Gestion & éconologie (01) introduction

Economie actuelle et développement durable sont-ils compatibles? PIB, croissance (à tout prix), développement économique, inflation...Comment concillier l'économie actuelle avec l'environnement et le développement durable.
Obamot
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par Obamot » 07/01/11, 17:22

Hello, Stipe.

Tout à fait, et si on part du principe selon lequel «son train de vie a un effet sur le climat», il me semble que dans le pire des scénario: l'effet de serre pourrait faire monter les températures à des niveaux insupportables pour toute espèce vivante. Ce schéma est hélas, de facto prévu et calculé par les scientifiques, lorsque le soleil arrivera en fin de vie.... mais si l'effet de serre augmente trop vite par la faute de l'homme, nous pourrions alors être à l'origine d'une fin prématurée de la vie sur terre.

Inutile de dire, que l'on a intérêt à changer de «modèle de consommation»...

Stipe a écrit :Je sais pas si je suis hors sujet aussi en posant la question suivante : l'éconologie est plutôt orienté croissance verte ou décroissance ?
...il est orienté sur ce qu'on en fera...

En l'état il y a des priorités et des changements de comportements à opérer, et ce fil tend à aller dans ce sens.
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ex-océano
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par ex-océano » 08/01/11, 16:06

Fin de vie prématurée sur la Terre ?

L'évolution a fait des pas de géant à chaque période d'extinction massive.

Par contre à savoir quels animaux invertébrés - vers - mollusques - arthropodes - insectes - poissons -amphibiens -reptiles - oiseaux - mammifères et quelles algues - champignons - lichens - plantes survivront grâce à leur patrimoine génétique, seuls les survivants de l'extinction le sauront.

Quand à l'homme, si on part du postulat que les plus riches vont arriver à survivre et qu'ils seront toujours aussi égoïstes en étant peu nombreux dans leurs abris dorés, au bout d'un moment la consanguinité va dégrader son patrimoine génétique.

On peut estimer qu'à plus ou moins long terme l'homo sapiens sapiens disparaîtra. D'abord par la culture, affaiblissement de la race (consanguinité), à moins que les pauvres plus nombreux voient certains d'entre eux survivre et s'adapter au nouveau climat. Mais je ne crois pas que ces humains là 'copulent' avec ceux abrités qui les prendront pour des 'sous-hommes' ou des 'animaux' depuis l'intérieur de leur abri, refuge d'une civilisation obsolète et disparue. Donc, pas de mélange de matériel génétique tout sera joué.
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par Obamot » 08/01/11, 17:27

On peut dire que oui, puisque c'est déjà la tendance actuelle... Les pays riches sont en déficit démographique (je n'ai rien contre mais ça ne paye pas les retraites). Cruel dilemme pour les gouvernements, qui sont déchirés entre:

— revendications des popullistes/nationalistes qui veulent renvoyer les étranger se faire cuire des sushis chez eux pour des motifs inavouables...

VS

— l'apport de «sang neuf» nécessaire pour que la société survive, autant pour des questions génétiques et médicale, qu'historiques et culturelles!


Le problème de la société moderne, est qu'elle cherche à remplacer la sélection naturelle par la compétition. A ce rythme, il y a effectivement un risque d'affaiblir l'espèce concernée et de la voir disparraître...

C'est déjà un constat actuel et médical (i.e. les maladies dites dégénératives qui touchent massivement les villes alors que les campagnes sont relativement épargnées) Dans ce contexte: ce sont déjà les nantis qui deviennent plus faibles et qui disparraîssent historiquement AVANT les autres!

C'est un point capital (que j'ai oublié) qu'il faudra(it) rajouter à cette liste: «Gestion & éconologie», au titre de la «Prévention précoce». Merci.
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par chatelot16 » 08/01/11, 17:38

un particulier fait ce qu'il veut chez lui , et peut mettre en pratique ses conviction ecologique pour sa consomation , son chauffage , la construction de sa maison ... meme si c'est contraire a la simple economie

mais helas la plupart des netreprise ne peuvent pas faire autre chose qu'obeir a la dictature de la societé actuelle

c'est triste de voir les maison particuliere chauffé par des couteux systeme ecologique , et de voir des entreprise chauffer des batiment passoire avec des grille pain

mais c'est la meme chose pour tous les moyen de production : l'exigence de rentabilité a court terme , imposse des machine tres productive ... c'est a dire produisant tres vite au detriment du rendement energetique

l'ecologie individuelle c'est bien , mais ca n'est qu'individuel ... pour faire de l'ecologie industrielle a grande echelle , il faut que le gourvernement ait une vrai volonté ecologique

il faut donc relancer la vraie ecologie politique ... peut etre en virant quelques usurpateurs ... ou en utilisant le nom econologie pour s'en distinguer ...

dans la plupart des cas pour rendre l'industrie efficacement ecologique , il faut privilegier l'emploi de main d'oeuvre pour bien travailler bien recuperer bien construire , et consommer moins

il faut donc reduire tous ce qui taxe le travail , et augmenter tout ce qui taxe la consommation ... il n'y aura pas d'ecologie collective efficace sans cette decision politique !

en atendant cette decision politique , et pour la rendre plus facile on peut toujours au niveau individuel faire des chose interressante et montrer le bon example , mais pas d'illusion ... ce n'est que de l'example a tres faible efficacité globale tant que le gouvernement ne gouverne pas dans le bon sens
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par stipe » 10/01/11, 09:11

D'accord, la réponse sur le positionnement croissance vert vs décroissance n'est pas super clair, mais en même temps je reconnais que c'est pas évident de placer le curseur précisément, on est tellement vite caricaturé.

