Dette publique: faillite de la Grèce...à qui le tour?

Economie actuelle et développement durable sont-ils compatibles? PIB, croissance (à tout prix), développement économique, inflation...Comment concillier l'économie actuelle avec l'environnement et le développement durable.
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Remundo
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par Remundo » 31/12/11, 18:46

Paul Jorion s'exprime en vidéoblog sur les thèmes dont nous discutions ce matin

http://www.pauljorion.com/blog/?p=32353

Malgré quelques longueurs, des passages intéressants.

Bonne année 2012 ! :P
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par Remundo » 01/01/12, 09:48

Un article du Figaro exposant les taux d'intérêt du marché de la dette à 10 ans dans la zone Euro.

Image

Tout ce qui est au-dessus de 6% risque de de ne pas soutenir ce niveau... La "zone orange" est à 5%.

Si l'on retient les moins de 5%, on voit que la zone Euro restée saine est trop limitée.
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Christophe
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par Christophe » 01/01/12, 19:13

Ce qui nous attend brièvement pour 2012 (entre autres) http://www.marc-candelier.com/article-e ... 74390.html
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dedeleco
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par dedeleco » 01/01/12, 21:09

Sur ce blog des infos de l'éclatement de la bulle immobilière en Chine pays communiste qui possède la terre des paysans :
http://www.franceinter.fr/emission-aill ... e-en-chine
un éclatement de la bulle immobilière de très mauvaise augure pour l’économie chinoise et mondiale.
des tours neuves en construction ou vides. Ils habitent un village de marchands de sommeil au pied des tours modernes, où l’on peut louer une chambre pour le prix d’une machine à laver d’occasion, soit environ 64 euros. Ce loyer a triplé en deux ans. Ils ne loueront jamais un 15 m² à 360 euros au centre de Pékin, où, en ce moment,120 000 appartements neufs sont vides.

C’est la rançon de l’urbanisation galopante : la dette s’est propagée à tout le pays. La dette des autorités locales s'élève à 1.700 milliards de dollards. Et c'est un coût humain terrible à supporter. Car pour rembourser les banques, les autorités locales vendent des terres et exproprient. La terre, à la campagne, est propriété collective de l’Etat. Les paysans, souvent, s’opposent violemment aux petits chefs qui concluent sur leur dos des contrats avec des promoteurs comme cela a été le cas dans cette localité de Wukan, près de Canton, où des milliers de villageois indignés ont chassé les autorités avant de se barricader. Cette question des cessions de terrains qui servent en réalité à rembourser des frais est devenue la principale cause de conflits sociaux en Chine causant parfois des morts. Parfois, des gens qui ne veulent pas quitter leur maison s’immolent par le feu. La plupart des gens finissent poussés vers des logements en ville avec une maigre indemnité. C’est cela, l’envers du décor.


On est mieux, capitalistes, à posséder son terrain, sa maison, son appartement, non !!!
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dedeleco
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par dedeleco » 01/01/12, 21:23

Analyses des manipulations pariant sur la dette européenne s'effondrant pour faire fortune !!!!
http://www.marc-candelier.com/article-l ... 80397.html
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Ahmed
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par Ahmed » 01/01/12, 22:26

Remundo a dit:
En clair, il ne faut pas croire que les agences de notation sont LE problème. LE problème réside, pour être synthétique, dans l'étroite collusion entre les États et les Banques qui depuis des décennies ont construit la duperie du surendettement structurel dont la spirale exponentielle vient d'échapper à leur contrôle.

Il est exact que les agences de notation ne sont que des thermomètres (indulgents) de la solvabilité des états.

En revanche, le surendettement structurel n'est pas , à proprement parler une duperie, mais une parade destinée à éviter l'écroulement de l'économie; on ne pourrait employer ce terme que pour signifier le caractère très temporaire de ce moyen.

Pendant "les trente glorieuses" ce fut l'inflation qui généra les liquidités qui soutinrent la croissance (après l'apport initial du plan Marshall), épaulé par le plein emploi.
Après 1975, la hausse continue de la productivité* entraine un chômage persistant et une baisse de la rentabilité des entreprises=>délocalisation=>augmentation du chômage.
Ensuite, l'introduction massive de l'informatique allait accroître ce double phénomène: désormais, le chômage devient structurel et les capitaux se reportent sur la sphère financière seule capable de les rémunérer correctement (au prix de bulles successives).

