB, croissance (à tout prix), développement économique, inflation...Comment concillier l'économie actuelle avec l'environnement et le développement durable.
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?




par Macro » 23/01/24, 13:07

Selon Turbo.fr
Article de Maxime Duchemin •
23h


Depuis environ une semaine, on voit passer de nombreuses publications sur les réseaux sociaux concernant une future mesure prise par la Commission Européenne. Celle-ci voudrait en effet interdire la réparation de voitures anciennes, ce qui n'a pas manqué de faire réagir en masse les passionnés. Des réactions légitimes, mais en revanche totalement infondées puisque cette mesure a été mal interprétée par les internautes.


Comme le dit le proverbe, il n'y a pas de fumée sans feu. On voit bien la fumée, mais on a beau chercher on ne trouve pas le feu. Le 13 juillet dernier, la Commission Européenne est revenue sur une ancienne directive datée de 2000 pour la remettre au gout du jour. L'objectif, encadrer du mieux possible la fin du cycle de vie des vieilles voitures pour limiter leur emprunte carbone jusqu'à leur recyclage. Des mesures pleines de bonnes intentions, qui ont malheureusement été mal interprétées.

Hélas, vous savez comment fonctionnent les réseaux sociaux. Il a suffi qu'une poignée d'internautes lisent en travers le texte de cette directive pour que les rumeurs se propagent comme une traînée de poudre. En quelques jours seulement, les publications et les vidéos sur le sujet se sont multipliées, déformant à chaque fois un peu plus la réalité. On a notamment pu entendre qu'en plus d'interdire la réparation des voitures anciennes, l'Europe pourrait même venir confisquer ces véhicules directement chez leurs propriétaires. Rassurez-vous, tout ceci est évidemment faux.

Nos anciennes ont encore de beaux jours devant elles
Vous l'aurez compris, il ne faut pas croire tout ce que l'on voit sur les réseaux sociaux et de manière plus générale sur internet. Les collectionneurs et autres propriétaires de youngtimers pourront continuer de rouler avec leur voiture autant qu'ils le souhaitent, tout comme ils pourront les entretenir et les faire réparer autant de fois que nécessaire. Et on vous rassure, une vieille Suzuki Swift bénéficiera des mêmes droits qu'une Ferrari 250 GTO, il n'y aura aucune classification en fonction de la valeur ou du pédigrée des autos. Mieux encore, si une personne possède dans son garage ou son jardin une voiture déclarée épave, il peut toujours la conserver à sa guise. Tant qu'il ne la conduit pas, bien évidemment.

Mais alors, qu'est ce qui change ? Pourquoi dépoussiérer une directive vieille de plus de 20 ans ? Eh bien, c'est du côté du recyclage qu'il faut regarder pour comprendre. En effet, l'Europe veut poursuivre ses efforts en matière de réduction d'empreinte carbone et ça commence par encadrer encore plus l'usage des pièces une fois qu'une voiture atteint la fin de son cycle de vie. Plus ironique encore, preuve que certains n'ont vraiment rien compris, l'objectif est même de faciliter les réparations afin que ces véhicules durent plus longtemps.


Ce projet ne concerne pas que les voitures anciennes. L'Europe veut en effet encadrer le processus de la fabrication au recyclage sur l'ensemble des véhicules. Là encore, l'objectif est de permettre de mieux identifier les différents matériaux qui composent les voitures, pour pouvoir les recycler plus facilement. Il est également spécifié que les batteries des modèles électriques doivent être facilement accessibles. Les matériaux rares présents dans les véhicules électriques devraient aussi être récupérés plus efficacement pour être réutilisés dans la fabrication de nouveaux modèles.

Vous l'aurez compris, il n'y avait vraiment pas de quoi s'affoler. Cette mesure n'a pas encore été validée mais, quand elle le sera, elle devra encore être approuvée par les différents pays Européens. Quoiqu'il en soit, les propriétaires de voitures anciennes peuvent dormir sur leurs deux oreilles, ils ne risquent pas de voir débarquer chez eux des représentants de l'Europe pour leur enlever leur chère et tendre.
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?




par GuyGadeboisLeRetour » 24/01/24, 12:54

Rions (?) un peu (voyage chez les dégénérés) :

États-Unis. “Progressiste cherche dominateur républicain” : plongée dans l’univers du fétichisme sexuel à saveur politique

Des pratiques BDSM d’un genre particulier fleurissent aux États-Unis. Certains adeptes ressentent une grande excitation à l’idée de se faire humilier par un représentant du camp politique opposé. Le reflet d’une société de plus en plus polarisée, explique “The Washington Post”, qui est allé les rencontrer.

