Dette publique: faillite de la Grèce...à qui le tour?
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Euh.... La Turquie est dans l'OTAN depuis très longtemps...
La Grèce est déjà un pays industriel, petit, mais c'est un pays industriel.
La Chine est déjà bien installée en Grèce :
http://www.lesechos.fr/journal20150528/ ... 122977.php
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... grece.html
Ça fait des remous…
La Grèce est déjà un pays industriel, petit, mais c'est un pays industriel.
La Chine est déjà bien installée en Grèce :
http://www.lesechos.fr/journal20150528/ ... 122977.php
http://www.latribune.fr/actualites/econ ... grece.html
Ça fait des remous…
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Remundo a écrit :....On peut convenir qu'un Grexit sera néanmoins difficile, mais peut-être plus pour l'Europe que pour la Grèce.
C'est tout à fait mon avis.
Les grecs s'en sortiront. Poutine propose déjà du gaz. Les chinois sont bien installés, ils font venir des gens qualifiés des pays de l'Est, des "plombiers polonais", quoi...
Et je parie qu'Angela y fera produire du low-cost allemand. Par solidarité...
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Je serais donc dissonnant !
La Grèce, c'est 2 % de l'économie européenne. L'Europe peut s'en passer...
Le seul risque, en économie classique, néo-libérale, qui est la situation de l'Europe (les autres pays ont aussi des gouvernements démocratiquement élus ; et, on peut le regretter, mais c'est comme ça : la "moyenne" est plutôt libérale de droite !) c'est la contagion : ne pouvant plus attaquer l'euro via la Grèce, n'ayant aucun intérêt à spéculer sur une future Drachme insolovable, les marchés financiers s'attaqueront aux maillons faibles suivants : Portugal, Espagne, Italie, France...
Prenons juste la France : une hausse des taux d'intérêts qui passeraient des 2 et quelques actuels à disons 7 % et plus rien ne tient dans notre budget !!! En tout cas, plus les salaires des fonctionnaires...
L'Euro se passe de la Grande-Bretagne, alors la Grèce. Vous rigollez !!!
La Grèce en revanche, je le redis, passera par une phase d'essorage à coté de quoi les ajustements de ces dernières années n'étaient que roupie de sansonnet ! Même si à moyen terme (3 à 5 ans), en effet, le redressement pourrait être spectaculaire... Mais faut y arriver, à ce moyen terme !
J'aimerais bien un Grexit. Juste pour savoir...
Cela me semble aujourd'hui l'issue la plus probable, tant un certain nombre de démocraties "libérales de droite" sont bloquées... Certaines ont trinqué dur pour se restructurer...
La Grèce, c'est 2 % de l'économie européenne. L'Europe peut s'en passer...
Le seul risque, en économie classique, néo-libérale, qui est la situation de l'Europe (les autres pays ont aussi des gouvernements démocratiquement élus ; et, on peut le regretter, mais c'est comme ça : la "moyenne" est plutôt libérale de droite !) c'est la contagion : ne pouvant plus attaquer l'euro via la Grèce, n'ayant aucun intérêt à spéculer sur une future Drachme insolovable, les marchés financiers s'attaqueront aux maillons faibles suivants : Portugal, Espagne, Italie, France...
Prenons juste la France : une hausse des taux d'intérêts qui passeraient des 2 et quelques actuels à disons 7 % et plus rien ne tient dans notre budget !!! En tout cas, plus les salaires des fonctionnaires...
L'Euro se passe de la Grande-Bretagne, alors la Grèce. Vous rigollez !!!
La Grèce en revanche, je le redis, passera par une phase d'essorage à coté de quoi les ajustements de ces dernières années n'étaient que roupie de sansonnet ! Même si à moyen terme (3 à 5 ans), en effet, le redressement pourrait être spectaculaire... Mais faut y arriver, à ce moyen terme !
J'aimerais bien un Grexit. Juste pour savoir...
Cela me semble aujourd'hui l'issue la plus probable, tant un certain nombre de démocraties "libérales de droite" sont bloquées... Certaines ont trinqué dur pour se restructurer...