Deux facteurs se conjuguent désormais pour grossir la dette: d'une part, diminution des recettes de l'état (les usines parties à l'étranger font leurs plus-values là-bas et laissent aux institutions publiques le soin de subvenir au destin des ex-employés); fiscalité avantageuse pour les plus fortunés, en vertu de la théorie du "ruissellement" [ou de l'intérêt bien compris]).
D'autre part, injection de crédit pour soutenir les industries. Nous arrivons au terme des possibilités en ce domaine, d'où l'idée de la rigueur, ce qui est une élégante manière de nommer un sabordage en règle...
La seule solution pour ceux qui veulent faire perdurer ce système économique est de passer d'un capitalisme de consensus** à un capitalisme autoritaire où l'extractivisme se retourne contre la masse qui en avait bénéficié dans une confortable proportion.
Cette solution n'est toutefois pas très efficace puisque les conditions de production de plus-values ne sont pas restaurées: sur une large base de prélèvement (diminution de la classe moyenne), peut seul prospérer une minorité d'ultra riches.
C'est la structure typique du 19 siècle capitaliste ou des sociétés pré-capitalistes agraires.

*Les hausse de productivité précédentes furent absorbées, en terme d'emploi, par l'aval: du primaire vers le secondaire, puis avec l'informatique le tertiaire: après il n'y a plus rien...
**Consensus qui se faisait sur le dos des pays de la périphérie.
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par Remundo » 02/01/12, 00:06

J'entends par "duperie du surendettement structurel" l'idiocrisie mutuelle entre :
- les banques qui pensent avoir trouvé la poule aux oeufs d'or dans les intérêts autocroissants et relatifs aux dettes des Etats
- les Etats qui pensent toujours pouvoir rembourser les banques à travers des impôts, de l'austérité, et si besoin des émissions monétaires massives via les Banques centrales comme la BCE ou la FED.

Et cela dans une déconnexion totale avec les réalités physicosocioéconomiques sur le terrain.

En clair, le laxisme budgétaire des Etats s'est conjugué avec la cupidité irresponsable du système bancaire. C'est un système de dupes réciproques, et ce sont les peuples qui en font les frais. Cependant, le système s'est tellement emballé que cette fois, même les banques et les Etats menacent de tomber.

Il faut aussi préciser aussi que les peuples ne sont pas non plus innocents dans l'histoire car les candidats à "logique électoraliste" sont toujours ceux qui sont élus...
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par Obamot » 02/01/12, 13:11

dedeleco a écrit :Sur ce blog des infos de l'éclatement de la bulle immobilière en Chine pays communiste qui possède la terre des paysans :
http://www.franceinter.fr/emission-aill ... e-en-chine
un éclatement de la bulle immobilière de très mauvaise augure pour l’économie chinoise et mondiale.
des tours neuves en construction ou vides. Ils habitent un village de marchands de sommeil au pied des tours modernes, où l’on peut louer une chambre pour le prix d’une machine à laver d’occasion, soit environ 64 euros. Ce loyer a triplé en deux ans. Ils ne loueront jamais un 15 m² à 360 euros au centre de Pékin, où, en ce moment,120 000 appartements neufs sont vides.

C’est la rançon de l’urbanisation galopante : la dette s’est propagée à tout le pays. La dette des autorités locales s'élève à 1.700 milliards de dollards. Et c'est un coût humain terrible à supporter. Car pour rembourser les banques, les autorités locales vendent des terres et exproprient. La terre, à la campagne, est propriété collective de l’Etat. Les paysans, souvent, s’opposent violemment aux petits chefs qui concluent sur leur dos des contrats avec des promoteurs comme cela a été le cas dans cette localité de Wukan, près de Canton, où des milliers de villageois indignés ont chassé les autorités avant de se barricader. Cette question des cessions de terrains qui servent en réalité à rembourser des frais est devenue la principale cause de conflits sociaux en Chine causant parfois des morts. Parfois, des gens qui ne veulent pas quitter leur maison s’immolent par le feu. La plupart des gens finissent poussés vers des logements en ville avec une maigre indemnité. C’est cela, l’envers du décor.