Vêtue d’un teddy noir, de bas et de talons aiguilles à imprimé léopard, Roxie Rae est allongée sur son couvre-lit rose, ses cheveux blonds décolorés retombant sur ses épaules. Elle se retourne pour montrer ses fesses à la caméra et susurre d’une voix sensuelle : “Mmm, c’est le genre de tableau qui est capable de te persuader de voter républicain, de voter pour papa Trump. On sait tous les deux que tu n’as aucune idée de ce que c’est que d’être un alpha. Tu n’es qu’un bêta, tu obéis, tu fais tout ce que je te dis de faire. Bientôt tu vas commencer à prêcher pour les républicains et à publier des trucs prorépublicains partout sur les médias sociaux. Et le plus beau dans tout ça, c’est que tu y croiras vraiment.”
La vidéo a été mise en ligne par une résidente de Tampa de 39 ans qui utilise le nom de scène de Roxie Rae. Il en existe des dizaines du même genre sur Clips4Sale, un site de partage de vidéos pour adultes dont les contenus répondent à tous les types de fétichisme sexuel, notamment celui de l’humiliation politique, dont on entend rarement parler à l’extérieur de cercles kink très étroits. Il y a des gens qui sont excités sexuellement à l’idée de voir leurs opinions politiques ridiculisées, généralement (mais pas toujours) par des membres du groupe politique adverse. D’après les adeptes de cette sous-culture, certaines personnes de gauche veulent être dominées par des conservateurs et affublées d’épithètes péjoratives qui laissent entendre qu’elles sont faibles et inintelligentes, alors que des conservateurs veulent qu’on se moque d’eux pour avoir appuyé l’ancien président Donald Trump, entre autres transgressions présumées.
La communauté kink underground est encore largement marginalisée, mais elle s’épanouit dans des “donjons” non identifiés, des fêtes privées et en ligne, évidemment. Techniquement, le fétichisme se rapporte à un objet inanimé (les chaussures à talons, disons), à une partie du corps (les pieds, par exemple) ou à une situation qui est source d’excitation sexuelle, mais on l’utilise souvent comme synonyme de kink. Ce terme, plus large, englobe les jeux de rôle qui, bien que parfois peu orthodoxes, procurent du plaisir à leurs participants (le bondage, les scènes d’interrogatoire, les simulations de match de lutte, etc.). Ces fantasmes, purement pulsionnels, relèvent du ça freudien. Ce sont des désirs primaires qui fonctionnent sur l’exagération et les archétypes. Les adeptes de ces fantasmes peuvent les assouvir en personne, ou encore par vidéo ou par échange direct de messages.

Masculinistes et chiffes molles
Le fétichisme sexuel politique réduit à des caricatures les partisans des deux grands partis américains : l’attitude macho des politiciens républicains se transforme en masculinité toxique pure ; les démocrates, considérés comme sentimentaux, deviennent des chiffes molles et des incompétents.
Sur FetLife, un réseau social pour fétichistes, on trouve au moins une dizaine de sous-catégories de kink que les utilisateurs peuvent ajouter à leur profil, comme “jeunes conservatrices sexy qui font pleurer les libéraux”. Au moins quatre groupes d’adeptes de l’humiliation politique y sont aussi actifs, dont Maga Doms/Dommes and Libtard Subs [“dominateurs et dominatrices Maga (le slogan de Trump) et soumis progressistes attardés”]. À l’extérieur de FetLife, on trouve des contenus qui s’adressent à ces personnes sur des sites de BDSM (bondage, discipline, domination, soumission et sadomasochisme) qui portent des noms comme Triggered Liberal Snowflake [“mauviette progressiste qu’un rien offense”]. Ceux qui sont actifs dans l’univers du kink disent que ce genre de jeu de rôle politique est devenu beaucoup plus populaire pendant la présidence de Donald Trump.
Au départ, Roxie Rae ne faisait pas de vidéos à saveur politique. La dominatrice a commencé à travailler comme strip-teaseuse à 18 ans, puis, quelques années plus tard, elle est passée aux vidéos en ligne et s’est spécialisée dans le fétichisme des pieds. Elle travaille maintenant à temps plein en ligne et génère un revenu annuel à six chiffres. Elle consacre environ 90 % de son temps à produire les contenus d’autres personnes et 10 % à créer les siens. Dans les publications promotionnelles qu’elle fait sur X (l’ancien Twitter), Roxie Rae ne cache pas ses convictions. Elle a voté pour Trump à deux reprises, mais c’est à Ron DeSantis, gouverneur de la Floride et candidat à la primaire républicaine, qu’elle accorde aujourd’hui son soutien.

