Dette publique: faillite de la Grèce...à qui le tour?
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Trop long...tant pis!
De toute façon, nul besoin d'être grand clerc pour imaginer les rares scenarii possibles: ponction fiscale pour un hypothétique ajustement des comptes, puis comme cette opération trop visible et trop douloureuse ne suffira pas, remise au goût du jour d'une vielle recette qui a l'avantage d'être indolore: l'inflation.
Ça, c'est vraiment un "truc" imparable et formidable: ça consiste à vous délester de votre argent sans y toucher!
Vous avez, par ex. 1000€ et, un peu plus tard, vous possédez toujours 1000€, mais ils ne se comportent plus que comme 800...
Trop "génial", pour résister à l'emploi de ce subterfuge!
De toute façon, nul besoin d'être grand clerc pour imaginer les rares scenarii possibles: ponction fiscale pour un hypothétique ajustement des comptes, puis comme cette opération trop visible et trop douloureuse ne suffira pas, remise au goût du jour d'une vielle recette qui a l'avantage d'être indolore: l'inflation.
Ça, c'est vraiment un "truc" imparable et formidable: ça consiste à vous délester de votre argent sans y toucher!
Vous avez, par ex. 1000€ et, un peu plus tard, vous possédez toujours 1000€, mais ils ne se comportent plus que comme 800...
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
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Ahmed a écrit :Trop long...tant pis!
De toute façon, nul besoin d'être grand clerc pour imaginer les rares scenarii possibles: ponction fiscale pour un hypothétique ajustement des comptes, puis comme cette opération trop visible et trop douloureuse ne suffira pas, remise au goût du jour d'une vielle recette qui a l'avantage d'être indolore: l'inflation.
Ça, c'est vraiment un "truc" imparable et formidable: ça consiste à vous délester de votre argent sans y toucher!
Vous avez, par ex. 1000€ et, un peu plus tard, vous possédez toujours 1000€, mais ils ne se comportent plus que comme 800...
Trop "génial", pour résister à l'emploi de ce subterfuge!
Oui, on se demande (si on a quelques économies), comment les garder, voir les faire fructifier
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L'homme est par nature un animal politique (Aristote)
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En temps d'inflation, les gagnants nets sont les emprunteurs à taux fixe, ceux qui parviennent à une situation stable sont ceux qui possèdent des immobilisations ou des revenus revalorisables, les perdants sont ceux qui prêtent, ceux qui ont des revenus ou des rentes fixes...
Il ne faut pas perdre de vue que l'inflation est un processus à somme nulle: ce que les uns perdent est ce que gagnent les autres.
Tous ces éléments pouvant être fortement affectés par le contexte général, on ne peut donc espérer en tirer une ligne de conduite bien déterminée, d'autant qu'il n'est guère possible d'agir sur la variable la plus importante qui est la situation de départ...
Il ne faut pas perdre de vue que l'inflation est un processus à somme nulle: ce que les uns perdent est ce que gagnent les autres.
Tous ces éléments pouvant être fortement affectés par le contexte général, on ne peut donc espérer en tirer une ligne de conduite bien déterminée, d'autant qu'il n'est guère possible d'agir sur la variable la plus importante qui est la situation de départ...
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Bon, ça commence à bien faire.
Il y a quelqu'un dans la salle, qui peut m'expliquer très simplement ce qu'il se passe.
Pourquoi les états tombent tous en faillite, sauf peut-être la Chine.
Pourquoi, il faut depuis +- 15 ans, trouver des milliards, et des milliards?
Désolé, mais cet argent a bien une destination...
La Chine fabrique tout, et il n'y a plus de travail pour nous.. c'est ça?
J'aimerai que nos ministres nous disent pourquoi ils nous tondent si fort maintenant, et pas avant.
Je suis certain qu'il y a une explication simple, mais peut-être inavouable
.
Il y a quelqu'un dans la salle, qui peut m'expliquer très simplement ce qu'il se passe.
Pourquoi les états tombent tous en faillite, sauf peut-être la Chine.
Pourquoi, il faut depuis +- 15 ans, trouver des milliards, et des milliards?
Désolé, mais cet argent a bien une destination...
La Chine fabrique tout, et il n'y a plus de travail pour nous.. c'est ça?
J'aimerai que nos ministres nous disent pourquoi ils nous tondent si fort maintenant, et pas avant.
Je suis certain qu'il y a une explication simple, mais peut-être inavouable
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L'homme est par nature un animal politique (Aristote)
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Le problème central réside dans dans la combinaison de 3 causes:
- l'émission monétaire confiée exclusivement à des banques privées
- l'incapacité des Etats à boucler des budgets à l'équilibre, les conduisant irrémédiablement dans un surendettement qui ne finance que des intérêts artificiels, et pas des investissements utiles productifs.
- les taux d'intérêts qui engendrent mathématiquement une exponentielle divergente ; d'où l'émission frénétique de milliards frais tous les 15 jours.
La création monétaire est pour ainsi dire une machine qui s'est emballée, et qui est structurellement autoamplificatrice puisqu'aucun mécanisme modérateur n'est en place.
