NON, la concurrence N'EST PAS libre pour tous... Mais essayons de simplifier encore! D'abord essayons de comprendre
Philippe Schutt a écrit :au départ, il n'y a que du troc. puis une des marchandises est prise comme unité d'échange.
Exact, il me semble que l'un des premiers krach boursiers était dû à une pénurie de tulipe ou quelque chose...
Philippe Schutt a écrit :cette marchandise doit répondre à plusieurs critères pour que ce soit possible. Par exemple, son unité indivisible doit être petite, elle doit être durable, difficile à produire et d'une certaine rareté. Les métaux allaient bien.
C'est venu plus tard!
Philippe Schutt a écrit :Cela implique l'accord de tous, qu'il soit libre ou forcé. à l'époque des romains, la monnaie arrangeait tout le monde et la relative rareté du métal ou le monopole de sa fabrication lui garantissait sa valeur.
La question est là... encore aujourd'hui, même avec les devises, pas tout le monde est d'accord. Exemple avec le yuan estimé sous-évalué par les américains, ce qui exerce une pression énorme sur le dollars, qui le tire vers le
"bât" (hi,hi...)
stipe a écrit :Obamot a écrit :Il ne restera plus qu'à savoir comment la masse monétaire pourrait changer sans passer par le mécanisme de l'argent dette, dans une l'économie basée sur le dividende universel... j'ai bon?
L'augmentation de la masse monétaire (hors prêt bancaire) c'est pas la création de billets par "l'Etat", de manière proportionnelle à l'augmentation du PIB ?
Christophe a écrit :Tu vois Obamot, on progresse...
Arrêtons de mettre les bœufs derrière la charrue ...on avance à reculons et c'est casse geule!
Oui les exemples, c'est avec "un pouvoir d'achat constant"!
Oui il s'agit de "comment se passer d'argent dette donc de crédit..."Philippe Schutt a écrit :Dans une telle économie, l'argent est un bien comme un autre. Les choses changent quand la monnaie perd les attributs qui lui garantissent sa valeur comme la difficulté à la produire ou la rareté de sa matière. En principe, elle ne vaudrait plus rien et on prendrait un autre produit. cela ne s'est pas fait, et les gouvernements en ont profité pour en fabriquer des masses pour endormir leur population (entre-autres) et ils ont tellement tiré sur la ficelle qu'il y a un gros déséquilibre
...enfin on y arrive! Mais reprenons un peu en amont...!
Parce que d'abord il me semble que rentrer dans la dialectique économique consistant à considérer la monnaie «tel un bien comme un autre» et sujet à fluctuation dénomé l'inflation, la déflation, la stagflation et j'en passe et des meilleurs... c'est donner de la crédibilité à ce système, qui
sont des «déductions sémantiques» de mécanisme fondés autour de la «loi du plus fort».
Donc c'est tout faux, parce que ce sont des mécanismes régulatoires/compensatoires dudit système, qui par exemple: après avoir fait payé une première fois la note du "jeu de l'avion" (explosion de la bulle spéculative, puis krach), la fait payer une deuxième fois (effaçage de la dette des plus forts, facturée aux plus faibles, par augmentation de leur propre dette)... par le fait que si "notre génération" ne paye pas ses propres erreurs, ce sera à la suivante de les payer! Ce qu'il faut trouver pour s'en sortir, c'est comment fonctionnerait un "gap de fluctuation économique équitable".
Mais on en est loin, puisqu'à ce qu'on comprends, après chaque période
"après bulle + krach", les marchés se repositionnent de façon différente: tantôt par une guerre, tantôt sur un haro vers les matières premières, tantôt sur l'économie virtuelle (Nasdaq) sur l'immobilier, etc Il semble que cette fois, ce soit sur «la guerre des monnaies» (notez que c'est encore une "construction sémantique"), et parfois une combinaison de différents scénarios... Inédit encore les caisses vidées des banques nationales pour secourir les grandes banques (ainsi la "loi du marché" ne s'applique plus aux plus forts... ces soit-disant libéraux qui propagent les "régle du jeu", mais ne les appliquent pas à eux-mêmes...)
i.e. ce que Christophe a écrit :Oui ok le repport d'achat est un des effets de la déflation, mais je reste aussi convaincu que certains maintiennent artificiellement l'inflation pour conserver leurs intérêts...bancaires évidement.
Et que ces certains (ceux qui fixent les taux directeurs, par exemple...) sont plus puissants que les consommateurs lambda...
=> loi du plus fort!
...d'ailleurs maintenant les marchés de la consommation font pareils. Regardez la grande distribution, où les prix ne sont plus fixés en fonction de l'offre/demande, mais sur l'estimation de combien les clients «sont prêts à payer» pour s'offrir tel produit ou service...
Bref, tous les moyens sont bons pour renflouer les caisses.
Christophe a écrit :Ayé jcomprends plus rien (de nouveau)
Amha,
«l'arnaque» vient du fait qu'il faut changer de paradigme pour "évaluer" le bien fondé du système. Car si on a comme référence le paradigme en vigeur on est fichu!
L'engrenage de la corruption fonctionne parfois selon le même principe (à quelque part nous sommes corrompus à l'insu de notre plein gré...).
Donc SVP, ne parlons pas encore de ces mécanismes. Car en l'état, il nous empêche de comprendre le mécanisme de base! Theuh! Je dirais «le mécanisme initial tranitionnel». Il y en a peut-être plusieurs... Essayons de les identifier...
Parce que si vous me chatouillez trop, je vais vous parler du signe annonciateur «Hindenburg» .
NB: indy49, il me semble que ça n'a pas beaucoup changé, puisque la hantise des économistes après un krach, c'est le "ralentissement de la consommation" (mais c'est prématuré d'en parler)
NB: Si il n'y a plus de création monétaire depuis le krach_2008, on le doit à J.C. Trichet, amha. C'est pour ça que les banques ne sont pas contentes et qu'elles attaquent la dettes des états, moyen de rétorsion non? (également prématuré d'en parler)