“Le sacrifice ultime”
En mars 2021, la jeune femme a reçu pour la première fois de la part d’un de ses admirateurs un message direct dans lequel il lui demandait de ridiculiser ses convictions politiques dans une vidéo : “L’un des sacrifices les plus difficiles et les plus humiliants qu’on puisse faire est de voter pour un candidat républicain quand on est démocrate. Le sacrifice ultime serait de te céder le contrôle de mon vote.” Elle demande aujourd’hui environ 150 dollars [135 euros] pour une vidéo personnalisée de cinq minutes.

“C’est le moyen ultime de renoncer à tout contrôle et de s’exposer à l’humiliation, et je ne pense pas qu’on puisse obtenir exactement ce que l’on veut en faisant appel à quelqu’un qui a les mêmes allégeances politiques.”
Le fétichisme politique n’a rien de nouveau, mais l’électorat polarisé actuel semble lui faire une place de choix dans ses fantasmes sexuels.
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“Quand Trump est arrivé, la droite est soudain devenue plus agressive, plus combative. Elle est passée à l’attaque… Et je crois que c’est précisément ce qui manquait avant. Parce que si on repense à Jeb Bush [frère et fils de présidents et candidat en 2016], il était plutôt mou et faible”, explique un homme de 33 ans qui vit en Virginie et qui se fait appeler RightMakesMites [“la droite rend docile”, jeu de mots sur les proverbes Might makes right ou Right makes might] sur FetLife. C’est lui qui a fondé le groupe Maga Doms/Dommes and Libtard Subs.

“Pilule rouge”
L’homme, un républicain bisexuel dont l’emploi consiste notamment à assurer un suivi de la politique et de ce qui se dit dans les médias de gauche pour un animateur radio, a accepté de se confier sous le couvert de l’anonymat. Il craint en effet que l’entreprise pour laquelle il travaille ne perde des clients si ses préférences kink venaient à être connues. Le groupe qu’il a créé ne compte que 97 membres, mais il fait partie de la communauté politique plus large que l’on trouve sur FetLife. Dans le groupe appelé Kinky Conservatives [“conservateurs kinky”], qui compte 2 271 membres, les conversations portent notamment sur les rapports de domination que certains membres entretiennent avec leurs “esclaves progressistes attardés”. Dans le groupe Maga Doms/Dommes and Libtard Subs, on peut lire des annonces comme celle-ci : “Cherche un dominateur Maga qui me fera avaler la ‘pilule rouge’ [de la couleur des républicains] et me convaincra de partager ma femme avec d’autres.” On fait ici référence à la pilule rouge que le personnage du film Matrix doit choisir pour voir le monde tel qu’il est vraiment. L’expression a acquis une certaine popularité chez les conspirationnistes.
RightMakesMites croit que l’intérêt que suscitent ces fétiches reflète les clivages qui existent au sein des partis. “La vie politique est soudain devenue plus polarisée, développe-t-il. Le fossé entre républicains et démocrates de nos jours n’a plus grand-chose à voir avec ce qui séparait Nixon de Kennedy. Dans l’esprit de bien des gens, c’est le jour et la nuit… Les pratiques kink qui y sont associées deviennent donc aussi plus intenses. Et ça ne risque pas de s’arranger, malheureusement, en particulier avec l’année électorale qui s’annonce.”
L’idée lui est venue de créer le groupe après avoir reçu plusieurs messages semblables de la part d’une poignée d’utilisateurs :

“Je suis progressiste, de gauche et fier de l’être, mais j’ai vraiment envie de me faire dominer par un conservateur.”

Presque tous les membres du groupe ne souhaitent pas vraiment réaliser leurs fantasmes et veulent simplement les partager avec lui par message texte. Un homme qui souhaitait au départ le rencontrer a fini par changer d’idée. Dans le fantasme qu’il lui décrivait, il portait un collier à chien “Trump” (vendu sur le site de campagne de Trump) et RightMakesMites le promenait en laisse au Walmart, où il était venu lui chercher un os à gruger.