Toujours si je suis HS, n'hésitez pas à prendre mes post et leurs réponse pour dédoubler le sujet ;).

Je me permet de rajouter un lien vers un cours qui m'a sidéré et passionné sur les problèmes et les liens entre l'environnement l'économie et l'énergie :
http://jcbonsai.free.fr/cc/
en VO anglaise :
http://www.chrismartenson.com/crashcourse
Ce cours est très bien fait très synthétique sur beaucoup de sujets abordés dans cette sous section, je pense, mais prends un point de vue un peu plus large que celui des énergies fossiles vs l'environnement.

Grosso modo la conclusion de l'auteur c'est que l'on va arriver dans un période de décroissance forte (il ne parles quand même pas de la bougie :lol: ) liée à l'impréparation des États face au grands problèmes qui nous arrivent (retraite/pétrole/ressources primaires/néocapitalisme).

(PS désolé si le liens à déjà été donné, et désolé si c'est de la pub hors charte... mais l'un comme l'autre, je ne crois pas)
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par Christophe » 25/01/11, 11:36

Ben non ca n'a rien à voir avec de la pub puisque c'est un site informatif.

Ce matin Stipe a créé ce sujet spécifique à propos du documentaire Crash Course:

https://www.econologie.com/forums/crash-cour ... 10408.html
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par Obamot » 18/02/11, 07:20

Alors que nous sommes dans un monde à croissance faible (voire qui cherche à flirter avec la décroissance...), que nos réflexions portent sur des thèmes pas très éloignés que sont «l'égoisme» et le «super-fiasco» du monde de la finance... Nous en sommes toujours modestement à «l'introduction» de ce sujet. Et vos réflexions éclairées, montrent qu'il y a un point, qui ma foi nous concerne tous, et qui n'a pas encore été suffisemment abordé sous l'angle initié par ce fil, celui de la «conscience éconologique».

Après quelques réflexions personnelles autour des débats qui font rage aujoud'hui, avec dans le désorde: la malbouffe, la création monétaire, les évènements inattendus de révolte dans le monde arabe, le déni de certains politiques (je pense à Allègre avec ses déductions "cousues de fil blanc" ...il y en a beaucoup d'autres à nager dans les paradoxes...) la gestion de sa petite famille, le regard amusé des prises de becs au Conseil municipal ...jusqu'au parlement National...! En commençant par la prévention autour de sa petite santé! Et l'èmiettement général ....Nous sommes finalement très peu de choses... seuls! ;-)

Tous ces points ont des dénomianteurs communs...

Comment pourrions-nous prétendre gérer éconologiquement: sa vie, sa famille, son entreprise, voire sa commune, sa ville ou son pays... Sans porter réflexion sur:
— D'où venons-nous?
— Qui sommes-nous?
— Où allons-nous?

Ces bêtes questions sont dérangeantes, car elles nous montrent à quel point nous sommes fragiles et vulnérables, mais leur réponse est nécessaire avant de compter répondre à ce que nous faisons, comment nous le faisons et pourquoi il faudrait gérer les choses comme nous l'envisageons...
Et de se reposer ces questions souvent, parce que notre vision du monde ne doit pas être figée! Et ce qui nous relie doit nous renforcer (même si je ne parlerais pas de spiritualité – par respect pour les convictions indivieuelles – c'est en toile de fond...)

Il faut même oser le cynisme de dire qu'une «entreprise» (que ce soit n'importe quelle communauté... de la famille, aux société commerciales en passant par la société civile...) une entreprise disais-je, c'est bien souvent composé de personnes qui prises individuellement ne sont pas toujours bien ancrées dans leurs baskets, mais qui renouvellent le défi quotidien de se fixer des objectifs et de les atteindre, malgré leurs faiblesses et une conscience qui ne demande qu'à se développer et s'élargir!

Mais si on n'a pas réglé les questions de fond, on va vite s'appercevoir comme le disais l'un de mes illustres professeur Mr Metzler, que si on ne prend pas garde à tout ça:

«Une entreprise c'est comme le poisson, ça commence toujours par pourrir par la tête» ;-)


Bonne journée!
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par Christophe » 28/02/11, 17:33

Extrait d'un article trouvé à l'instant dans la bannière "google news" (voir ce sujet pour explications: https://www.econologie.com/forums/google-web ... 10522.html )

(...)