On est mieux, capitalistes, à posséder son terrain, sa maison, son appartement, non !!!


On ne peut pas raisonner pour la Chine et à la place des chinois, avec une conception occidentale capitaliste du système! En Chine (comme quasiment sur le plan de l'éducation, dans toute l'Asie... communiste ou non d'ailleurs...) c'est le «sens commun» qui prime sur le reste... et l'aquisition des «mérites» fait sur toute une vie qui est perçue comme valeur d'estime, et non le fait que l'on soit «riche ou propriétaire». On peut être riche là-bas, mais alors le plus souvent honi... Bien que paradoxalement le fait de s'enrichir n'est pas tabou... Il faut y vivre longtemps pour commencer à comprendre qu'ils fonctionnent souvent à l'opposé de notre conception occidentale de la vie... Au Japon par exemple, pays capitaliste, les paradoxes sont très marqués.
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“Le “mal” porte en lui-même sa propre condamnation”

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par fplm » 02/01/12, 13:16

Parfaitement d'accord avec vous deux. Je dirais même plus, chacun a son lot de culpabilité et portera son lot de responsabilité quant aux conséquences de ce qui s'annonce.
Il est trop facile de se revendiquer n'être qu'une pauvre petite abeille ouvrière sous le joug d'une reine tyrannique sachant que chaque abeille tient le même propos mais que toutes semblent œuvrer pour le malheur qui les accable.
Celui qui a la possibilité de changer un tant soit peu sa destinée se doit de le faire ou doit accepter sans broncher qu'elle soit sous tutelle.

Aimé Césaire a écrit :
« Donc, camarade, te seront ennemis —
de manière haute, lucide et conséquente —
non seulement gouverneurs sadiques et préfets tortionnaires,
non seulement colons flagellants et banquiers goulus,
non seulement macrotteurs politiciens lèche-chèques et magistrats aux ordres,
mais pareillement et au même titre, journalistes fielleux,
académiciens goîtreux endollardés de sottises,
ethnographes métaphysiciens et dogonneux,
théologiens farfelus et belges,
intellectuels jaspineux, sortis tout puants de la cuisse de Nietzsche (…)
et d’une manière générale, tous ceux qui,
jouant leur rôle dans la sordide division du travail
pour la défense de la société occidentale et bourgeoise,
tentent de manière diverse et par diversion infâme
de désagréger les forces du Progrès —
quitte à nier la possibilité même du Progrès —
tous suppôts du capitalisme,
tous tenants déclarés ou honteux du colonialisme pillard,
tous responsables,
tous négriers,
tous redevables désormais de l’agressivité révolutionnaire. »

Extrait de - discours sur le colonialisme - Aimé Césaire - 1950
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« Si vous n’y prenez pas garde, les journaux finiront par vous faire haïr les opprimés et adorer les oppresseurs. »
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par Obamot » 02/01/12, 14:02

Oui fplm, tu pointes du doigt ce qui pourrait bien arriver! Cette masse d'ouvrières qui ne maîtrisent même plus l'orthographe (je la trouve bien sympathique à certains égards...) n'est pas dupe pour autant et pourrait bien en arriver à se battre «à coup de smarphone» contre ce système et descendre dans la rue, pour réclamer une justice économique qui lui est due. Ce serait une belle façon «moderne» de moucher l'establishment, et ça a déjà commencé avec le printemps arabe, puis le «mouvement des indignés»... Je ne suis pas sûr qu'un tel mouvement serait soutenu par la CI@ :D Mais ce que je suis sûr, c'est qu'il pourrait faire plier les politiques si il atteignait l'ampleur suffisante... On est au Nouvel An, on peut bien rêver ! :D

Ahmed a écrit :
Remundo a écrit :En clair, il ne faut pas croire que les agences de notation sont LE problème. LE problème réside, pour être synthétique, dans l'étroite collusion entre les États et les Banques qui depuis des décennies ont construit la duperie du surendettement structurel dont la spirale exponentielle vient d'échapper à leur contrôle.

Il est exact que les agences de notation ne sont que des thermomètres (indulgents) de la solvabilité des états.

