Le plus grand krach financier de toute l’histoire va se produire en 2019

[Ahmed]

S'il est vrai que l'économie industrielle fonctionnait mal avant le covid du fait qu'il n'y a plus de territoires neufs à coloniser ou à exploiter, plus de marchés en expansion du fait de la saturation en marchandises des solvables, plus d'essor de la mobilisation massive du travail vivant et que du fait de cette stagnation, voire forte régression (selon les zones), cela induise une rupture de la légitimité des gouvernements, la variété des comportements des dirigeants politiques permet d'écarter toute manœuvre concertée ou conspiration planétaire (par ex. celle, particulièrement absurde, d'éliminer une grande part de la population mondiale!).
Je l'ai déjà dit, les dirigeants politiques se sont trouvés fort dépourvus devant une pandémie, événement complétement étranger à leur univers. Les fondamentaux permettent d'y voir plus clair: le rôle de l'État, donc de ceux qui l'incarnent, est de jouer le rôle d'un capitaliste collectif assurant les services que ne peuvent remplir les entreprises privées: les infrastructures, les vues d'ensemble, le pouvoir coercitif et le maintien du Droit pour imposer un minimum de règles fonctionnelles.
Devant la menace de cette pandémie et suivant l'objectif étatique, deux options s'opposaient dès le début: pour sauver l'économie, fallait-il ne pas intervenir de façon drastique et risquer une vague de morbidité et mortalité incontrôlable et de forte ampleur, ce qui, in fine, se retournerait contre le but essentiel ou arrêter de grands pans de l'économie le temps d'être en mesure d'amortir et d'atténuer ses effets? J'insiste qu'il ne s'agit en aucune manière d'opposer ici l'économie aux vies humaines, mais deux options permettant de "sauver" l'économie. On observe d'ailleurs ces deux attitudes chez les mêmes dirigeants: Bolsonaro et Trump, par exemple, ont préféré la première solution, avant de changer de position devant la progression du virus dans leurs pays. En France, les voltes faces et les fluctuations stratégiques face à la maladie dénotent autant l'impréparation que ce jeu subtil entre le frein et l'accélérateur: le frein lors des passages difficiles de recrudescence épidémique, l'accélérateur à la première embellie... Que des grands groupes de BP (comme dit Janic) aient des accointances au plus haut sommet des États, ce qui est plus que vraisemblable, sont toutefois des épiphénomènes sur lesquels on ne peut faire reposer une analyse globale correcte. La focalisation sur le vaccin dès lors qu'il a été disponible est apparu comme une bouée de sauvetage permettant de relâcher le frein et de faire redémarrer les moteurs de l'économie et, cerise sur le gâteau, en effaçant les conséquences, on évitait de devoir s'attaquer aux causes* qui est la mondialisation, son facteur de propagation qui est le transport aérien: ainsi, le monde d'après pourrait ressembler furieusement à celui d'avant...

* Quelle que soit l'hypothèse, les animaux porteurs de virus chassés de leurs habitats par l'expansion des emprises humaines ou un "bricolage" échappé d'un labo P4, la cause est bien humaine.

[Christophe]

De mémoire, et sans vouloir être catégorique; si les USA entrent en guerre, ils peuvent “effacer” leur dette souveraine!

Ils ont payé un jour l'intégralité de la facture de leur défaite au Vietnam ? Laisse moi réfléchir...2 secondes...

[Obamot]

1 ….
2 ….

Jamais ?

[Obamot]

PS: ou alors un siècle en retard quand t’es déjà mort https://www.lefigaro.fr/international/2 ... s-tard.php

[Ahmed]

Selon certains, les USA seraient même en état de faillite "technique", mais ce n'est pas si grave: il fonctionnent ainsi depuis déjà longtemps et si c'est possible, c'est que leur puissance, notamment militaire, fait que d'autres achètent ou acceptent d'être payés en obligations américaines. Bien sûr, c'est de la monnaie de singe et la Chine qui en détient beaucoup, sait très bien que si elle venait à mettre son stock sur le marché, sa vraie "valeur" se révélerait...
Si tu veux, Obamot, c'est un peu comme un billet de banque: intrinsèquement il ne vaut rien, mais si tu le reçois en tant que reconnaissance de dette (ce qu'il est en réalité), tu sais que tu trouveras quelqu'un qui l'acceptera et te permettra de te libérer de ta dette envers lui, qui pourra... etc. L'important, c'est seulement d'avoir confiance en l'émetteur...
D'un autre côté, ça reste un jeu dangereux, car l'argent fictif doit nécessairement s'adosser à quelques "porteurs d'espoirs" de valorisation réelle (si l'on peut dire) et lorsque les dettes montent toujours plus haut, le rapport avec la réalité s'amenuise prodigieusement. Ce qui explique ce tropisme, c'est qu'il n'existe pas d'autre possibilité d'accroître encore l'immense accumulation de valeur abstraite. Le capitalisme s'est toujours appuyé sur le pillage et la rapine: désormais il en est réduit à rançonner un futur imaginaire: c'est moins grave, mais lourd de conséquences à terme...

[Obamot]

Oui. Se faire indemniser quand on est mort, ça c’est de la “valeur abstraite”

Et t’as même plus les yeux pour pleurer

Comment sortir de tout ça

[Ahmed]

Je faisais une réponse à ton message précédent et ça ne concernait donc pas les indemnisations militaires...

[Exnihiloest]

... Le capitalisme s'est toujours appuyé sur le pillage et la rapine...

N'importe quoi.
Et partout où il n'y en a pas, c'est bien pire !
Tu craches dans la soupe. Même chez les cocos chinois, le capitalisme a réussi non seulement à améliorer considérablement le niveau de vie des populations, mais a amené la Chine au top niveau économique, tandis que la révolution culturelle de Mao n'a fait que des pauvres et des dizaines de millions de morts.

Vos idéologies alternatives à vous, tous les pourfendeurs du capitalisme, n'ont jamais rien fait qui ait amélioré le sort des gens. Vos idéologies sont délétères, d'ailleurs la seule qu'on vous connait vraiment c'est d'être anti tout ce que les autres construisent. Le capitalisme étant dominant, vous êtes contre le capitalisme. Le paradis serait sur terre, vous voudriez l'enfer. Vous voulez régler vos problèmes existentiels en changeant la société par de ridicules utopies, des abstractions jamais opérationnelles, qui se plantent à chaque fois que vous essayez de les mettre en place. Bande de rigolos hypocrites ou confus, la société n'est que le reflet des hommes, c'est vous qui la faites, vous n'avez pas compris que vous vous regardez dans le miroir et que pour changer la société, c'est vous qui avez à changer d'abord, plutôt que de brailler contre le capitalisme.

[humus]

... Le capitalisme s'est toujours appuyé sur le pillage et la rapine...

N'importe quoi.
Et partout où il n'y en a pas, c'est bien pire !

Ah bon, alors le capitalisme est bien, puisqu'il est moins pire.
On a pas le droit d'aspirer à un réel BIEN, plutôt qu'a végéter dans le "moins pire" ?

[Christophe]

On y arrive :

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