Dette publique: faillite de la Grèce...à qui le tour?

[Remundo]

Il faut bien remarquer que les agences de notation constituent une rétroaction auto-amplificatrice sur le système financier.

Je ne veux pas ici déclarer que l'analyse de ces agences est radicalement fausse, mais les acteurs du marché suivent le verdict de ces agences, à savoir que dès qu'il y des tensions de solvabilité validées par ces agences, le marché s'empresse d'augmenter les taux d'intérêt puisque la confiance dans les capacités de remboursement est moindre.

Ceci ayant pour conséquence d'étrangler un peu plus un pays déjà malade. Le temps s'écoule, la situation empire et les agences dégradent à nouveau la note. Exemple : la Grèce, et plus récemment l'Italie, bientôt la France.

Il y aurait une réflexion à mener sur la pertinence et l'utilité des communiqués de ces agences, en particulier en situation de crise des dettes souveraines...

[Christophe]

http://www.dailymotion.com/video/xlrftp ... octob_news

[Christophe]

Hé ben mes amis, ça va chier des bulles!

http://www.youtube.com/watch?v=XXbcNoAGSKk

Quelle bande de clowns !

La solution, la voilà: https://www.econologie.com/forums/comprendre ... 11198.html

[dedeleco]

Bien pire les manipulations avouées et sous titrées :
http://www.youtube.com/watch?v=YTfWfHKbF10

Les banques sont des pillards avec les agences !!!

[Christophe]

Bonne interview vidéo que j'ai déjà commentée ici: https://www.econologie.com/forums/comprendre ... 11198.html

De nouvelles manifs en Grèce: http://www.dailymotion.com/video/xlt534 ... grece_news

[Christophe]

La France au pied du mur des agences de notation

La France mise sous surveillance pendant trois mois, l’Espagne dégradée de deux crans d’un seul coup… l’agence de notation Moody’s frappe un grand coup à la veille du sommet européen du week-end prochain. Décryptage.

Moody’s veut-elle réveiller les partenaires de l’euro en dramatisant les enjeux et en rapprochant les échéances? Concernant la France, il ne s’agit pas vraiment d’une surprise. Avec plus de 1.600 milliards de dette publique correspondant à 86% du produit intérieur brut (PIB), elle est le plus fragile des pays qui conservent cette note délivrée par les agences.

On peut discuter de la légitimité de ces établissements à délivrer des bons ou des mauvais points. Mais pour qui entre dans une logique financière, ce genre de note est pris en compte lors de la souscription à emprunt d’Etat. Légitimes ou pas, les agences sont écoutées par qui leur prête l’oreille. Dans trois mois, on saura si la France est dégradée comme les Etats-Unis l’ont été, ou si elle peut conserver sa note qui est aussi celle de l’Allemagne. Mais à quoi correspond la démarche de Moody’s?
Un budget français bien trop optimiste

En France, le projet de loi de finances pour 2012 [PDF], c'est-à-dire le projet de budget pour l’an prochain, est excessivement optimiste. Et même irréaliste. Il est construit sur la base d’une croissance économique de 1,75% alors que les prévisions tournent aujourd’hui entre 1% et 1,2%. Le Premier ministre François Fillon a beau expliquer que ce projet fonctionne également pour une croissance de 1,5%, on est encore loin du compte.

Conséquences? Avec une croissance inférieure aux anticipations, les recettes de l’Etat seront moins élevées que prévu. D’où un déficit budgétaire prévisible plus lourd que les 4,5% programmés (soit 81 milliards d’euros), un recours à l’emprunt plus important pour combler le trou, et une dette française qui risque d’augmenter plus vite que ne le prévoit le plan d’austérité.
Déjà, des emprunts de plus en plus chers

Les marchés financiers ont déjà réagi à ce dérapage: bien que les agences de notation créditent la France et l’Allemagne d’un même AAA (la note la plus élevée qui souligne la confiance des créanciers dans la capacité des Etats à honorer leurs engagements), l’Etat français est obligé aujourd’hui d’accepter des taux d’emprunt supérieurs d’un point à ceux qui sont consentis à l’Allemagne. Autrement dit, les marchés financiers ont plus confiance en l’Allemagne qu’en la France.

Or selon Jérôme Cahuzac, le président socialiste de la Commission des Finances de l’Assemblée nationale, «un point de plus du taux d’intérêt correspond à 10 milliards d’euros de plus du service de la dette dans cinq ans». Alors que le service de la dette –c'est-à-dire les intérêts à rembourser chaque année– est déjà devenu le premier poste budgétaire (il approchera 49 milliards d’euros l’an prochain), on imagine assez le résultat d’une dégradation de la note française si elle s’accompagnait d’un relèvement du taux auquel la France pourrait
emprunter sur les marchés financiers.

Un tour de vis qui comptera à la présidentielle

(...)

Suite : http://www.slate.fr/story/45271/agence- ... nce-moodys

[Christophe]

Videos depuis le blog de marc candelier (liens en bas) :

http://www.youtube.com/watch?v=CtdtTBIrGZ8

Et 3 débats plus longs (3 fois 30 min, j'ai pas tout regardé mais de ce que j'ai vu ca me semble "blabala fume mois ça que je t'endors" surtout sur Xerfi !!) :

Xerfi Canal - Le débat des experts : Nicolas Baverez, Jean Pisani-Ferry et Christian Saint-Etienne

http://www.youtube.com/watch?v=SebC5yrycG4

Baroso tente de sauver les apparences sur Youtube TV:

http://www.dailymotion.com/video/xlrx18 ... aland_news

Xerfi Canal - Sauver l'Euro pour sauver l'Union européenne
Thierry de Montbrial

http://www.marc-candelier.com/article-s ... 65289.html

Compte rendu du 1er :

Xerfi Canal présente le débat entre Nicolas Baverez, Jean Pisani-Ferry et Christian Saint-Etienne au Forum Expert 3 : Le tissu français d'entreprises face aux enjeux de l'euro.

