Dette publique: faillite de la Grèce...à qui le tour?

Economie actuelle et développement durable sont-ils compatibles? PIB, croissance (à tout prix), développement économique, inflation...Comment concillier l'économie actuelle avec l'environnement et le développement durable.
Ahmed
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par Ahmed » 27/12/11, 22:02

Avant d'aller plus loin, il faudrait bien se mettre d'accord sur ce qu'est le "progrès" et ce n'est pas si simple!
C'est avant tout un concept (mythe?) moderne dépourvu de sens pour les gens de l'antiquité ou du moyen-âge, et pourtant des changements advenaient à ces époques...

Voir l'histoire de l'humanité comme un continuum ne correspond pas à la réalité mais à une interprétation de celle-ci, résultant d'une projection rétro-active.

Le passage du paléolithique au néolithique pose beaucoup de questions et ne fournit malheureusement pas beaucoup de réponses...

Comme Sen-no-sen, je reste rêveur à l'idée "d'une croissance exponentielle" susceptible d'être régulée!

Sérieusement, ce n'est pas parce que la connaissance s'accroît que la croissance économique s'impose, c'est au contraire une contrainte interne à notre système productif qui conduit à produire de plus en plus de marchandise valant de moins en moins cher (la connaissance intervient pour favoriser ce processus) .
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par dedeleco » 27/12/11, 22:50

Un avis à lire :
http://www.leap2020.eu/GEAB-est-disponi ... a8454.html
http://www.leap2020.eu/GEAB-N-60-Sommaire_a8455.html

ils sont plus optimistes pour nous que pour les USA et la GB, vu que la population des USA est bien plus endettée que nous.
On en subira le contrecoup, certainement.
Comme annoncé dans de précédents GEAB, notre équipe présente dans ce GEAB N°60 ses anticipations sur l'évolution des Etats-Unis pour la période 2012-2016. Ce pays, épicentre de la crise systémique globale et pilier du système international depuis 1945, va traverser une période particulièrement tragique de son histoire au cours de ces cinq années. Déjà insolvable il va devenir ingouvernable, entraînant pour les Américains et ceux qui dépendent des Etats-Unis des chocs économiques, financiers, monétaires, géopolitiques et sociaux violents et destructeurs. Si les Etats-Unis d'aujourd'hui sont déjà bien différents de l' « hyper-puissance » de 2006, année de publication des premiers GEAB annonçant la crise systémique globale et la fin de la toute-puissance US, les changements que nous anticipons pour la période 2012-2016 sont encore plus importants, et vont transformer radicalement le pays, son système institutionnel, son tissu social et son poids économique et financier.
la marginalisation durable (au moins 5 ans) du Royaume-Uni au sein de l'Union européenne confirmant de manière éclatante que c'est bien l'Euroland dorénavant qui dirige les affaires européennes. L'incapacité de David Cameron à pouvoir rassembler ne serait-ce que deux ou trois des « alliés traditionnels » du Royaume-Uni (11) illustre l'affaiblissement structurel de la diplomatie britannique et le manque de confiance général en Europe sur la capacité du Royaume-Uni à surmonter la crise (13). C'est aussi un indicateur fiable de la perte d'influence des Etats-Unis sur le continent puisque l'envoi du Secrétaire au Trésor Tim Geithner et du vice-président Joe Biden en maraude sur le continent quelques jours avant le sommet n'a servi à rien et n'a pas permis d'éviter l'échec britannique (13).
Si les marchés ne sont pas contents de cette réalité, c'est leur problème. Ils vont continuer à voir leurs actifs-fantômes s'envoler en fumée, leurs banques et hedge funds faire faillite, essayant en vain de faire grimper les taux sur les dettes européennes (16) avec pour résultat de voir les notes des agences de crédit anglo-saxonne perdre toute crédibilité
Avec 1 800 milliards £ d'argent public investis dans les banques pour éviter leur effondrement en 2008, les contribuables britanniques sont en effet ceux qui ont payé le plus cher le sauvetage des établissements financiers. Et le gouvernement anglais peut bien continuer à exclure cette somme du calcul de son endettement public en prétendant qu'elle est un « investissement », de facto, de moins en moins de monde imagine que les banques de la City se remettront de la crise, surtout depuis l'aggravation du second semestre 2011 : les actions achetés par l'Etat ne valent en fait déjà plus rien. Le « hedge fund UK » est au bord du précipice (25)… et grâce à David Cameron et à la City, il est isolé, sans personne pour lui venir en aide, ni en Europe ni aux Etats-Unis.

