Dette publique: faillite de la Grèce...à qui le tour?
En effet Remundo, si la Grèce a pris feu comme un fétus de paille dans la spirale de la dette, Rome va bruler comme Néron ne l'aurait jamais imaginé!
Et n'oublions pas que les dégradations des agences de notation ne s'arrêteront que par un plan d'austérité bien saignant. Et, les dirigeants actuels des 2 pays n'envisagent pas d'autre alternative malgré les larmes d'Elsa Fornero...
En 2012, il faudra tuer le porc! (PIGS*)
* Alias pour Portugal, Italy, Greece and Spain, les pays les plus endettés de l'union européenne.
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fplm a écrit :Et n'oublions pas que les dégradations des agences de notation ne s'arrêteront que par un plan d'austérité bien saignant. Et, les dirigeants actuels des 2 pays n'envisagent pas d'autre alternative.
En ce qui concerne les agences de notation, il faut avoir un avis nuancé : certes leurs annonces peuvent avoir un effet amplificateur de la crise, et ressembler sensiblement à des prophéties autoréalisatrices. Certes les gens qui y travaillent sont des purs produits du système bankster, improductifs et sans grande valeur pour le progrès technique et social.
Mais dans le même temps, il y a tellement de surendettement et d'actifs pourris que les agences de notations sont plutôt un thermomètre sur le Malade Mondial qu'une piqûre toxique.
Alors il faut bien remarquer qu'en mèdecine, mettre en cause le thermomètre n'a jamais été un remède efficace.
En clair, il ne faut pas croire que les agences de notation sont LE problème. LE problème réside, pour être synthétique, dans l'étroite collusion entre les Etats et les Banques qui depuis des décennies ont construit la duperie du surendettement structurel dont la spirale exponentielle vient d'échapper à leur contrôle.
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le temps du retrait est venu
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Par rapport aux plans d'austérité "saignants", il faut bien voir également que cela vient à boucher une plaie de l'extérieur alors qu'il y a une hémorragie interne.
Pour arrêter la métaphore médicale, les plans d'austérité sont une autre forme de système autoamplificateur, à savoir que plus il y a d'austérité, plus il y a récession économique, donc moins de salaire, consommation et... rentrée fiscale, plus de minima sociaux à distribuer, non financement des systèmes de santé, de retraite, et donc plus d'austérité, et ainsi de suite.
La seule sortie possible est de faire table rase de ces montagnes de dettes artificielles et impossibles à rembourser. Mais on ne peut pas le faire d'un seul coup car cela déstablilserait trop le système économique mondial qui repose sur un minimum de confiance entre les emprunteurs et les prêteurs...
Ce qui va donc de passer, à mon avis, est un effacement progressif de ces dettes selon 2 leviers:
1) suppression par petites touches successives d'une fraction des dettes de certains états, voire de certaines banques,
2) une dévaluation rampante de l'ordre 5%/an, peut-être plus, sur 10 ans ou plus.
En tout clairement, si on ne fait pas cela, c'est le crash économique total, d'autant que nous vivons dans un monde où la pénurie et la chèreté de l'énergie nous guettent : habituellement, c'est l'énergie abondante et quasi gratuite qui relance la machine après les crises, cette fois, elle est limitée et onéreuse...
Pour arrêter la métaphore médicale, les plans d'austérité sont une autre forme de système autoamplificateur, à savoir que plus il y a d'austérité, plus il y a récession économique, donc moins de salaire, consommation et... rentrée fiscale, plus de minima sociaux à distribuer, non financement des systèmes de santé, de retraite, et donc plus d'austérité, et ainsi de suite.
La seule sortie possible est de faire table rase de ces montagnes de dettes artificielles et impossibles à rembourser. Mais on ne peut pas le faire d'un seul coup car cela déstablilserait trop le système économique mondial qui repose sur un minimum de confiance entre les emprunteurs et les prêteurs...
Ce qui va donc de passer, à mon avis, est un effacement progressif de ces dettes selon 2 leviers:
1) suppression par petites touches successives d'une fraction des dettes de certains états, voire de certaines banques,
2) une dévaluation rampante de l'ordre 5%/an, peut-être plus, sur 10 ans ou plus.
En tout clairement, si on ne fait pas cela, c'est le crash économique total, d'autant que nous vivons dans un monde où la pénurie et la chèreté de l'énergie nous guettent : habituellement, c'est l'énergie abondante et quasi gratuite qui relance la machine après les crises, cette fois, elle est limitée et onéreuse...
Dernière édition par Remundo le 31/12/11, 12:01, édité 2 fois.