1) Laurent Faibis : Quelle est la responsabilité de l'euro dans la dégradation du tissu productif français ? A-t-il joué le rôle de glaive ou de bouclier ?

Nicolas Baverez : Le franc fort a été désastreux pour la France car il a laminé plusieurs entreprises industrielles. Il est vrai qu'un euro surévalué n'arrange pas les choses. La monnaie unique a été conçue en dépit du bon sens. Le défaut d'un pays n'a pas été prévu dans la zone euro. Il n'y a pas non plus de solidarité financière entre les Etats. Et aucun quantitative easing n'a été envisagé.

Jean Pisani-Ferry : Il est vrai qu'il y a eu des failles dès la conception de la monnaie unique européenne. Ceci dit, je ne suis pas certain que le modèle américain soit un exemple à suivre. L'euro a clairement modifié les règles du jeu dans la durée. Et c'est ce dont la France ne s'est pas rendu compte.


2) Laurent Faibis : Tout cela a commencé bien avant l'entrée en vigueur de l'euro avec la politique de désinflation compétitive, non ?

Christian Saint-Etienne : La dernière dévaluation date de 1987. Ensuite, le referendum sur le traité de Maastricht en 1992 a coïncidé avec la sortie du SME de l'Italie et de l'Angleterre. A ce moment là, la France n'a pas dévalué. Les taux d'intérêt réels étaient alors de 17%. Ce qui a tué le tissu industriel français avec la perte de 800 000 emplois à l'époque et de nouveau au début des années 2000.

Nicolas Baverez : La France s'est comportée en rentière. En réalité, deux histoires se sont télescopées. La France a pris le tournant de la rigueur en 1983 et décidé de sanctuariser les entreprises publiques alors même que l'internationalisation commençait. Dans le même temps, l'Allemagne elle s'adaptait à la mondialisation. Aujourd'hui, il nous faut régler le problème de la base productive et celui du déficit public. Il faut rappeler que le secteur marchand représente 44% du PIB de la France aujourd'hui.

3) Laurent Faibis : Faut-il démondialiser ou du moins instaurer des mesures protectionnistes ?

Jean Pisani-Ferry : La réponse est non. Il faut en revanche se mettre d'accord sur des règles communes en matière d'émission de Co2 prévoyant par exemple des mesures de rétorsion en cas d'infraction.

Christian Saint-Etienne : Aujourd'hui, 98% des outils électroniques qui sont dans nos poches sont importés et 50% de la production industrielle de la France est exportée. La démondialisation est donc absurde. A mon sens mieux vaudrait durcir les règles de réciprocité en Europe. Instaurer une taxe carbone européenne serait une bonne idée.[...]

Avocat à la Cour d'appel de Paris, Nicolas BAVEREZ est également éditorialiste au Monde et au Point. Membre du Comité de direction de la revue Commentaire et du Comité directeur de l'Institut Montaigne, il participe par ailleurs à la Commission chargée du Livre blanc sur la défense et la sécurité nationale.

Jean Pisani-Ferry est directeur de Bruegel (Bruxelles), centre de recherche et de débat sur les politiques économiques en Europe, et professeur associé à l'Université de Paris-Dauphine. Il a été précédemment directeur du CEPII (1992-1997), conseiller auprès du ministre de l'Economie, des Finances et de l'Industrie, et président délégué (2001-2002) du Conseil d'Analyse Economique. Il est également chroniqueur pour Le Monde, Handelsblatt et le magazine chinois Caixin.

Christian Saint Etienne est professeur titulaire de la chaire d'économie industrielle au Conservatoire national des arts et métiers. Il a travaillé au Fonds monétaire international et à l'OCDE. Christian Saint-Étienne est l'auteur d'une vingtaine d'ouvrages et rapports officiels pour lesquels il a obtenu six prix universitaires et académiques. Christian Saint-Etienne était le directeur scientifique du colloque organisé par Xerfi en juin 2011 : 2011-2030: Quelle place pour la France dans le nouvel ordre géopolitique et économique mondial?

http://www.xerfi.fr
http://www.xerficanal.com/le-debat-nico ... e-197.html

ps: privilégiez les vidéos présentées ici https://www.econologie.com/forums/comprendre ... 11198.html

[Christophe]

Melenchon dit plus de vérités utiles en 1min30 que ces analystes plus haut en 1h30 : http://www.dailymotion.com/video/xlui3e ... s-aaa_news

[Christophe]

Ah ah ah, c'est le grand jour : http://www.challenges.fr/monde/20111026 ... -euro.html

Évidement personne n'y parlera de ceci

Personnellement je défends bien plus la vision allemande que française !! Le MES / FES (de stabilité, de sauvetage, de secours, de soutient ou solidarité on sait même pas encore comment il va s'appeler...concrètement...) ne doit PAS être une institution bancaire privée !

Aussi, je ne comprends pas pourquoi les journaleux disent "balblabla alors la France perd, l'Allemagne gagne" ou inversement...les 2 étant dans le...même panier (percé bien évidement le panier)...

Aussi pour les 1000 milliards d'euros de réserves...je rigole...

Petite sélection de vidéos d'actualité :

http://www.youtube.com/watch?v=1hG06W5LgCY

http://www.marc-candelier.com/article-j ... 76669.html

http://www.youtube.com/watch?v=heMdK5Rw9vo

Je commence à bien l'aimer cet Olivier Delamarche

[Christophe]

On est sauvé !! (hum hum...)

http://www.youtube.com/watch?v=sxuXJqJ1wNw