Remundo a écrit :Obamot a écrit :Merci! Au fait c'est qui le gars qui parle au début de cette vidéo:
... il a l'air bien (un prof?)
Il s'agit d'Etienne CHOUARD
C'est un prof, en effet...
d'économie-gestion selon wikipedia. C'est un activiste de
la création monétaire qui selon lui devrait exclusivement relever de l'Etat.
Merci beaucoup!
Grande question en effet, je confirme (encore!) que dans la volée de Gestionnaire et organisateur d'entreprise le programme d'enseignement omettait de parler de la
"création monaitaire", alors que j'ai vu récemment, dans des ateliers pour très jeunes, qu'on n'en parlait pas non plus, mais qu'on leur bourrait le crâne avec l'idée que
"l'entreprise devait produire suffisement de valeur pour verser des salaires et verser des dividendes aux actionnaires..." [sic] De bons petits soldats dévoués... qui ne connaissent rien d'autre en somme! Quid des R&D de la prévoyance, des réserves ...etc
Maintenant certains se doutent de comment fonctionne le système nan? ...Et comment par le biais des "modèles" représentés par exemple au travers des "SA" (on planifie l'économie d'entreprise et
de facto leur endettement), le système fait que le contrôle des entreprises peu subreptissement et aisément échapper à ceux-là même qu'elles sont sensées servir (travailleurs, managers et gestionnaires ...voire même clients...) et ce par les lois actuellement admises de l'économie, avec le danger (calculé?) de tomber dans l'escarcelle des spéculateurs (je grossis le trait).
...Même si je ne fais pas dans le paradigme, j'y vois un gros paradoxe en vérité: car d'un côté on remet tout aux mains de
"l'économie de marché" pour
"motiver les hommes" et d'un autre côté, il y a complète démotivation par l'effet de levier appliqué au travers de ce que suppose l'endettement et de ce qu'il rapporte au détriment du service qu'il est censé rendre (restructuration, délocalisation, voire faillite ou absorbption..).
Pour la question de fond: n'aurait-on pas habilement substitué un problème (la motivation de l'homme au travail) par un autre
"besoin de contrainte"...? Le
"nouveau management" qui va dans le sens de perpétuelles réformes et restructurations embarquant les travailleurs/dirigeants dans une histoire sans fin, ne servirait-il pas aussi à brouiller les pistes...? De la poudre aux yeux pour ne pas trouver des vraies réponses pragmatiques aux vrais problèmes des travailleurs et des entrepreneurs?
Le but de l'entreprise est de servir l'humain et donc la société avant tout. Et non ce que je vois comme l'organisation d'un système de prédation qui va à fin contraire de la prise de "responsabilité" et donc de la motivation de l'homme au travail, de son évolution et surtout de son épanouissement dans la société.