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le temps du retrait est venu
Entièrement d'accord avec toi Remundo, sauf peut-être pour l'avènement de la sortie graduelle que tu énonces. Tu as raison, me semble-t-il et c'est parce que c'est une option simple et intelligente qu'elle a peu de chance d'apparaître aux esprits brillants qui nous gouvernent. Le CADTM, fait beaucoup d'analyses sur le sujet, étaye avec des exemples concrets (équateur par exemple) mais la volonté politique actuelle est à des années-lumières de ce genre de solution...
Il y a comme un excès de "consanguinité" politique qui empêche d'envisager les alternatives pourtant salutaires.
Il y a comme un excès de "consanguinité" politique qui empêche d'envisager les alternatives pourtant salutaires.
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dedeleco a écrit :L'Iran menace de bloquer 40% du trafic pétrolier du monde sur Fr3 en fermant le Détroit d'Ormuz, si on les sanctionne trop !!
Les USA enragent !!
....
Et on oubliera les dettes de l'€ perdues dans une crise mondiale, voire guerre !!!
Ce serai pas la première fois que les ZUeS se "sortiraient" d'une crise en organisant / provoquant une guerre en trafiquant le contexte mondial. C'est le moment , les soldats sont revenus d'Irak , il faut bien les occuper....et il faut bien que leur complexe crapulo militaro politico industriel retrouve ses profits / croissance
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La Raison c'est la folie du plus fort. La raison du moins fort c'est de la folie.
[Eugène Ionesco]
http://www.editions-harmattan.fr/index. ... te&no=4132
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Remundo a écrit :Pour arrêter la métaphore médicale, les plans d'austérité sont une autre forme de système autoamplificateur, à savoir que plus il y a d'austérité, plus il y a récession économique, donc moins de salaire, consommation et... rentrée fiscale, plus de minima sociaux à distribuer, non financement des systèmes de santé, de retraite, et donc plus d'austérité, et ainsi de suite.
Tout à fait, c'est ce qui est explicité, indirectement dans ce petit reportage à propos de l'Argentine qui s'est retrouvée dans le même cas de "faillite nationale" il y a quelques années : https://www.econologie.com/solution-a-la ... -4382.html
Remundo a écrit :La seule sortie possible est de faire table rase de ces montagnes de dettes artificielles et impossibles à rembourser. Mais on ne peut pas le faire d'un seul coup car cela déstablilserait trop le système économique mondial qui repose sur un minimum de confiance entre les emprunteurs et les prêteurs...
Ce qui va donc de passer, à mon avis, est un effacement progressif de ces dettes selon 2 leviers:
- suppression par petite touche successives d'un % des dettes de certains états, voire de certaines banques
- une dévaluation rampante de l'ordre 5%/an, peut-être plus, sur 10 ans ou plus.
En tout clairement, si on ne fait pas cela, c'est le crash économique total, d'autant que nous vivons dans un monde où la pénurie et la chèreté de l'énergie nous guettent : habituellement, c'est l'énergie abondante et quasi gratuite qui relance la machine après les crises, cette fois, elle est limitée et onéreuse...
Oui, ces montagnes de dette ce n'est pas du déficit passé mais des intérêts sur des déficits passé.
Ce qu'il faut annuler ce sont donc les intérêts et intérêts des intérêts...
L'exemple argentin est connu de tous les politiques qui proposent l'austérité, alors pourquoi est elle proposée comme la seule solution?
L'austérité ne résoudra en rien le problème des dettes déjà accumulée. Et ne fera comme tu le dit, qu'empirer les choses économiquement et le moral...
En 2012, la charge de la dette (= paiement des seuls intérêts) sera le 1ere poste du budget de la France...on est prêt à l'accepter encore combien de temps sans broncher?
Les banques ont déjà défait 2 gouvernements en Europe...mais on peut continuer de l'accepter sans broncher également...
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En effet, l'Argentine fait figure de contre exemple au même titre que l'équateur ou l'Islande.
Tiens, voilà de quoi clouer le bec aux personnes qui traitent les grecs de paresseux et rejettent leur propre responsabilité sur cette soi-disant paresse :
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20111227trib000673840/les-grecs-travaillent-ils-trop-.html
Tiens, voilà de quoi clouer le bec aux personnes qui traitent les grecs de paresseux et rejettent leur propre responsabilité sur cette soi-disant paresse :
http://www.latribune.fr/actualites/economie/union-europeenne/20111227trib000673840/les-grecs-travaillent-ils-trop-.html
La question peut surprendre mais, contrairement aux idées reçues, les Grecs travaillent presque deux fois plus que les Allemands. Un bon argument pour les Grecs de se défendre d'être les "cigales" de l'Europe. De là à s'en vanter...