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Gaston a écrit :Et inversement, rester dans l'Euro, c'est une baisse programmée des salaires et des retraites de 10% par an pour les 10 prochaines années...
Bien entendu. Mais qu'est-ce 10 ou même 20 % par rapport à 60 ???
Je pense que vous ne voulez pas poser le diagnostic réel sur l'état de la Grèce : un pays surendetté (donc qui a vécu au-dessus de ces moyens), en crise économique, qui ne peut couvrir aujourd'hui ses dépenses courantes !
La dette a déjà été partiellement effacée il y a deux ans. Elle est réechelonnée sur je ne sais plus combien d'années. Les taux d'intérêts sont nuls... ET pourtant, l'endettement repart à la hausse vertigineuse = le pays dépense plus qu'il ne récolte (hors dette).
Dans ton quartier, prend un voisin lambda. Chomeur. Belle maison, assez belle voiture, dernier Iphone. Surendetté. Recette mensuelle 1000 euros. Remboursement de dette 800. Dépenses courantes 1100 euros...
Tu vas lui prêter ???
[ET tout à fait passé inaperçu le fait que l'excédent primaire de la Grèce, après avoir été furtivement positif est redevenu négatif : hors remboursement de la dette, ne rentre pas dans les caisses ce qui est dépensé tous les mois et la tendance est négative !)
IL faut mettre des faits sur la table. Pas des sentiments.
Quand ta compagne a le cancer, bien sûr que tu es ému. Que tu veux l'aide. N'empêche, il faut admettre qu'il faille une chimio. Inutile de hurler "Ne la piquez pas, je n'aime pas ça ! Elle va perde ses cheveux..."
Arrêtons de penser que tous les grecs sont sympas. Le peuple, c'est aussi les gros porcs grecs dont on parle bien peu...
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10% par an pendant 10 ans ça fait 66% dans 10 ans.Did67 a écrit :Gaston a écrit :Et inversement, rester dans l'Euro, c'est une baisse programmée des salaires et des retraites de 10% par an pour les 10 prochaines années...
Bien entendu. Mais qu'est-ce 10 ou même 20 % par rapport à 60 ???
Pour le reste, je suis assez d'accord avec ton diagnostic, mais je ne comprends pas si tu préconises une sortie de l'euro ou pas
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Je ne préconise rien ! De toute façon, on ne me demandera pas mon avis.
Je dis juste, si sortie de l'euro, il va y avoir de gros gros dégâts en Grèce, avant que les effets positifs (peut-être positifs ?), à moyens termes, d'une monnaie très dévaluée ne se fassent sentir.
Je dis aussi que sans redressement, donc en effet, un ajustement sévère, je comprends qu'on ne continue de prêter à quelqu'un qui continuerait de vivre au-dessous de ses moyens [je ne dis pas que les retraités grecs vivent au-dessus de leurs moyens ; je dis que le pays n'a pas mis en place des mesures de collecte suffisantes pour qu'il puisse servir des retraites pareilles !]
Je dis juste, si sortie de l'euro, il va y avoir de gros gros dégâts en Grèce, avant que les effets positifs (peut-être positifs ?), à moyens termes, d'une monnaie très dévaluée ne se fassent sentir.
Je dis aussi que sans redressement, donc en effet, un ajustement sévère, je comprends qu'on ne continue de prêter à quelqu'un qui continuerait de vivre au-dessous de ses moyens [je ne dis pas que les retraités grecs vivent au-dessus de leurs moyens ; je dis que le pays n'a pas mis en place des mesures de collecte suffisantes pour qu'il puisse servir des retraites pareilles !]
Dernière édition par Did67 le 08/07/15, 11:51, édité 1 fois.
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Et si maintien dans l'euro, il va y avoir de grosses restrictions avant une éventuelle reprise...Did67 a écrit :Je dis juste, si sortie de l'euro, il va y avoir de gros gros dégâts en Grèce, avant que les effets positifs (peut-être positifs ?), à moyens termes, d'une monnaie très dévaluée ne se fassent sentir.
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Oui.
Et dans ce sens, à mon avis, le referendum était un leurre !
Tsipras a beau maintenant se croire fort et vouloir négocier, je pense qu'il n'y aura pas unanimité pour continuer à renflouer la Grèce "à fonds perdus".
