Dette publique: faillite de la Grèce...à qui le tour?
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Nonobstant le fait que beaucoup d'économistes eux-mêmes sont dépassés par le fonctionnement même de l'économie... Voici quelques hypothèses:
L'Amérique le clame haut et fort (encore récemment par la voix de son Président "démocracrate") elle se bat pour conserver son mode de vie, contre le reste du monde, dont elle n'a que faire si ce n'est lorsque cela lui permet de conforter sa position! Et ce en faisant sa loi, au mépris des règles de droit internationales, à chaque fois que c'est nécessaire et qu'il s'agit de défendre sont bout de gras.
Ce n'est pas de l'anti-américanisme primaire, tous les états du monde occidental font à peu près ça, par nécessité ou par opportunisme (sauf bafouer les lois, car les fourmis sont vite écrasées)...
Ainsi il n'y a pas que dans le monde bancaire qu'il y a des "too big to fail"... Pour régler le «dilemme» de Le_Juste_Milieu, il faudrait démanteler les trois grands de ce monde:
— Russie;
— Chine;
— Etats-Unis,
Pour ramener les problèmes à un niveau équitable de gestion admissible par les peuples!
Tant qu'on ne fera pas ça (et on ne le verra sans doute jamais), il y aura ia loi du plus fort qui s'imposera, et avec elle une imbrication entre conflits d'intérêts économiques et géopolitique (géostratégie) qui va ruiner toute réflexion fondée sur la logique de compréhension de système interagissant entre eux, jusqu'à la refonte totale par un nouveau système mieux approprié... (Que personne ne voudra en effet... s'agissant de renoncer à quelques prérogatives).
Ou alors, il faut en tenir compte, et renoncer à une partie de cette logique de raisonnement, qui devait permettre aux idéalistes (dans le bon sens du terme) de trouver du sens à la vie et un avenir plus sûr pour les générations futures.... (Mais tout n'est pas si noir, il y a des limites systémique à la destruction de tout (capacité même du système à «encaisser les coups» et les coûts!) autant qu'il y a des hold up systémiques...)
Quant aux mécanismes de la globailisation, on les connaît, le système est tellement mal engagé, qu'il n'y a même pas besoin de créer des "catastrophes artificielles" pour produire de nouvelles opportunités: elles arrivent toutes seules! Et de recréer dans un cycle sans fin, de nouvelles crises, engeandrant à leur tour la disparition de pans entiers de l'économie, faisant place nette pour de "nouveaux marchés", développant de nouvelles "marge de progrès" propices à générer de nouvelles juteuses voie possible pour la spéculation et la prise de pouvoir (le système gagne quand le sang coule... dit-on à Wall-Street) on sait déjà que c'est écœurant...!
Après, les états doivent bien trouver des «excuses» auprès des peuples descandant dans la rue pour justifier leur (non)action (je pense à Hollande et ses promesses concernant la réforme du système financier, noyé dans l'œuf par ses compromissions avec Berlin, mais ce fut aussi le cas avec l'invasion de l'Irak et le prétexte des armes de destruction massive, ou encore pour le printemps arabe... et maintenant la dette souveraine conectée à la dette privée, etc)
Dans nos régions, le dernier "nouveau paradigme" en vogue est «l'explication du problème de la dette» des États: je vous le donne en mille... Ce serait le «manque de compétitivité» (dixit notamment Christine Lagarde, patronne du FMI... Louis Gallois... etc)
L'effet de cause/s en amont: devenu "LA" cause, comme dirait Ahmed?
Ça fait bien marrer non, après avoir culpabilisé les peuples pour leur faire avaler la pillule de la dette (et surtout des juteux intérêts de retard dont personne ne parle, mais qui fini par coûter 98% du capital c.f. le coup de l'accord de Glodmann Sachs sous la table avec la Grèce)...
Ainsi, d'un coup de baguette magique: exit les subprimes et le casino boursier, exit la responsabilité des banques... exit les magouilles de G&S avec la Grèce... exit le hold up mondial par G&S en 2008, exit le très suspect gonflement des Bonds du trésors américains multiplié par 10, 100 ou 1000 peu avant l'annonce du krach de 2008 avec dans la foulée la disparition de 9'000 milliers de miliards de dollars dont officiellement personne ne sait ce qu'il sont advenus... Moment opportun pour se séparer de Greenspan ...hum... (quasiment le montant de la dette souveraine américaine de l'époque, vous avez dit "bizarre"?) et finalament exit le sauvetage des banques privèes par les banques publiques à l'aide de vos deniers... SANS AUCUNE CONTRE-PARTIE... je veux dire de renégociation de la dette souveraine
Tout ça faisait décidémment trop «patatae chaude» entre déstabilisation des gouvernements VS intérêts privés et devenait trop encombrant, vaut mieux cacher ça sous le tapis jusqu'à la prochaîne.... A la barbe de tous!