Comme l'a noté le célèbre blogueur Matthew Yglesias sur le magazine Slate, les Grecs sont loin d'être des "flemmards", et pour cause : ils travaillent en réalité plus que beaucoup d'entre nous. "Après avoir étudié les chiffres, vous pourrez réviser votre jugement" affirme Yglesias, qui s'appuye sur les chiffres de l'OCDE de 2008, selon lesquels les travailleurs grecs travaillent en moyenne 2.120 heures par an, tandis que les travailleurs allemands ne travaillent que 1.429 heures.
Les données de l'OCDE, fondées sur des enquêtes auprès des travailleurs, ne laissent guère de place à l'interprétation, comme le montre ce graphique :
Le pays le plus en difficulté de l'Union Européenne serait-il celui qui travaille le plus ?
A y regarder de près, pourtant, les choses sont plus nuancées.
D'abord, il faut tenir compte du fait que le taux d'emploi de la Grèce (61%) est plus faible que dans le reste de l'Europe, l'Allemagne ayant par exemple un taux d'emploi de 68%. Autrement dit, en proportion de la population, moins de grecs travaillent... plus longtemps. Pas de quoi se réjouir puisque cela signifie globalement plus d'inégalités de revenus.
Ensuite, toujours selon les données de l'OCDE, environ 36% des Grecs travaillent pour leur propre entreprise. Ce chiffre est le plus élevé d'Europe, et de loin : la moyenne de l'Union Européenne est à 16,5%. Or, c'est bien connu, on travaille en général plus longtemps lorsque l'on est son propre patron.
Pendant longtemps, l'auto-emploi en grèce a été perçu comme "l'épine dorsale de l'économie grecque", explique Kostas Kallergis, journaliste indépendant et blogueur d'Athènes. "Toutefois, l'auto-emploi peut potentiellement représenter toute personne qui n'est pas salariée" ajoute-t-il. Selon lui, il faut également prendre en compte le fait que pour certains métiers, le temps de travail est difficile à estimer : "Le gérant d'un magasin par exemple, passe facilement toute la journée dans sa boutique. Mais son temps de travail est-il comparable à celui d'un juriste indépendant qui ne compte pas ses heures ? De plus, comment estimer le temps de travail d'un fermier ?" s'interroge-t-il face à ses statistiques.
Des statistiques qui révèlent surtout un manque de productivité
Enfin et surtout, en faisant valoir qu'ils travaillent plus que leurs voisins, ils pointent en réalité du doigt la plus grande lacune de leur économie : le manque de productivité. Travailler plus pour produire moins, en quelque sorte. Les chiffres parlent d'eux-mêmes : l'économie héllènique est l'un des pays développés le moins productif, avec seulement 32 dollars de PIB créé pour une heure de travail. A titre de comparaison, la France et l'Allemagne se situent aux alentours de 50 dollars par heure, soit plus que la moyenne de la zone euro (46,5).
Et le problème n'est pas nouveau, loin de là. Depuis 1983, les grecs travaillent toujours autant, à l'inverse de l'ensemble des pays développés. Par exemple, les Français travaillent 200 heures de moins par an qu'il y a 30 ans, et les Allemands 136 heures (depuis la réunification).
Et vous qu'en pensez-vous ? Peut-on juger une économie en rapportant le nombre d'heures travaillées au PIB ? Les chiffres de la Grèce sont-ils fiables ? Les Français et les Allemands travaillent-ils réellement moins que leurs voisins ? Donnez votre avis dans l'espace "Commentaires" ci-dessous.
Stanislas Jourdan - 29/12/2011
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Flytox a écrit :dedeleco a écrit :L'Iran menace de bloquer 40% du trafic pétrolier du monde sur Fr3 en fermant le Détroit d'Ormuz, si on les sanctionne trop !!
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Et on oubliera les dettes de l'€ perdues dans une crise mondiale, voire guerre !!!
Ce serai pas la première fois que les ZUeS se "sortiraient" d'une crise en organisant / provoquant une guerre en trafiquant le contexte mondial. C'est le moment , les soldats sont revenus d'Irak , il faut bien les occuper....et il faut bien que leur complexe crapulo militaro politico industriel retrouve ses profits / croissance
Yaisse ! Remarquez que comme l'a déjà aussi suggéré Christophe, ils chercheront à relancer la machine de guerre par tous les moyens. Mais encore faudrait-il qu'ils aient:
— encore quelques crédits à l'international (et là on ne se presse pas au portillon)...