Avec la bulle chinoise (26) sur le point de rejoindre la récession européenne et la dépression américaine, la tempête de 2012 va déterminer si David Cameron et son ministre des Finances George Osborne sont de dignes descendants des grands navigateurs britanniques.
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par dedeleco » 28/12/11, 00:25

Lire :
http://www.les-crises.fr/le-malheur-est-dans-le-pret/
Outre l’aspect peu moral de gagner de l’argent avec de l’argent, « en dormant » et non par le travail, nos ancêtres avaient également perçu le vice intrinsèque du prêt : c’est un dangereux pari sur l’avenir, car il consiste à dépenser aujourd’hui l’argent que l’on aura normalement demain. Si l’argent est bien là demain, l’opération sera neutre, et il y aura alors simplement moins d’argent disponible. S’il n’y est pas, l’emprunteur sera en difficulté, voire également le prêteur en cas de défaut.

Rappelons bien ce fait comptable : hormis le cas des intérêts (que nous ne traiterons pas ici), une opération de crédit est totalement neutre : elle n’enrichit ni n’appauvrit personne, elle ne crée ni ne détruit de valeur. L’emprunteur bénéficie d’une simple avance de trésorerie qu’il doit rembourser à terme ; il fait donc le pari qu’il disposera alors des sommes pour rembourser.

Ceci explique donc la frilosité naturelle du prêteur, qui étudie attentivement la situation de l’emprunteur et lui demande des garanties. En tous cas, jusqu’à l’arrivée du « financiarisme ».

Ce « financiarisme » a remplacé aux États-Unis le capitalisme fordien au début des années 1980. Il se caractérise principalement par : la croissance du système financier au détriment de « l’économie réelle », la suppression de la régulation financière, la sur-distribution de revenus aux actionnaires au détriment de l’entreprise, la mise en place de principes comptables d‘imprudence, la valorisation de la rente et de l’héritage sur le travail, la mise en concurrence internationale des salariés et, plus généralement, le fait de privilégier systématiquement le court-terme sur le long terme.

Il a donc eu pour conséquence de comprimer les revenus d’une vaste majorité de la population, ce qui a entrainé une explosion des inégalités. Le consommateur, qui reste le moteur de nos systèmes économiques, a donc été obligé de s’endetter pour consommer – piège absolu du système de crédit.

La soi-disant « innovation financière » a permis de diluer fortement les risques individuels de crédit entre une multitude d’acteurs, mais n’a en rien diminué le risque systémique de défaut, qu’elle a au contraire fortement encouragé, en faisant croire aux investisseurs qu’il était possible d’avoir une rentabilité élevée sans aucun risque.

La désintermédiation bancaire a conduit à ce que l’épargne quitte les livrets pour aller s’investir dans des Sicav via des gestionnaires professionnels disposant de fonds de plus en plus importants, qui ont reproduit les mêmes opérations de façon moutonnière. Et ce dans le simple espoir de gagner 1 ou 2 % de plus tous les ans…

S’en est suivi une importante hausse de l’endettement du secteur privé dans tous les pays occidentaux. L’endettement du secteur non financier est ainsi passé en France de 95 % du PIB en 1980 à 210 % en 2011, et aux États-Unis de 150 % à 285 %.

Cet endettement a été rendu possible par une importante création monétaire par les banques : la masse monétaire européenne a par exemple augmenté de 12 % en 2007… L’existence de ces flots d’argent a été rendue possible par la fin il y a quarante ans, le 15 aout 1971, du système monétaire international issu des accords de Bretton Woods. Sans devise internationale, plus de limite aux déséquilibres des balances des paiements, et plus de limite au volume de crédit, les pays payant finalement avec leur dette…

Avec préscience, Jacques Rueff nous prévenait il y a près de 40 ans :

« Plus que jamais, la reconstruction d’un système monétaire international efficace est indispensable et urgente. Je demeure convaincu que hors d’elles, on ne construira que sur du sable. Par des calculs impeccables, les États-Unis ont conquis la lune. Ils ont en revanche témoigné de leur totale inaptitude à prévoir les plus proches évènements monétaires. La situation présente est grave. […] La situation présente ne peut pas durer. Elle ne doit pas durer. De toutes mes forces, j’espère qu’elle ne durera pas. » [Jacques Rueff, octobre 1973]»

Notre seule prix Nobel d’économie criait dans le vide il y a 15 ans :

« L’économie mondiale tout entière repose aujourd’hui sur de gigantesques pyramides de dettes, prenant appui les unes sur les autres dans un équilibre fragile. Jamais dans le passé une pareille accumulation de promesses de payer ne s’était constatée. Jamais sans doute il n’est devenu plus difficile d’y faire face. Jamais sans doute une telle instabilité potentielle n’était apparue avec une telle menace d’un effondrement général. [...] Au centre de toutes les difficultés rencontrées, on trouve toujours, sous une forme ou une autre, le rôle néfaste joué par le système actuel du crédit et la spéculation massive qu’il permet. Tant qu’on ne réformera pas fondamentalement le cadre institutionnel dans lequel il joue, on rencontrera toujours, avec des modalités différentes suivant les circonstances, les mêmes difficultés majeures. Toutes les grandes crises du XIXe et du XXe siècle ont résulté du développement excessif des promesses de payer et de leur monétisation.» [Maurice Allais, La Crise mondiale d’aujourd’hui].