Donc soit il est assez légitime oui fort pour imposer encore plus de rigueur aux Grecs et un accord est possible... Mais ??????????????
Soit il ne l'est pas et il sera confronté au Grexit, qui sera, dans les 6 mois, encore beaucoup beaucoup plus dur !
Et il pourra organiser un nouveau referendum : "etes-vous pour la misère ou contre la misère ?". Il pourra obtenir un score de 80 % !
Donc c'est "très très douloureux en sortant de l'euro" contre "un peu moins douloureux pour plus longtemps en y restant".
Le fonds du problème est que la Grèce garde structurellement des aspects qu'on connait dans les pays sous-développés : des riches qui vivent très riches sans se soucier du bien commun ; des pauvres qui doivent se débrouiller avec ce qu'ils ont , un ertraité ou fonctionnaire qui fait vivre toute une ribambelle...
La retraite financée sur fonds publics [et non pas distribuée selon les cotisations qui rentrent ; donc de façon durable - une base de l'écologie !] et qui arrivent à maintenir des familles entières dans un semblant de "confort moderne" ne sont pas financées durablement...
L'économie devient informelle. De plus en plus de choses se payent en cash - donc échappent au financement du système.
Comme certains l'ont dit : cela devient une zone pour tourisme low-cost ou industries à l'affut d’opportunités - avant hier Taïwan, hier la Chine, aujourd'hui le Vietnam... et demain la Grèce ??? Mais en effet, pour les grecs, vivre comme des vietnamiens, c'est un peu dur et inhabituel... [sauf pour les riches, vous connaissez mon couplet : moins d'Etat = des riches plus riches ; ils ne manqueront jamais de rien, ni en Chine, ni au Vietnam, ni à Lagos...]
A partir de là c'est le Bengladesch qui se voile la face !
Etre dans l'Europe est un leurre. Ou de la dope façon coke - après chaque shoot, t'es un peu plus détruit ! Et au bout, le fossé !
Et dans ce sens, à mon avis, le referendum était un leurre !
Tsipras a beau maintenant se croire fort et vouloir négocier, je pense qu'il n'y aura pas unanimité pour continuer à renflouer la Grèce "à fonds perdus".
Donc soit il est assez légitime oui fort pour imposer encore plus de rigueur aux Grecs et un accord est possible... Mais ??????????????
Soit il ne l'est pas et il sera confronté au Grexit, qui sera, dans les 6 mois, encore beaucoup beaucoup plus dur !
Et il pourra organiser un nouveau referendum : "etes-vous pour la misère ou contre la misère ?". Il pourra obtenir un score de 80 % !
Donc c'est "très très douloureux en sortant de l'euro" contre "un peu moins douloureux pour plus longtemps en y restant".
Le fonds du problème est que la Grèce garde structurellement des aspects qu'on connait dans les pays sous-développés : des riches qui vivent très riches sans se soucier du bien commun ; des pauvres qui doivent se débrouiller avec ce qu'ils ont , un ertraité ou fonctionnaire qui fait vivre toute une ribambelle...
La retraite financée sur fonds publics [et non pas distribuée selon les cotisations qui rentrent ; donc de façon durable - une base de l'écologie !] et qui arrivent à maintenir des familles entières dans un semblant de "confort moderne" ne sont pas financées durablement...
L'économie devient informelle. De plus en plus de choses se payent en cash - donc échappent au financement du système.
Comme certains l'ont dit : cela devient une zone pour tourisme low-cost ou industries à l'affut d’opportunités - avant hier Taïwan, hier la Chine, aujourd'hui le Vietnam... et demain la Grèce ??? Mais en effet, pour les grecs, vivre comme des vietnamiens, c'est un peu dur et inhabituel... [sauf pour les riches, vous connaissez mon couplet : moins d'Etat = des riches plus riches ; ils ne manqueront jamais de rien, ni en Chine, ni au Vietnam, ni à Lagos...]
A partir de là c'est le Bengladesch qui se voile la face !
Etre dans l'Europe est un leurre. Ou de la dope façon coke - après chaque shoot, t'es un peu plus détruit ! Et au bout, le fossé !
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