L'Amérique le clame haut et fort (encore récemment par la voix de son Président "démocracrate") elle se bat pour conserver son mode de vie, contre le reste du monde, dont elle n'a que faire si ce n'est lorsque cela lui permet de conforter sa position! Et ce en faisant sa loi, au mépris des règles de droit internationales, à chaque fois que c'est nécessaire et qu'il s'agit de défendre sont bout de gras.
Ce n'est pas de l'anti-américanisme primaire, tous les états du monde occidental font à peu près ça, par nécessité ou par opportunisme (sauf bafouer les lois, car les fourmis sont vite écrasées)...
Ainsi il n'y a pas que dans le monde bancaire qu'il y a des "too big to fail"... Pour régler le «dilemme» de Le_Juste_Milieu, il faudrait démanteler les trois grands de ce monde:
— Russie;
— Chine;
— Etats-Unis,
Pour ramener les problèmes à un niveau équitable de gestion admissible par les peuples!
Tant qu'on ne fera pas ça (et on ne le verra sans doute jamais), il y aura ia loi du plus fort qui s'imposera, et avec elle une imbrication entre conflits d'intérêts économiques et géopolitique (géostratégie) qui va ruiner toute réflexion fondée sur la logique de compréhension de système interagissant entre eux, jusqu'à la refonte totale par un nouveau système mieux approprié... (Que personne ne voudra en effet... s'agissant de renoncer à quelques prérogatives).
Ou alors, il faut en tenir compte, et renoncer à une partie de cette logique de raisonnement, qui devait permettre aux idéalistes (dans le bon sens du terme) de trouver du sens à la vie et un avenir plus sûr pour les générations futures.... (Mais tout n'est pas si noir, il y a des limites systémique à la destruction de tout (capacité même du système à «encaisser les coups» et les coûts!) autant qu'il y a des hold up systémiques...)
Quant aux mécanismes de la globailisation, on les connaît, le système est tellement mal engagé, qu'il n'y a même pas besoin de créer des "catastrophes artificielles" pour produire de nouvelles opportunités: elles arrivent toutes seules! Et de recréer dans un cycle sans fin, de nouvelles crises, engeandrant à leur tour la disparition de pans entiers de l'économie, faisant place nette pour de "nouveaux marchés", développant de nouvelles "marge de progrès" propices à générer de nouvelles juteuses voie possible pour la spéculation et la prise de pouvoir (le système gagne quand le sang coule... dit-on à Wall-Street) on sait déjà que c'est écœurant...!
Après, les états doivent bien trouver des «excuses» auprès des peuples descandant dans la rue pour justifier leur (non)action (je pense à Hollande et ses promesses concernant la réforme du système financier, noyé dans l'œuf par ses compromissions avec Berlin, mais ce fut aussi le cas avec l'invasion de l'Irak et le prétexte des armes de destruction massive, ou encore pour le printemps arabe... et maintenant la dette souveraine conectée à la dette privée, etc)
Dans nos régions, le dernier "nouveau paradigme" en vogue est «l'explication du problème de la dette» des États: je vous le donne en mille... Ce serait le «manque de compétitivité» (dixit notamment Christine Lagarde, patronne du FMI... Louis Gallois... etc)
L'effet de cause/s en amont: devenu "LA" cause, comme dirait Ahmed?
Ça fait bien marrer non, après avoir culpabilisé les peuples pour leur faire avaler la pillule de la dette (et surtout des juteux intérêts de retard dont personne ne parle, mais qui fini par coûter 98% du capital c.f. le coup de l'accord de Glodmann Sachs sous la table avec la Grèce)...
Ainsi, d'un coup de baguette magique: exit les subprimes et le casino boursier, exit la responsabilité des banques... exit les magouilles de G&S avec la Grèce... exit le hold up mondial par G&S en 2008, exit le très suspect gonflement des Bonds du trésors américains multiplié par 10, 100 ou 1000 peu avant l'annonce du krach de 2008 avec dans la foulée la disparition de 9'000 milliers de miliards de dollars dont officiellement personne ne sait ce qu'il sont advenus... Moment opportun pour se séparer de Greenspan ...hum... (quasiment le montant de la dette souveraine américaine de l'époque, vous avez dit "bizarre"?) et finalament exit le sauvetage des banques privèes par les banques publiques à l'aide de vos deniers... SANS AUCUNE CONTRE-PARTIE... je veux dire de renégociation de la dette souveraine
Tout ça faisait décidémment trop «patatae chaude» entre déstabilisation des gouvernements VS intérêts privés et devenait trop encombrant, vaut mieux cacher ça sous le tapis jusqu'à la prochaîne.... A la barbe de tous!