En revanche, le surendettement structurel n'est pas , à proprement parler une duperie, mais une parade destinée à éviter l'écroulement de l'économie; on ne pourrait employer ce terme que pour signifier le caractère très temporaire de ce moyen.

Pendant "les trente glorieuses" ce fut l'inflation qui généra les liquidités qui soutinrent la croissance (après l'apport initial du plan Marshall), épaulé par le plein emploi.
Après 1975, la hausse continue de la productivité* entraine un chômage persistant et une baisse de la rentabilité des entreprises=>délocalisation=>augmentation du chômage.
Ensuite, l'introduction massive de l'informatique allait accroître ce double phénomène: désormais, le chômage devient structurel et les capitaux se reportent sur la sphère financière seule capable de les rémunérer correctement (au prix de bulles successives).

Deux facteurs se conjuguent désormais pour grossir la dette: d'une part, diminution des recettes de l'état (les usines parties à l'étranger font leurs plus-values là-bas et laissent aux institutions publiques le soin de subvenir au destin des ex-employés); fiscalité avantageuse pour les plus fortunés, en vertu de la théorie du "ruissellement" [ou de l'intérêt bien compris]).
D'autre part, injection de crédit pour soutenir les industries. Nous arrivons au terme des possibilités en ce domaine, d'où l'idée de la rigueur, ce qui est une élégante manière de nommer un sabordage en règle...
La seule solution pour ceux qui veulent faire perdurer ce système économique est de passer d'un capitalisme de consensus** à un capitalisme autoritaire où l'extractivisme se retourne contre la masse qui en avait bénéficié dans une confortable proportion.
Cette solution n'est toutefois pas très efficace puisque les conditions de production de plus-values ne sont pas restaurées: sur une large base de prélèvement (diminution de la classe moyenne), peut seul prospérer une minorité d'ultra riches.
C'est la structure typique du 19 siècle capitaliste ou des sociétés pré-capitalistes agraires.

*Les hausse de productivité précédentes furent absorbées, en terme d'emploi, par l'aval: du primaire vers le secondaire, puis avec l'informatique le tertiaire: après il n'y a plus rien...
**Consensus qui se faisait sur le dos des pays de la périphérie.


Et alors....? Les milieux bancaires ont infiltré l'appareil de l'État à tous les étages un peut partout dans le monde (chez nous ça se fait ouvertement: les politiques touchent des «jetons de présence» dans les CA). On n'est pas co-opté si on ne défend pas ce système non? Etc... Donc la démocratie n'est qu'une façade, d'une maison où l'on vit éventuellement moins mal qu'ailleurs, mais qui au final vit sur le dos de «cet ailleurs»...

