Aurait-on par hasard parlé de l'argent dette? J'en n'ai pas entendu un seul traitre mot de cela «en profondeur».
Ni le fait que l'on aie mis en perspective le montant relativement ridicule de la dette par rapport aux sommes gigantesques qui ont été nécessaires/dépensées pour «sauver certaines banques» et le système en général.
Évidemment elles ne peuvent le faire sans supprimer le moyen de rétorsion qu'elles ont et surtout qu'elle font valoir: à savoir de jouer le rôle de «régulateurs», puisque d'un système de prédation fondé sur le jeu inéquittable de ce qu'on appelle pudiquement «la concurrence».
Là d'ailleurs l'économiste s'est mis une grosse balle dans le pied en avouant qu'il y avait autant de systèmes capitalistes qu'il y avait de pays (le monsieur voulait sûrement dire «qu'il y avait de bourse»... que ce soit vrai ou non, le lapsus est révélateur du fait que le «traitement» varie selon l'endroit où l'on se trouve... et comme c'est la loi du plus fort, je vous laisse imaginer qui a les clefs du «Fort»).
"Que l'on soit riche ou pauvre... etc"
dedeleco a écrit :Et sur l'A3, Vergés et Dumas avocats qui défendent l'indéfendable Gbagbo !!!
Ce n'est pas Gbagbo qu'ils «défendaient» (là il faut bien s'entendre sur le mot, je ne connais pas beaucoup d'avocat qui défendent leur client, ils prétendent avant tout défendre la «justice» qui ne peut pas tout ...dans tous les cas).
Ce que j'ai surtout retenu depuis longtemps et ça a toujours été le postulat de Me Verges: c'est qu'il n'y a pas de cause qui soit indéfendable. Par ailleurs si on est dans un «système totalitaire global», il y a en effet de quoi redouter une justice expéditive ou les victimes ont tôt fait d'être traités en coupable. Et aussi la grosse tendance à la confusion entre islam et islamismes voire dérapage vers un autre mot finissant en «isme»... qui n'a lieu d'être qu'en tant que mot.
La situation n'aurait en effet pas été claire dans le nord, le «zéro vote» dans certains bureau pour le camp adverse est pour le moins troublant en démocratie, des exemples de ce type pululent et on n'en parle pas.
Ce n'est pas forcément parce que Gbagbo «contrôlerait le cacao» que ça en fait ni une victime, ni un coupable idéal. Ils ont raison lorsqu'ils disent qu'il faut une enquête.
Dans ce contexte il y a un lien également avec ce qu'ils appellent la «crise financière», parce que le paiement «au juste prix» des matières premières, on n'en a pas entendu parler non-plus.