“Mes amis seraient choqués”
Un autre membre, un démocrate de 34 ans qui vit à Peoria, en Arizona, dit qu’il a “toujours été attiré par la soumission” et qu’il aime “être dominé et recevoir des ordres”.
Le jeune homme, qui travaille dans l’industrie de l’assurance automobile, s’est confié sous le couvert de l’anonymat, car il craint que sa famille ne découvre son fétiche. Il raconte qu’il a découvert le fétichisme à saveur politique il y a quelques années sur un site de médias sociaux consacré aux pratiques BDSM.
Il a été surpris par l’émoi que cette découverte a fait naître chez lui. “Avant la présidence de Trump, je n’avais jamais imaginé que la politique puisse avoir une dimension sexuelle, relate-t-il. Il y a quelque chose de particulièrement excitant dans le fait d’être dominé par un partisan d’un parti politique ou d’une idéologie qui me fait horreur.” Il aime plus particulièrement imaginer qu’un homme dominant lui vole son épouse.
Lire aussi : Politique. Les États-Unis deviennent-ils une gérontocratie ?
Le jeune homme a plusieurs fétiches, mais l’humiliation politique est le plus extrême selon lui. “Je suis un progressiste pur et dur. Mes amis et ma famille seraient profondément choqués s’ils venaient à apprendre que j’entretiens ce genre de fantasme”, avoue-t-il, ajoutant que son épouse n’est pas au courant.

Dans l’un des scénarios qu’il imagine, les élues républicaines Marjorie Taylor Greene et Lauren Boebert l’obligent à voter pour Donald Trump.

Fantasmes sur des personnalités du camp adverse
Justin Lehmiller, chercheur associé au Kinsey Institute, a passé deux ans à étudier les fantasmes sexuels de plus de 4 000 Américains. L’ouvrage qui en a résulté, intitulé Tell Me What You Want [“Dis-moi ce que tu veux”, non traduit en français], a été publié en 2018. Des adhérents des deux principaux partis ont rapporté des fantasmes impliquant des personnalités politiques, dont certaines issues de la formation rivale. “Les fantasmes décrits concernaient généralement des hommes politiques qui avaient une certaine réputation sur le plan sexuel”, indique-t-il.
Le désir des républicains qui nourrissaient des fantasmes sur des démocrates portait donc surtout sur des personnalités comme John F. Kennedy ou Bill Clinton. Les démocrates avaient quant à eux un faible pour Sarah Palin.
Lire aussi : États-Unis. Sarah Palin et les “mamans grizzlis” laissent leur griffe sur la politique américaine
“Quand on fantasme sur une personnalité politique en particulier, on convoite une personne puissante, qui a un certain statut et une certaine autorité, et ça se prête donc naturellement au rapport dominant-soumis”, avance Justin Lehmiller.
L’étude a été réalisée avant la présidence de Trump, mais une participante a mentionné l’homme d’affaires dans un fantasme dans lequel elle s’imaginait avoir des relations sexuelles avec des personnes jugées repoussantes (Oussama Ben Laden et des motards des Hells Angels figuraient aussi dans sa liste). Chez certaines personnes, l’humiliation fait partie de l’attrait qu’exercent les fantasmes politiques.
“Dans un contexte de polarisation politique, il est devenu encore plus tabou qu’avant de fréquenter une personne qui n’a pas les mêmes convictions politiques ou d’avoir des relations sexuelles avec elle, ajoute Justin Lehmiller. Or l’attrait est encore plus fort en présence de cet interdit.”

“Me punir d’avoir voté Trump”
Il n’y a pas que des démocrates qui s’imaginent être dominés par des républicains. L’inverse est aussi vrai.
Un homme noir de 60 ans qui se présente sous le nom de “Master Black Satyr Dragon Wolf” s’est retrouvé de manière inattendue à pratiquer l’humiliation politique quand un étudiant de 22 ans qui s’identifiait comme hétérosexuel a répondu à l’annonce qu’il avait mise sur Craigslist pour trouver un partenaire de BDSM.

“Je veux qu’une personne de couleur me punisse d’avoir voté pour Donald Trump”, écrivait l’étudiant.
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Le jeune homme, qui était aussi membre d’une fraternité étudiante, lui a confié qu’il avait cédé aux pressions de ses amis et de sa famille, qui lui enjoignaient de donner son vote à l’homme d’affaires. “Il se sentait coupable et il avait l’impression qu’il pourrait réparer son tort en recevant une punition de ma part”, raconte Wolf.
Wolf appartenait déjà depuis une trentaine d’années à la communauté BDSM. Il avait presque tout vu. “Plus rien ne m’étonnait… Jusqu’à ce que je reçoive ce message”, s’amuse-t-il. Quelques jours après le premier échange entre les deux hommes, l’étudiant a rendu visite à Wolf chez lui, dans la région de Houston. À genoux devant lui, les mains en prière, il lui a demandé : “Pouvez-vous me punir, monsieur ?”
Wolf a répondu par l’affirmative. Il a baissé le pantalon de l’étudiant pour lui administrer une fessée. “Je vais te déchirer le c*** si jamais tu votes pour Donald Trump ou pour n’importe quel autre républicain conservateur de mes deux. Je te laisse les modérés, mais si j’entends dire que tu as voté pour Trump ou Ted Cruz, voire pour n’importe quel membre de la famille Bush, tu ne pourras pas t’asseoir pendant des jours”, a-t-il lancé à son soumis.
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L’étudiant a fait de nouveau appel à Wolf quelques jours plus tard. Le sexagénaire lui a donné une autre fessée et, cette fois, il lui a reproché d’avoir fait du bénévolat pour un candidat conservateur. “Je l’ai puni de nous avoir privés de nos droits et d’empêcher les femmes de se faire avorter”, rapporte-t-il. Après la séance, les deux hommes ont joué à la PlayStation 3 et mangé de la pizza.

