Sauf s'il on recadre notre vision sur le sens premier, étymologique, du mot économie. Dans ce cas, il s'agit d'un principe contre productiviste qui privilégie le peu au trop.
En fait, ça me hérisse les poils (Ahmed, ne le prend pas pour toi, je sais que tu emploies ce mot judicieusement dans son contexte) que l'on appelle le plus grand gaspillage de ressource jamais connus un modèle économique.
Le sens des mots a-t-il encore une signification ?
Le seul modèle économique connus est celui du tiers-monde qui vivrait pauvrement mais dignement si nous arrêtions de les piller pour assouvir nos malsaines obsessions de domination brutale.
Les pays développés se contentent de piller les ressources de pays sans défenses, les menant à la famine et à la guerre intestine, leur donner une plus-values dans des pays ou les droits de l'homme sont bafoués, les consommer à crédit et les jeter aussitôt dans les décharges à ciel ouvert de ces mêmes pays du tiers-monde.
Quelle est donc la qualité économique qui justifie que l'on emploie chez nous le mot économie à tour de bras pour justifier tout et n'importe quoi.
Economie financière ? A bravo, c'est réussi! Le modèle économique ainsi injustement nommé est passé d'un système de concurrence (ce qu'était l'europe des nations) à un système de prédation (ce qu'est l'union européenne). Les proies sont tapies dans la peur car le prédateur s'est tellement élargi l'estomac qu'il est assoiffé de sang et en chasse permanente. Un dominant (prédateur) me demande de le suivre car il est riche. Il a établi sa richesse en pillant les pauvres. Qui me dit qu'il ne me séduit pas pour me dépouiller. Voilà le contexte "économique" actuel. Alors, une fois pour toute, appelons un chat un chat. C'est une guerre tribale, un système anthropophage ou un modèle barbare mais rien à voir avec le principe d'économie.
Ca y est, je m'énerve...
Quant aux autres modèles économiques (énergie, ressource, sociale, ...), je passe sinon je vais enrager et passer une mauvaise journée.
« Si vous n’y prenez pas garde, les journaux finiront par vous faire haïr les opprimés et adorer les oppresseurs. »
Malcolm X