De ce système pervers, ce sont les banques privées qui tirent leur épingle du jeu. Elles gagnent les intérêts sur de la monnaie qu'elles ventilent dans l'économie (Etats+Entreprises) et qui ne leur coûte rien ou presque (la FED ou la BCE émettent à des taux proche de zéro, puis ces flux financiers sont transférés aux privées qui reprêtent à 3, 4%, voire plus).
Les modérations nécessaires seraient, de la plus faible à la plus forte:
- que les BCE et FED prêtent directement aux Etats en difficulté à des taux très faibles
- que les Etats appliquent strictement des budgets équilibrés : c'est ce qui est actuellement choisi (mais règle d'Or = austérité = récession).
- que les taux d'intérêt soient faibles, voires nuls (mais cela conduit à dévaluation/inflation)
- effacer en partie les dettes : cela peut déstabiliser le secteur bancaire et avoir des répercussions néfastes dans l'économie réelle
- que les Etat s'arrogent à nouveau le droit de frapper leur monnaie pour court-circuiter partiellement, voire totalement le secteur des banques privées. Mais cela conduit à des dévaluations compétitives qui déstabilisent l'économie au niveau international.
On se rend compte que le problème est très complexe. Aucune "solution" satisfaisante n'émerge, notamment parce sont en jeu des "intérêts" divers qui ne sont pas toujours de bonne foi.
Tous les acteurs portent une part de responsabilité : les banques, bien sûr, mais aussi les Etats exsangues, et donc indirectement les élus, puis leurs électeurs sont loin d'être irréprochables dans cette affaire...
Viennent s'ajouter des contraintes supplémentaires comme la pénurie énergétique et certaines instabilités géopolitiques internationales pour la conquête des dernières ressources en hydrocarbure.
- l'émission monétaire confiée exclusivement à des banques privées
- l'incapacité des Etats à boucler des budgets à l'équilibre, les conduisant irrémédiablement dans un surendettement qui ne finance que des intérêts artificiels, et pas des investissements utiles productifs.
- les taux d'intérêts qui engendrent mathématiquement une exponentielle divergente ; d'où l'émission frénétique de milliards frais tous les 15 jours.
La création monétaire est pour ainsi dire une machine qui s'est emballée, et qui est structurellement autoamplificatrice puisqu'aucun mécanisme modérateur n'est en place.
De ce système pervers, ce sont les banques privées qui tirent leur épingle du jeu. Elles gagnent les intérêts sur de la monnaie qu'elles ventilent dans l'économie (Etats+Entreprises) et qui ne leur coûte rien ou presque (la FED ou la BCE émettent à des taux proche de zéro, puis ces flux financiers sont transférés aux privées qui reprêtent à 3, 4%, voire plus).
Les modérations nécessaires seraient, de la plus faible à la plus forte:
- que les BCE et FED prêtent directement aux Etats en difficulté à des taux très faibles
- que les Etats appliquent strictement des budgets équilibrés : c'est ce qui est actuellement choisi (mais règle d'Or = austérité = récession).
- que les taux d'intérêt soient faibles, voires nuls (mais cela conduit à dévaluation/inflation)
- effacer en partie les dettes : cela peut déstabiliser le secteur bancaire et avoir des répercussions néfastes dans l'économie réelle
- que les Etat s'arrogent à nouveau le droit de frapper leur monnaie pour court-circuiter partiellement, voire totalement le secteur des banques privées. Mais cela conduit à des dévaluations compétitives qui déstabilisent l'économie au niveau international.
On se rend compte que le problème est très complexe. Aucune "solution" satisfaisante n'émerge, notamment parce sont en jeu des "intérêts" divers qui ne sont pas toujours de bonne foi.
Tous les acteurs portent une part de responsabilité : les banques, bien sûr, mais aussi les Etats exsangues, et donc indirectement les élus, puis leurs électeurs sont loin d'être irréprochables dans cette affaire...
Viennent s'ajouter des contraintes supplémentaires comme la pénurie énergétique et certaines instabilités géopolitiques internationales pour la conquête des dernières ressources en hydrocarbure.
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le temps du retrait est venu
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On se rend compte que le problème est très complexe.
Merci Remondo pour le temps et la réflexion pris pour ta réponse.
Mais je constate une chose d'après tes dires, il n'y a pas de réponse simple.
Et là, je ne suis pas d'accord.
- l'incapacité des Etats à boucler des budgets à l'équilibre, les conduisant irrémédiablement dans un surendettement qui ne finance que des intérêts artificiels, et pas des investissements utiles productifs.
Cela veut dire cercle infernal, sans solution, même vers le chaos.
On gagne juste du temps.
Ce qui est bizarre, c'est, par le cas de la belgique, il y a +-15 ans, disait, nous avons supprimé nos dettes, nous étions le bon élève de l'union européenne...et du jour au lendemain ! pouf, dettes à épurer ????
J'ai lu quelque part...nettoyage des dettes jusque 2015... chaque fois c'est reporté.
Rappel d'une de mes question: ou va tout cet argent? des milliards de milliards...
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