humus a écrit :Obamot a écrit :Encore un avis qui va dans le sens d’un effondrement:
Selon certains analystes, nous serions près d’un “
tsunami bancaire” (entendez par là un effet domino durant lequel votre épargne serait probablement confisquée, aspirée... puisque le fond de garantie serait de 4 milliards — alors que l’on nous avait dit 100’000 € par compte, ce très faible montant suggèrerait plutôt qu’au règlement final, il ne pourrait rester que € 100.— au max, sur chacune de nos comptes ...
Nan c’est pas vrai... purée le scoop... nous qui pensions que “
tout allait bien” puisque Macronlini (et les “marrants” l’ont dit
Personnellement je doute des conclusions de J-P Chevallier. Il croit que l'on va prioriser les règles du jeu, à la vie des véritables gens.
C'est ce qu'on a fait jusque là mais l’épisode covid a montré que l'on pouvait "imprimer de l'argent" tant qu'on voulait, si on le décidait.
Respecter les règles impliquerait un chaos social sans nom et très rapidement, plus de jeu économique du tout.
Or tout ce qui concerne l'argent n'est que jeu d’écriture, facile de bidouiller ici ou là pour que le jeu économique continue.
Tout le monde a intérêt a ce que le jeu économique continue* car personne ne connait d'autre jeu.
Surtout ne cherchons pas.
* sauf la nature et donc sauf les humains à la fin
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Absurdité suicidaire que de poursuivre ce "jeu économique actuel" tel qu'l est.
Les véritables problèmes auront lieu lorsque les véritables pénuries en ressources auront lieu.
L'argent on le crée par un simple jeu d'écriture, le pétrole, le blé, le fer, etc...c'est déjà plus difficile.
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A tout hasard:
economie-finance/comprendre-le-monde-dans-lequel-nous-vivons-t16917-10.html#p467589
Je ne peux que me rallier au post d’Ahmed sur le fond, il a une façon sans pareille de ciseler avec humanité et précision les tréfonds insoupçonnés de nos réalités économiques, sans même que nous réalisions à quel point elles sont conditionnées par d’autres facteurs que ceux auxquels on croit usuellement. j’aime d’ailleurs tout autant lire les propos de Sen-no-Sen... Que les tiens (et autres propos de bon sens ici) Je te rejoins cependant sur le court et moyen terme, mais ce ne sont que des prédictions (ce qui ne fait que renforcer l’analyse de fond à mon sens, puisque de cette approche de fiction autour des valeurs découle le raisonnement). du coup, il est paradoxal de prédire ce qu’il va probablement se passer alors que tous les critères habituels sont faux.
Et ce au point où c’est ce que l’on croit être la réalité qui est fiction, et ce qui semble fiction serait réalité... Mais au fond, il est plus probable que les deux visions cohabitent.
Ahmed a écrit :Parler d'une "dérive du système" sous-entend que, certes, des "excès" seraient condamnables, mais que l'ensemble fonctionnel resterait sain. Pourtant, ces dérives ne constituent que des épiphénomènes, parfois spectaculaires, mais qui sont intrinsèquement des conséquences des tentatives de remédiation du fonctionnement systémique: bulles spéculatives qui se substituent au processus habituel de valorisation du capital, elles-mêmes dues à un abondement en capital fictif qui ne parvient cependant pas à restaurer les anciennes fonctions accumulatrices.
L'expulsion massive du travail humain du process productif réduit toujours plus cette possibilité valorisatrice, tandis qu'elle implique une fuite en avant destructive des ressources dans une compulsion compensatrice de production de marchandises (puisque chaque marchandise contient relativement moins de valeur, une production plus massive tente de restaurer la valeur absolue); la deuxième implication est sociale: outre le chômage, une pression plus élevée est exercée sur les salariés afin de maintenir une rentabilité qui tend structurellement à baisser (baisse globale, mais inégale selon les secteurs d'activité).
Tant qu'il y aura des "porteurs d'espoir" pour une éventuelle valorisation, la fiction perdurera... Ceci explique également l'engouement actuel pour les industries et les énergies "vertes" qui semblent constituer la seule opportunité actuelle (en plus de fournir une porte de sortie, probablement imaginaire, à des contraintes physiques inéluctables) à la poursuite d'un système en fin de phase.
Tellement bien vu. Un régal.