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BobFuck a écrit :C'est assez simple pourtant : une union monétaire sans union fiscale ne marche pas.
On t'a déjà répondu sur ce point (erroné...) plus haut: les USA sont un pays fédéral ou les taxes sont assez décentralisées...
Donc oui l'euro aggrave (peut être) la crise mais ce n'est pas lui qui est à l'origine...
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Christophe a écrit :On t'a déjà répondu sur ce point (erroné...) plus haut: les USA sont un pays fédéral ou les taxes sont assez décentralisées...
Ta réponse était déjà erronée et cela n'a pas changé...
Il faut, bien sûr, ajouter l'incompétence des politiques, le fait qu'on vit au dessus de nos moyens, et le système de capitalisme de connivence.
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BobFuck a écrit :Il faut, bien sûr, ajouter l'incompétence des politiques, le fait qu'on vit au dessus de nos moyens, et le système de capitalisme de connivence.
pb sort de ce pseudo !!
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...l'incompétence des politiques, le fait qu'on vit au dessus de nos moyens, et le système de capitalisme de connivence.
Trois mantras du libéralisme qui n'explique rien.
Les politiques ne sont pas incompétents: ils se contentent de jouer leur rôle d'interface (ou d'écran...) entre l'économie et les citoyens...
Si l'on s'en référe aux promesses libérales, les énormes gains de productivité devraient permettre d'éviter les régressions exigées aujourd'hui. Toujours dans cette optique libérale, tout est en place pour produire comme jamais et pourtant la machine se grippe et l'on reproche maintenant à chacun ce qui était possible il y a peu.
Quant au capitalisme "de connivence", il s'agit là, par antithèse, d'une référence à un capitalisme rêvé qui n'a jamais eu la moindre substance.
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"Ne croyez surtout pas ce que je vous dis."
C'est qui pb ?
> «capitalisme de conivence» c'est un peu un pléonasme, si ce n'est un lapsus !
Il y a divers types, certains n'ont pas cette caractéristique...
Et aussi :
Dans le communisme, le pouvoir et l'économie sont contrôlés par la Nomenklatura (ie, le parti) qui s'en sert pour exploiter le peuple à son profit.
Dans le capitalisme de connivence, le pouvoir et l'économie sont contrôlés par la Nomenklatura (banques, grands capitaines d'industrie, lobbies) qui s'en sert pour exploiter le peuple à son profit.
Bizarre, j'ai l'impression de me répéter... il n'y a que la tronche des nobles qui change, ça reste plus ou moins du féodalisme.
> «capitalisme de conivence» c'est un peu un pléonasme, si ce n'est un lapsus !
Il y a divers types, certains n'ont pas cette caractéristique...
Et aussi :
Dans le communisme, le pouvoir et l'économie sont contrôlés par la Nomenklatura (ie, le parti) qui s'en sert pour exploiter le peuple à son profit.
Dans le capitalisme de connivence, le pouvoir et l'économie sont contrôlés par la Nomenklatura (banques, grands capitaines d'industrie, lobbies) qui s'en sert pour exploiter le peuple à son profit.
Bizarre, j'ai l'impression de me répéter... il n'y a que la tronche des nobles qui change, ça reste plus ou moins du féodalisme.
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Obamot a écrit :Edifiant !
Dette publique (souveraine) américaine par habitant: € > 530'000.—
Publique (souveraine) grecque par habitant 20x moins € > 24'000.—
Cherchez l'erreur !
Cumulée publique et privée américaine et par habitant: € 2,2 mios d'euros.
Les erreurs :
Pour les USA :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique_des_%C3%89tats-Unis#.C3.89volution a écrit :En 2011 dette fédérale = 14 764 milliards, soit 98.7% du PIB
http://fr.wikipedia.org/wiki/Dette_publique_des_%C3%89tats-Unis#Dettes_des_.C3.89tats_et_des_collectivit.C3.A9s_locales a écrit :Ainsi, la dette des États et des collectivités locales représentent 18,4 % du PIB des Etat-Unis
Ca fait donc une dette publique totale d'environ 17 716 milliards pour 316 millions d'habitants => $56 000 /habitant
Pour la grèce :
http://www.ladepeche.fr/article/2012/03/09/1302240-les-principaux-chiffres-de-la-dette-grecque-apres-l-echange.html a écrit :- 368 milliards d'euros: c'était le montant de la dette de la Grèce avant l'opération, soit 162% du produit intérieur brut (PIB) du pays. Ce montant intègre les 73 milliards d'euros déjà déboursés dans le cadre du premier plan d'aide à la Grèce décidé en 2010
368 milliards pour 11 millions d'habitants => 33 000€ / habitant
Les USA ont donc une dette plus importante, mais pas 20 fois plus importante que la Grèce.
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