Rien n’ayant été fait, la dette a continué son travail de sape : la crise des subprimes a alors logiquement éclaté, suite à des masses de prêts accordés aux plus pauvres en les faisant spéculer en pleine bulle immobilière. Ce naufrage a entrainé celui du secteur bancaire hypertrophié dans son ensemble. Logiquement, les États sont intervenus, mais ils ont oublié ce principe de base du secourisme : « La priorité du sauveteur est de se protéger. » [Référentiel national du secourisme, I.1-1] ; les pertes de la crise de 2008 ont ainsi quitté les bilans bancaires pour finalement s’accumuler dans les bilans des États via la dette publique, les entrainant actuellement dans leur chute.

En effet, jusque-là les États ont simplement « roulé » leur dette, c’est à dire qu’ils ont emprunté pour rembourser la dette échue, augmentant en permanence l’encours. De nombreux signes font actuellement craindre que les États ne puissent plus longtemps procéder ainsi, et finissent acculés par la hausse des taux ; ceux-ci sont actuellement historiquement bas et ont d’ailleurs contribué à l’accoutumance actuelle à la dette en anesthésiant pour un temps les emprunteurs par du crédit bon marché. Le réveil va donc être douloureux.

Car rappelons cette vérité historique : les États ne remboursent pratiquement jamais leur dette : ils la roulent jusqu’à ce qu’un défaut survienne, officiel (en France, le dernier, dit « des deux-tiers », date de 1797) ou surtout officieux, par l’inflation (le dernier date de la seconde guerre mondiale), et ce tous les 50 à 70 ans environ.

Nous risquons alors de devoir solder la dette publique par un ajustement rapide et probablement même très brutal. C’est-à-dire devoir détruire une large partie du passif public (la dette) par une destruction équivalente de l’actif privé, qui peut prendre deux formes : soit un défaut pur et simple, soit une levée massive d’impôt sur le patrimoine pour rembourser les créanciers. Comme environ 70 % de la dette publique est au final détenue par 10 % de la population, qui détient 50 % du patrimoine total, les deux solutions sont en fait quasiment équivalentes.

L’idée d’imprimer l’argent pour rembourser trotte de plus en plus dans les esprits. C’est ce qu’a fait modérément la Fed, et ce que commence à faire la BCE, en rachetant des obligations publiques. Or, ce n’est pas le rôle d’une banque centrale d’empêcher les investisseurs obligataires privés de prendre des pertes – phénomène fréquent pour les investisseurs actionnariaux ou immobiliers. De plus, l’objet unique de la BCE, validé par referendum, est de lutter contre l’inflation : qu’elle remise donc la planche à billets pour le moment. Le retour de l’inflation ruinerait probablement les États et les salariés en plus des créanciers – nous ne sommes plus en 1978….

Le financiarisme a réussi à endommager très gravement le système bancaire, puis les finances publiques. Il est encore temps de lutter pour qu’il épargne au moins la monnaie, notre bien commun…

Au final, nous alors probablement percevoir assez brutalement cette vérité comptable : un euro de dette publique en plus aujourd’hui, c’est un euro d’impôt en plus demain. Or, nous avons créé en France près de 500 milliards d’euros de dette publique depuis le début de la crise…

Une fois que toutes les pertes qui virevoltent entre bilans de personnes morales (banques, États…) seront redescendues au niveau des personnes physiques, on peut dire que la phase aigüe de la Crise sera terminée. Restera alors la phase chronique, qui ne se résoudra que par une action drastique contre les inégalités, qui handicapent l’économie.
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par fplm » 28/12/11, 10:15