— un minimum de liquidités (et c'est loin d'être le cas, le monde connaît désormais parfaitement dans quel marasme financier dans lequel ils sont);
— qu'ils puissent alors trouver des emprunts étrangers sur la foi des «bonds du trésors»! Mais que valent-ils? (Peanut, pour la confiance, les Zuessas sont bien dans la déroute;
— le champs libre et que les élections présidentielles soient derrière eux... (hors si Obama est réélu, ça ne va pas être facile, il y a tellement de choses à faire «à l'intérieur»);
— maîtrisé la problèmatique du pétrole (car si il y a une guerre, il y aura à nouveau une flambée du baril... Et ça honnêtement à l'heure actuelle, ils ne peuvent pas se le permettre, pas plus que les pays émergeants ou l'Europe... alors que l'économie mondiale n'est pas revenue dans le noir...).
Non, pour moi la gue-guerre actuelle est clairement économique!
— pourquoi ne parle-t-on plus de l'endettement américain de 28'000 milliards de dollars (dette publique + prëts garantis par le gouvernement, ceux-là même qui concernent notamment les crédits militaires...);
— pourquoi un tel acharnement contre l'Euro (si ce n'est une guerre en règle de l'Amérique contre l'Euro, par l'entremise des organismes de notation, un dollars faible et une économie de facto en plein boum, puisqu'ils exportent un max vu le bas prix de leur devise sur les marchés des changes...)
— pourquoi ne parle-t-on plus de l'impact de l'endettement sur l'économie mondiale, la globalisation, l'impact que cela aura si la recession se propage au plan mondial? Plutôt que de s'auto-centrer sur un problème qui ne peux pas être exclusivement pan-européen? Pourquoi ne pas promulguer des lois contre les délocalisation d'entreprises qui avaient bénéficier d'aide pour s'implanter, et de réductions d'impôts et qui mantenant — bien que profitables — délocalisent à tout va (comme l'industrie pharmaceutique Novarti$, qui va quitter la Suisse pour s'établir.... en Inde, y compris les R&D! Du jamais vu, après que l'entreprise traditionnellement locale «Roche», soit passée sous son contrôle, et qu'on ne peut pas dire que la chimie soit «en crise»). Donc si ça se passe dans les secteurs les plus profitables, c'est qu'il n'y a plus de limite...
Pour moi la crise de la dette est un épouvantail, qui sert à distraire les foules pendant que tout se réorganise en coulisse sur le dos des travailleurs européens, qui se sont saignés 50 ans pour faire proliférer l'économie, mais qui décennie après décennie, sont de moins en moins bien lotis dans leur condition humaine. On peut même parler de l'émergeance d'une «nouvelle pauvreté», de la disparition progressive de la classe moyenne... C'est un schéma voulu amha...
Remundo a écrit :Par rapport aux plans d'austérité "saignants", il faut bien voir également que cela vient à boucher une plaie de l'extérieur alors qu'il y a une hémorragie interne.
Pour arrêter la métaphore médicale, les plans d'austérité sont une autre forme de système autoamplificateur, à savoir que plus il y a d'austérité, plus il y a récession économique, donc moins de salaire, consommation et... rentrée fiscale, plus de minima sociaux à distribuer, non financement des systèmes de santé, de retraite, et donc plus d'austérité, et ainsi de suite.
C'est une spirale voulue et initiée par les banques. La systémicité du modèle économique. Qui doit sans cesse se reconfigurer d'une manière ou d'une autre, pour récupérer à la petite cuillère ce que d'autres perdent de facto.... C'est un système EXCLUSIVEMENT de prédation.
Remundo a écrit :La seule sortie possible est de faire table rase de ces montagnes de dettes artificielles et impossibles à rembourser. Mais on ne peut pas le faire d'un seul coup car cela déstablilserait trop le système économique mondial qui repose sur un minimum de confiance entre les emprunteurs et les prêteurs...
Ce qui va donc de passer, à mon avis, est un effacement progressif de ces dettes selon 2 leviers:
1) suppression par petites touches successives d'une fraction des dettes de certains états, voire de certaines banques,
2) une dévaluation rampante de l'ordre 5%/an, peut-être plus, sur 10 ans ou plus.
En tout clairement, si on ne fait pas cela, c'est le crash économique total, d'autant que nous vivons dans un monde où la pénurie et la chèreté de l'énergie nous guettent : habituellement, c'est l'énergie abondante et quasi gratuite qui relance la machine après les crises, cette fois, elle est limitée et onéreuse...
Cela signifie faire table rase du système banco-financier, afin qu'il ne reste plus qu'un financement de l'économie réelle en coupant les super-profits provenant de la spéculation indécente, celle-là même qui a provoqué le krach de 2008 et qui vide vos fonds de pension! Et qui a surtout mis à sac les caisses des banques nationales!
Le hold up le plus faramineux de tous les temps non?
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”
Liste de vrai second-nez potentiels suspectés: GuyGadeboisLeRetour,alias: Twistytwik, Plasmanu, GuyGadebois, gfgh64, etc
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