Emergence d’un Etat écologique

La distinction entre nature et culture sous-tend certaines classifications topiques du droit de l’environnement contemporain, en particulier la distinction entre les risques technologiques et les risques naturels sur laquelle se fonde la loi dite Bachelot relative à la prévention des risques technologiques et naturels et à la réparation des dommages(2). Comme en témoigne cette loi, le développement technologique, économique et urbain génère des perturbations qui sont perçues comme des risques technologiques et / ou naturels.
Dans cette perspective, la question de l’émergence d’un Etat écologique fait référence à un repositionnement de l’Etat, à la transformation de la figure de l’Etat, à la frontière entre nature et culture, entre environnement et technologie, induite par le renouvellement des rapports entre l’homme et la biosphère.
La crise financière qui s’est déclenchée en 2008 et les différents plans de relance auxquels elle a donné lieu alimentent le thème d’une future « croissance verte », fond sur lequel s’inscrit, en France la loi dite Grenelle 2 du 12 juillet 2010.
Le Sommet de Cancun (fin 2010) a donné lieu, non seulement, à un affrontement entre les positions des Etats face à la problématique de la préservation des équilibres de la biosphère modifiés par le changement climatique en cours attribué à une aggravation d’origine anthropique de l’effet de serre, mais aussi à une confrontation entre des conceptions différentes, et concurrentes, des rapports entre l’homme et l’environnement. En particulier, l’engagement pris par les gouvernements de relancer leurs actions contre la déforestation et la dégradation forestière dans les pays dits en voie de développement, au moyen de l’attribution d’une aide technologique et financière, laisse dans l’ombre la question des rapports spécifiques que nourrissent les populations concernées avec leur environnement.

Trois axes de réflexion peuvent contribuer à cerner la question de l’émergence d’un Etat écologique.

La question de l’imitation de la Nature

L’homme produit des déchets. Dans les sociétés industrielles et urbaines, la croissance du volume de déchets produits et, simultanément, celle de leur dangerosité, ont pris une trajectoire exponentielle. Afin de promouvoir un modèle de croissance soutenable, la directive 2008/98 du 19 novembre 2008 sur les déchets a pour ambition de favoriser une transformation de l’économie européenne en vue d’instaurer « une société européenne du recyclage ».

Le modèle d’économie circulaire
Avec l’adoption, quelques mois plus tôt, de la loi du 29 août 2008 sur la promotion de l’économie circulaire, les autorités chinoises ont adopté une approche plus globale qui concerne tous les secteurs de l’économie(3).
L’écologie industrielle sous-tend certaines des orientations qui viennent ainsi d’être engagées tant par les instances européennes, pour réformer un modèle de développement qui a atteint ses limites, que par le pouvoir central en place à Pékin, où la recherche d’une efficience écologique accrue est reconnue comme une exigence pour garantir la poursuite de la croissance. En effet, les deux modèles qui président aux changements annoncés en Europe comme en Chine tendent vers une fermeture des cycles de matière, et sont inspirés par une volonté d’aligner l’économie sur les processus naturels observés.
Alors que l’économie moderne et le développement urbain ont été fondés sur l’instauration d’une distance entre l’homme et la nature, la mise en place de législations reposant sur l’écologie industrielle passera par des innovations technologiques, managériales, économiques et réglementaires ayant pour but, en imitant la nature, « d’approcher la spécificité et l’efficacité des processus biologiques de recyclage »(4).

La substitution d’un modèle d’économie circulaire à un modèle d’économie linéaire, actuellement dominant, suppose le développement du secteur du recyclage et l’instauration de passerelles entre la sphère des déchets et celle des produits. Une telle évolution est susceptible de remettre en cause les positions acquises par les producteurs et par les entreprises spécialisées dans la collecte et le traitement des déchets, installés dans un modèle d’économie linéaire.

Unités géographiques naturelles

Au-delà de la transformation du modèle économique, la question de l’imitation de la nature est susceptible de se matérialiser dans l’organisation territoriale de l’Etat et dans celle des collectivités locales, à travers la définition des périmètres des institutions ayant en charge la « gestion » des milieux.
Le découpage des périmètres des agences de l’eau instituées en France par une loi du 16 décembre 1964 repose sur la prise en compte des unités géographiques naturelles que constituent les bassins hydrographiques.
Les établissements publics territoriaux de bassin ont reçu une consécration légale avec l’adoption de la loi dite Bachelot du 30 juillet 2003, et bénéficié de nouvelles sources de financement avec l’adoption de la loi dite Grenelle 2 du 12 juillet 2010. Ayant vocation à opérer dans le périmètre d’un bassin ou d’un sous-bassin, les EPTB se définissent comme des instruments d’une nouvelle gouvernance de l’eau, à travers le développement de services publics environnementaux.

De manière spécifique, leurs périmètres d’intervention transcendent les périmètres des collectivités membres.
La traduction de cette même approche au niveau européen, avec l’instauration des districts hydrographiques par une directive du 23 octobre 2000, induit potentiellement une transformation des frontières interétatiques.

(...)


Article intégral: http://www.pro-environnement.com/enviro ... ue-907.htm
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