Progresser, c'est avancer. Pour moi, la notion de progrès plus nuancée, elle peut être bénéfique ou pas. Le modèle agricole adopté depuis la révolution verte est un progrès mécanique, industriel mais une régression (voire une aberration) agricole.
De même, la centralisation de la production énergétique est un progrès contestable, 30% de perte dans les lignes et une pollution atmosphérique en prime, je n’appelle pas ça une avancée bénéfique (sauf pour le portefeuille de certain, la surconsommation est un créneau exploité depuis bien longtemps).
C'est justement l'inverse, on progresse correctement quand on arrive à subvenir à un besoin avec moins de ressource/énergie. Nous faisons tout l'inverse depuis 1 siècle. Avec un tel modèle de gaspillage, nous ne pouvions en arriver que la ou nous sommes : au bord du précipice.
P.S.: l'analogie avec le monde des finances tombe sous le sens car c'est le même modèle insouciant, gaspilleur et "régressiste" (le retour au modèle féodal n'est pas un progrès).
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par fplm » 28/12/11, 10:28

dedeleco a écrit :Le progrès humain existe depuis 2 millions d'années,exponentiel, avec sans cesse l'impression que les ressources sont limitées et des découvertes inimaginables avant .
Autrefois raréfaction des bons cailloux pour les outils de pierre, (au point de faire des centaines de km pour en avoir), invention du feu, pour faire grossir notre cerveau, trop grand nombre de chasseurs cueilleurs, famines et raréfactions de la nourriture avant l'invention de l'agriculture, et de l'élevage, etc..
Inventions bien plus fantastiques et difficiles que nos inventions depuis un siècle !!

Donc il y eu toujours des chocs entre les besoins et les ressources !!

Il faut en prendre conscience et nous avons les moyens de réguler, avec en plus la capacité d'utiliser toute la chaleur solaire tombant sur terre, de la stocker entre les saisons de l'été vers l'hiver sous terre, comme à www.dlsc.ca qui fonctionne parfaitement !

Ce que tu dis est très important car il révèle bien le fond du problème : les besoins face aux ressources.
Sur quoi essayons-nous d'agir en premier lieu? Les ressources. Nous puisons autant de ressource qu'exigé par nos besoins/envies. Pourtant, seules les ressources sont limitées, nos besoins/envies ne le sont que par notre imagination.
Dès lors, le progrès ne serait-il pas dans l'adaptation de nos besoins face aux ressources?
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par lejustemilieu » 28/12/11, 11:48

Dès lors, le progrès ne serait-il pas dans l'adaptation de nos besoins face aux ressources?

J'aime cette conclusion, mais je crois qu'il faudrait l'affiner.
En fait , je parle d'une restructuration du mode ou de la vision de vie de bon nombre de gens, à commencer par ceux qui en veulent trop.
Ceux qui dirigent le monde malgré eux parfois.
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par fplm » 28/12/11, 11:54

Affinez, affinez mon bon monsieur. :D
C'est toutefois un sujet à lui tout seul...
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par lejustemilieu » 28/12/11, 12:04

fplm a écrit :Affinez, affinez mon bon monsieur. :D
C'est toutefois un sujet à lui tout seul...

Refaire le monde...
C'est de cela qu'il s'agit... :shock:
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par sen-no-sen » 28/12/11, 12:55

dedeleco a écrit :Autrefois raréfaction des bons cailloux pour les outils de pierre, (au point de faire des centaines de km pour en avoir), invention du feu,


Historiquement ça n'est pas la raréfaction des bon cailloux(!) qui a mis fin a l'age de pierre, mais la découverte du bronze qui était plus pratique.
L'analogie croissance/progrès est une escroquerie intellectuel.
Ramener à un foyer, la croissance correspond au nombre de biens matériel et services consommé (par exemple) sur un an,et absolument pas au niveau de connaissance d'une famille.

La croissance économique peut être comparer avec la croissance biologique, elle est nécessaire jusqu’à certain seuil, mais au de là c'est la mort...
Il existe des cas d'être humain ayant eu des défaillances de croissance, cela à été le cas de Robert Wadlow(2,72m! l'homme le plus grand du monde!),il mourut prématurément a l'age de 22 ans.

J'ai bien peur que notre civilisation suive le même sort...
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par Ahmed » 28/12/11, 21:56

Dès lors, le progrès ne serait-il pas dans l'adaptation de nos besoins face aux ressources?

Donc si les ressources sont très grandes, il n'y a pas de raison de ne pas augmenter les besoins en proportion?
Et si les ressources sont très limitées, des besoins très réduits suffisent?
Que sont donc des "besoins" qui peuvent varier de la sorte?

Il y a en filigrane dans les extraits de texte de Dédé , ainsi que dans la réponse de fplm de bonnes observations, mais, si je puis dire, dans le désordre, ou au moins manquant de précision.

La révolution verte, par ex., a été un franc succès: elle a permis d'étendre la sphère financière dans les pratiques agricoles de nouveaux pays: il serait malvenu de lui reprocher son échec agronomique alors que ce n'était nullement sa finalité. :frown:
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