Une ouverture d’esprit ?
Durant la dernière séance qu’ils ont faite ensemble, Wolf et un de ses amis ont revêtu des costumes et prétendu être des politiciens démocrates. Ils ont obligé le jeune homme à enfiler un slip blanc peu flatteur portant l’inscription “Republican slut boy” [“gigolo pour républicain”].
“On a dit des trucs méchants. On l’a notamment traité de ‘petit bâtard blanc privilégié’”, poursuit Wolf.
Certains hommes conservateurs qui aiment être dominés préfèrent qu’on les rabaisse pour avoir appuyé des politiques défavorables à la classe ouvrière.
Une productrice de vidéos pour adultes de 39 ans, qui utilise aussi le nom de scène Brandon Areana, s’est spécialisée dans le personnage qu’elle appelle “Ivanka Tramp” [“Ivanka la traînée”, allusion à la fille de Trump]. Dans une vidéo sur Clips4Sale, elle est vêtue d’une longue perruque blonde soyeuse, de talons et d’une robe blanche à dentelle. “J’ai eu la chance de naître chez les Trump, déclare-t-elle, et chaque fichu centime que ma famille a volé et grugé au peuple américain m’appartient : hors de question qu’il soit taxé à un niveau insupportable pour aider les moins bien lotis !” Avant d’ajouter, en faisant valser sa perruque et en décroisant les jambes :

“Ça t’excite de penser à tous ces déshérités, ces nécessiteux sous-éduqués qui souffrent encore davantage pour notre profit ?”

Dans l’univers du fétichisme, les adversaires politiques se mêlent les uns aux autres, alors qu’à l’extérieur la plupart des partisans de Joe Biden et de Donald Trump ont peu d’amis qui ne votent pas comme eux. RightMakesMites croit qu’on peut devenir plus ouvert aux opinions d’autrui quand on pratique ce genre de fétichisme, même si cela peut sembler paradoxal.

“Dominer efficacement son ennemi politique suppose de savoir pourquoi il nous déteste, précise-t-il. Un dominateur républicain à qui un démocrate fait appel pour l’humilier ne sera pas très bon s’il se dit que Trump a vraiment réponse à tout et qu’il ne voit pas comment on pourrait penser autrement.”

Hallie Lieberman (Washington Post)
https://www.courrierinternational.com/l ... -politique
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?




par Christophe » 24/01/24, 13:07

:shock: :shock: :shock:

Ayé c'est officiel, le monde est woke (secoué du bocal en Français) !
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?




par GuyGadeboisLeRetour » 24/01/24, 13:13

Christophe a écrit ::shock: :shock: :shock:

Ayé c'est officiel, le monde est woke (secoué du bocal en Français) !

Le BDSM existe depuis bien avant ces conneries de wokisme.
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Christophe
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?




par Christophe » 24/01/24, 13:15

Certainement mais c'était plus discret...là on se lâche, sans les wokes c'était impensable !
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?




par GuyGadeboisLeRetour » 24/01/24, 13:33

J'imagine Izy à quatre pattes devant un black surmembré déguisé en Raoult: "alors, on est vacciné et l'HCQ ça marche pas, je suis un charlatan ?".... euh, non en fait.... :mrgreen: :oops:
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?




par Christophe » 24/01/24, 13:46

Oh my gode !
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?




par Macro » 24/01/24, 17:03

Encore heureux que nous autres francais nous avons gardé de vraies valeurs...Chez nous ce sont les flics qui déchirent le cul des noirs...
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?




par Macro » 24/01/24, 17:38

Christophe a écrit :Certainement mais c'était plus discret...là on se lâche


Ca fait combien d'années que tous les jours tu viens sur le forum que tu as construit pour te faire cracher dessus en publique par des "poves types" de mon genre...
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Re: Comprendre le monde dans lequel nous vivons ?




par Christophe » 24/01/24, 17:41

:mrgreen:

Justement qui te dit que j'aime pas ça ?
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