«Bulles successives» (a écrit Ahmed)
Ce qui nous échappe, c'est que le monde sur le plan de l'économie «va mieux», contrairement à tout ce qu'on veut bien nous faire croire en effet:
— nous parlions encore il y a peu du peak oil... disparu... (dès lors, c'était bien parce que la capacité de payer un pétrole plus cher existait à l'époque, et non parce que le pétrole était épuisé...)
— le krach fabriqué de toute pièce en 2008, s'est produit alors que l'économie était en plein boum (et que par ailleurs on faisait coire qu'on était en période s'austérité) curieusement le pétrole est ensuite repartit à la baisse...;
— bien sûr que les banques qui ont placés les actifs «pourris» savaient ce qu'il allait advenir: que je sois transformé immédiatement en crapaud si ce n'était pas le cas! ( :D )
— la crise de l'endettement est tout aussi fictive (du moins en Europe! Pourquoi ne parle-t-on quasiment pas de l'endettement de l'Amérique, c'est quand même stupéfiant, ça...!) tout aussi fictive, parce que même scénario que les sub-primes => les banques savaient que les États viendraient à leur secours, savaient qu'ils seraient précarisés, et savaient qu'en sortant des variables d'ajustement de l'économie, ils ne pourraient plus rembourser! Mais elle savent en même temps, qu'au-delà du tollé que cette situation suscite, elles savent tout aussi bien que l'économie actuelle a les moyens «d'encaisser» la situation. Pas folle la guèpe...;
— les économies sont ainsi capables d'encaisser de plus en plus fréquemment de crises systémiques dont la fréquence ne cesse de s'accélèrer! Elles peuvent le faire mais non sans avoir recours à «l'émiettement» de l'économie (qui est un effet causal aui «s'auto-entretien» si on peut dire...), c'est là où ça fait mal... Et c'est normal, puisque «ça s'accélère» (ce qui fait que c'est encore plus dangereux «techniquement» en cas de perte de contrôle... mais «l'informatique veille»).
— ainsi, le cycle de personnes ruinées s'accélère lui-aussi — mais il est diffu dans le tissu économique — ainsi, les petits poissons ont de plus en plus de peine à se remettre à flot alors que pour les gros, c'est prévu dans leurs «variables d'ajustement», sinon on licencie... on délocalise... on baisse les salaires etc... => normal, comme tout s'accèlère, les petites structures n'ont plus le temps de se renflouer ni de s'adapter, ce d'autant que les marges dans quasiment tous les domaines de l'activité économique sont devenues rique-raque => toujours le système de prédation qui fait son œuvre! La main mise des gros réseaux de distribution et des multinationales, sur les niches des PME/PMI donc l'économie privée (avec derrière en embuscade: les banques...)
— on a très bien observé cet ensemble de phénomène (qui remonte j'usqu'aux années 70, c'est là où certaines banques ont commencé à se rassembler pour devenir plus fortes => la stratégie du «too big to fail» ne date pas d'hier, encore fallait-il trouver le moyen de lessiver le «petit capital») elle s'est poursuivit avec l'émergeance du boursicotage (alors qu'avant, souvenez-vous, il fallait montrer patte blanche pour investir en bourse...), la spécullation en ligne => sorte de grand casino, où les gens modestes et/ou dans la classe moyenne, jouent une partie de leurs économies => ou tout est fait pour leur faire croire qu'il y a gros à gagner (beaucoup plus de malchance de perdre que de malchance de se faire écraser sur la rue... en vérité). Du même coup, on fait avaler à la classes laborieuse le «bien-fondé du système», puisqu'elle y participe...! Autant dire que les grandes banques qui ont des outils informatiques et hyperperformants, sont les plus rapides et se taillent la part du lion!

Ainsi cette fausse démocratisation du système est un leurre, une mode qui se promulgue et se propage en parallèle aux jeux en ligne (et notamment le poker), mais au fond ce n'est pas très différent, puisque tout cela joue sur la cupidité humaine. Ce qui fait que les gens ne le voient pas...

Ainsi le WEF, l'OMC, le FMI, la Banque Mondiale et le reste des banques autant privées que nationales, «œuvrent» dans le même modèle théorique. Vers une même finalité.

Mais, bien que ça soit censé le faire, ça ne profite pas aux populations, puisque la richesse n'est pas répartie, qu'elle est subtilisée par le système au lieu de profiter à ceux qui devraient en être les bénéficiaires naturels. Raison pour laquelle je pense qu'un nouveau système fondé sur le dividende universel, dont Bernardd nous a souvent parlé, est une idée à creuser.
La duperie est de nous faire croire que nous sommes en crise, pour miner toute velléité de revendication, alors que l'économie n'est pas loin du plein boum en vérité (nous rejoindront les variables d'ajustement sous peu, mais personne n'en parlera... et déjà à l'heure actuelle nous ne parlons plus que de % => je ne parle pas de la dette dont le remboursement s'étalle j'usqu'à cinquante ans et qui de toute façon est à considérer comme un «régulateur fictif») le tout arrange la classe dirigeante, parce qu'elle lui permet de maintenir une pression artificielle sur les salaires et par conséquent l'emploi. C'est notamment ce qu'a compris le «Mouvement des indignés» et sa principale raison d'être.

Je suis désormais complètement opposé à l'OMC, qui n'est qu'une sombre «machine à niveller» l'économie.

Voilà probablement pourquoi l'Euro déplait, parce qu'il constitue une menace potentielle importante pour la prolifération de «l'économie spéculative». Imaginez un instant que par une simple convergeance de vue (et nous y sommes parfois sur certains points VS le dollars) l'Euro s'allie au Yuan pour établir un «nouvel ordre économique mondial» fondé sur une économie plus équittable. S'en serait fini de la spéculation.
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