Je vais me faire un peu le "zentil contradicteur", même si je crois qu'il faut explorer de nouvelles façon de vivre en société, histoire de ne pas
«vider le débat» en se faisant de grandes claques amicales sur le ventre par congratulation
)) ...ou que cela parte à la dérive pour des motivations «passionnelles» voire des motivations moins avouables...
Il faudrait avoir fait un peu de Ressources Humaines (RH) pour comprendre que ce n'est pas aussi «simple», ce qui ne veut pas dire que ce que tu dis ne tombe pas sous le coin du bon sens!
La grande majorité des salariés ne fonctionnent que par ce qu'on appelle
«Le besoin de contrainte». On est tous à ce stade, où on est déjà passé par là... Ne serait-ce que lorsque nos parents nous disaient de nous lever pour aller à l'école ...etc! Dans le même ordre d'idée.... Ce que tu dis est vrai mais n'est pas forcément applicable à tout le monde. Quelques exemples non exhaustifs:
Motivation
...mais je n'ai pas parlé de motivation liée au salaire?! ;)
Prise de participation aux décisions
...il y a beaucoup de monde qui n'est absolument pas intéressé par la «prise de participation aux décisions».
...parmi ceux qui ne le sont pas, il y en a qui ne fonctionnent que par LEUR PROPRE «besoin de contrainte».... à commencer par ce ressort qui les fait se lever le matin ....
Participation aux bénéfices
...la plupart des gens sont très insouciants, la «participation aux bénéfices» même si ils la souhaiteraient lorsque tu leur en parles, leur passe par-dessus la tête!
Coopérative/s et autres statuts juridiques
Cest principes n'échappent pas aux collaborateurs dans les entreprises. Même si on constate des améliorations, selon Herzberg, celles-ci sont en général de courte durée. C'est un ouvrage à remettre constamment sur le tapis... comme discuté l'autre fois...
Capital humain
C'est en effet le pire dans nos sociétés, mais ça tient notamment à ce qui précède et au «modèle théorique». Il n'y a pas de place pour les «autres» d'où des contextes et des situations qui peuvent mener au «sress» (suicide dû au stress).
«Equilibre dynamique»
Je ne sais pas, je n'ai pas du tout étudié cette question. Mais qmm, compte tenu de ce qui précède, tout ne fonctionnerait pas aussi bien qu'on pourrait l'attendre et aussi vite. Regarde avec les dictatures, en Égypte il a fallu 40ans... et encore... ils ont profité de l'inertie créée par la Tunisie, qui a juste montré que c'était possible! Et l'affaire n'est pas terminée... Les gens qui ont vécu sous la contrainte, même si elle était difficilement supportable, revendiquent ensuite aussi des situations de «contraintes», ça les rassure est c'est toujours mieux que d'être laissé livré à soi-même! Je sais, c'est terrible d'entendre ça pour certain... Et pourtant si on y réfléchi bien, ça se passe comme ça! Il faut juste se rappeler du faux «Jeu de la vérité» ou quelque chose... qui consistait à infliger des décharges électriques en cas de réponses fausses... jusqu'à ce que mort s'en suive! Jeu fictif ou les participants, allaient donner la mort à l'insu de leur plein gré... Sans savoir que ce n'était «qu'une» expérience sociologique de très mauvais goût.
Alors l'équilibre dynamique en de mauvaises mains...
Valeur du «capital humain» => faut-il donner un «prix» à la vie humaine et comment?
Il faudrait demander ce qu'en pense ces dames du Bois de Boulogne? ;-) sans rire, la marchandisation des humains est un sujet délicat, qu'il ne faut pas prendre à la légère, il peut y avoir des effets pervers!
Est-ce une bonne solution? Est-ce que cela ne risque pas pourrir beaucoup plus l'esprit humain autour de la marchandisation de certains "employés-travailleurs forcés" en leur attribuant une sorte de «juste prix»!? Ok, c'est mieux ...parce qu'aujourd'hui il n'y a rien... et parce que l'employeur doit réfléchir à deux fois avant de licencier! Mais vu sous l'angle de la contrainte, là ça inverse la situation en donnant un "moyen de contrainte" à ceux qui ont précisément "besoin de ce besoin de contrainte" pour s'assumer! Donc non, pas une solution simple, mais à méditer. Parce qu'en l'état je ne sens pas ça comme quelque chose d'applicable. C'est peut-être là qu'il faudrait réfléchir à une notion autour du «capital universel», à verser dans une sorte d'assurance vieillesse... ou quelque chose? Parce que cela peut aussi être une possibilité de chantage des collaborateurs sur leur entreprise... et là ça commence à renverser les «rôles»! La question est de savoir quelle maturité il faudrait avoir pour gérer ça dans une entreprise!
Par ailleurs je relève le paradoxe de donner une valeur pécuniaire à la vie d'un travailleur, alors que le but serait de se passer de ...l'argent: joyeux paradigme :-)
Charisme électoral
One point !
Mébon, il ne sont pas forcément tous ripoux... Même si parfois leurs décisions nous échappent, justement parce que nous n'avons pas la capacité d'apprécier tout le bien fondé de leur décision, ne serait-ce que par manque de formation ou par ignorance de tous les paramètres statistiques... (pb: sort de ce corps ^^)
Représentants-animateurs-électeurs?
Pourquoi pas? L'armée suisse avait trouvé la solution, en engageant dans les diverses «armes», des spécialistes recrutés d'après leur compétences professionnelles. Le plan que tu suggère fonctionnerait très bien si on tirait au sort parmi des personnes ayant déjà un certain bagage (elles n'auraient évidemment pas besoin de faire partie des élites, ni ne faudrait qu'elle restent à leur poste plusieurs mandats => sauf à être "réélues" en fonction leur savoir faire en officiant en tant que «conseillers» => ce qui imposerait des solutions de "promotions mixte")